EN DIRECT - Législatives 2022 : Christian Jacob ne se représentera pas en Seine-et-Marne

Publié le 29 avril 2022 à 7h30, mis à jour le 29 avril 2022 à 21h05

Le candidat communiste à la présidentielle a annoncé, vendredi, être candidat à sa réélection aux législatives dans le Nord.
Ces élections seront "l'occasion d'élire une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale qui répondra, elle, à vos attentes", a-t-il déclaré.
Suivez dans ce live les dernières informations sur les suites de l'élection présidentielle et les élections législatives.

Ce live est à présent terminé. 

LÉGISLATIVES : CHRISTIAN JACOB NE SERA PAS CANDIDAT


Le président des Républicains Christian Jacob ne sera pas candidat à sa succession lors des législatives de juin dans sa circonscription de Seine-et-Marne, a-t-il affirmé vendredi à l'AFP. Il s'agit d'une décision "prise depuis deux ou trois ans", a assuré Christian Jacob, qui figurera malgré tout comme suppléant sur la liste d'Isabelle Périgault, la maire de la commune rurale du Plessis-Feu-Aussoux (Seine-et-Marne).


Ancien maire de Provins, Christian Jacob, 62 ans, était élu depuis 1995 dans la 4e circonscription de Seine-et-Marne, avec une interruption entre 2002 et 2007, lorsqu'il était devenu ministre. Ce chiraquien a présidé pendant près de neuf ans le groupe UMP puis LR à l'Assemblée nationale, de 2010 à 2019, date à laquelle il avait pris la tête des Républicains.

QUEL AVENIR POUR LES MINISTRES ?


Certains visent une circonscription, d'autres arrêteront la politique... Quel avenir pour les ministres de Jean Castex, à six semaines des élections législatives ?

UNE DÉPUTÉE LR QUITTE SON PARTI


La députée LR des Alpes-maritimes Marine Brenier, proche de Christian Estrosi, a décidé de quitter son parti, a-t-elle annoncé ce vendredi à ses collègues dans un message que l'AFP a pu consulter. "Je prends la difficile décision de quitter notre famille politique", explique la députée, en arguant de sa "situation géographique" qui rend sa tâche "des plus difficiles".


"Mon président de fédération Éric Ciotti me demande de choisir entre l'investiture de notre famille politique et mon appartenance à la majorité municipale à Nice", dont le maire ex-LR Christian Estrosi est désormais rallié au macronisme, ajoute-t-elle.

LÉGISLATIVES : FABIEN ROUSSEL CANDIDAT DANS LE NORD


Le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, a annoncé ce vendredi être candidat à sa réélection aux législatives dans le Nord, plaidant pour le rassemblement à gauche dès le premier tour en vue d'une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale.


"Ces élections sont déterminantes" car "ce sera l'occasion d'élire une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale qui répondra, elle, à vos attentes", a déclaré Fabien Roussel, dans un message vidéo. "Dès le premier tour, unissons-nous, rassemblons-nous pour faire entendre notre voix."

MACRON ABORDE SON PROJET FACE AUX FRANCAIS


En déplacement dans les Hautes-Pyrénées, le chef de l'Etat a réaffirmé vouloir augmenter le minimum à 1.100 euros net, défendant à nouveau son projet très controversé de report de l'âge de la retraite à 64-65 ans, estimant que "la seule chose qu'on peut faire c'est travailler davantage en prenant en compte la pénibilité".


Emmanuel Macron a expliqué que "le pouvoir d’achat, le travail, l’éducation, la santé" faisaient partie de "ce qui ressort beaucoup" de ses échanges avec les Français, considérant que le sujet des retraites "ça fait partie du pouvoir d’achat". Interrogé sur ses premières mesures, il a d'ailleurs évoqué de "lancer le chantier sur le pouvoir d'achat, sur l'école et la santé". "Il y a beaucoup de choses qui peuvent être décidées, préparées, pour un paquet à l'été", a-t-il ajouté.

ACCORD A GAUCHE EN VUE DES LEGISLATIVES


Plusieurs petits partis de gauche, dont l'Engagement d'Arnaud Montebourg, la GRS d'Emmanuel Maurel et les Radicaux de gauche ont annoncé vendredi "se rassembler dans la Fédération de la gauche républicaine" (FGR) et souhaiter entrer dans les négociations à gauche pour les législatives.

MACRON SUR LE REMANIEMENT


En déplacement dans les Hautes-Pyrénées, le président de la République a indiqué qu'il souhaitait que le "gouvernement soit en charge jusqu'à une investiture". Pour rappel, Emmanuel Macron a jusqu'au 13 mai inclus pour organiser sa cérémonie d'investiture.


"Mes prédécesseurs sortaient de cohabitation, donc il fallait une rupture gouvernementale. Là, on a une continuité. (...) On a une équipe qui termine son mandat", a-t-il déclaré.


"Il y aura un temps démocratique avec les législatives, mais (il faut) tout de suite se reprojeter à travers des décisions, avec des nouveaux visages. Il y aura des éléments de continuité, des éléments de renouveau", a-t-il souligné.

LE PS SUSPEND SES NEGOCIATIONS AVEC LFI


La délégation du Parti socialiste a "suspendu" vendredi à la mi-journée les négociations en cours avec LFI en vue d'un accord aux législatives, demandant la "garantie" que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon "rompe avec toute logique hégémonique".


"Nous souhaitons parvenir à un accord de toute la gauche et des écologistes (...), mais pour y parvenir cela suppose une vraie logique partagée. Il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité. A ce stade nous n’en avons pas la garantie", explique le PS.


Cela intervient quelques heures après que le parti ait dit souscrire aux propositions du programme de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives, et aux critiques émises par de nombreux cadres socialistes en désaccord avec les concessions faites par le PS.

DES ELUS PS DEFAVORABLES AUX CONCESSIONS DE LEUR PARTI EN VUE D'UN ACCORD AVEC LFI


Alors que le PS a indiqué ce matin souscrire aux propositions du programme de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives, et donc faire des concessions sur des idées importantes comme l'âge légal de départ à la retraite ou l'instauration d'une nouvelle République, de nombreux élus PS affichent leur désaccord. Ainsi, la présidente PS de la région Occitanie Carole Delga a affiché sur Twitter une citation de Pierre Mendès France : "La morale en politique interdit que stratégie et convictions divergent, fut ce pour des motifs d’opportunité transitoire. C’est ce que j’appelle la vérité". 


L'ancienne ministre et sénatrice des Bouches-du-Rhône Marie-Arlette Carlotti a déclaré sur Twitter : "Le PS n’appartient à personne et personne ne peut nous intimer l’ordre de partir. Nous restons et allons le reconstruire contre la volonté de quelques cadres de la direction." Elle répondait à un message du sénateur Rachid Temal qui intimait aux militants "qui veulent la démocratie interne, pas favorable à cette reddition en rase campagne de l’actuelle direction du PS, à ne pas quitter votre parti".

WOERTH SUR LA POSSIBLE ALLIANCE PS/LFI


Alors que les socialistes ont indiqué ce matin souscrire aux propositions du programme de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives, Eric Woerth a estimé qu'ils étaient "en train de vendre leur âme. La retraite à 60 ans c’est la fin du modèle par répartition". "La social-démocratie ne peut pas souscrire à ça. (...) Entre l’extrême gauche et la social-démocratie il y a des années lumière de différence", a commenté le soutien d'Emmanuel Macron sur LCI.

WOERTH ENCOURAGE LES REPUBLICAINS A REJOINDRE LA MAJORITE


Le député ex-LR Eric Woerth, invité de la matinale de LCI, a apporté son soutien à Emmanuel Macron au mois de février dernier. D'autres parlementaires républicains sont-ils prêts à le suivre ? "Oui. Il y a beaucoup de députés LR et sûrement autres, qui se posent plein de questions", a-t-il répondu. "C’est ce qui m’a fait soutenir Emmanuel Macron dès février : les raisons pour lesquelles j’étais adhérent LR se retrouvaient plus que ce qu'il disait que ce que faisait LR."


Alors que son ancien parti a rappelé qu'il n'était fongible ni dans le lepénisme ni dans le macronisme, Eric Woerth a déclaré : "Fongible dans rien d’accord, mais quand on fait 4% à l‘élection présidentielle on a le droit de se poser des questions sur ce qu’on a fait. LR n’est pas fongible mais fond, on n’est même plus visible dans l’électorat." "La plupart des idées de LR (…) ne sont pas clivantes entre LR et Emmanuel Macron, et ce qui compte en réalité est de transformer le pays." Selon lui, Les Républicains ont un "énorme problème de crédibilité, pas en terme d’idées, (…) mais on peut les faire vivre dans une majorité présidentielle sans perdre son âme et son identité."

LEGISLATIVES : UN ACCORD EELV/LFI EN VUE


Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, a estimé qu'un accord avec LFI pour les législatives "est en vue", disant avoir "bon espoir" qu'il soit scellé "dans les heures qui viennent".


"J'ai bon espoir que ces négociations aboutissent dans les heures qui viennent et pourquoi pas un 1er-Mai commun en soutien aux syndicats, contre cette réforme (des retraites) à 65 ans. Pourquoi pas une bannière commune 'l'Union populaire écologiste'", a-t-il avancé sur France 2, au moment même où la direction du Parti socialiste annonçait avoir souscrit aux propositions du programme de LFI en vue d'un accord aux législatives.


Julien Bayou a dit "espérer" qu'un compromis sera trouvé: "c'est notre souhait et aujourd'hui j'estime que l'accord est en vue. Nous pouvons être d'accord sur l'essentiel et même bien au-delà", a-t-il assuré. 

LÉGISLATIVES : LE PS FAIT UN GRAND PAS VERS LFI


Augmentation du smic à 1.400 euros nets par mois, retraite à 60 ans, planification écologique, VIe République mais aussi non respect de "certaines règles" européennes : la direction du Parti socialiste souscrit aux propositions du programme de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives, dans un document rendu public vendredi. 


Dans ce texte de quatre pages, les socialistes, qui ont entamé des discussions mercredi avec LFI, présentent leurs "réponses" aux "douze marqueurs" mis en discussion par la formation de Jean-Luc Mélenchon, et font des propositions supplémentaires "dans la fidélité à nos fondamentaux et à nos priorités, en valorisant les convergences et sans cacher les différences", écrivent-ils.

Bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique du jour.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a affirmé, jeudi 28 avril, que l'équipe actuelle se retrouverait la semaine prochaine avant la formation d'un nouveau gouvernement pour le deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. Le gouvernement actuel est "à sa tâche pour continuer à prendre les décisions nécessaires", a-t-il ajouté, citant notamment les aides au pouvoir d'achat face à l'inflation, la situation en Ukraine et le Conseil des ministres de l'énergie européen extraordinaire de lundi, "auquel participera évidemment Barbara Pompili", la ministre de la Transition écologique. L'entourage d'Emmanuel Macron évoque désormais une "cérémonie d'investiture le 8 mai", marquant le début du second quinquennat.

À gauche, la recherche d'un accord

Forte des 22% des voix de son candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, La France insoumise a lancé des discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA, et depuis mercredi avec le Parti socialiste, afin de trouver un accord aux législatives pour se donner une chance d'envoyer le tribun insoumis à Matignon. Mais alors que la date butoir pour trouver un accord - la fin de semaine - se rapproche, des inquiétudes se font jour. Pour Fabien Roussel, "ça n'avance pas assez vite". Il a appelé LFI à "changer de braquet" pour aller "vers une véritable union respectueuse de chacun", dans un courrier adressé à la formation de Jean-Luc Mélenchon.

Marine Le Pen, finaliste à la présidentielle avec le RN, sera bien candidate à sa succession aux législatives dans le Pas-de-Calais, a confirmé, jeudi à Fréjus, le président du parti, Jordan Bardella, précisant qu'il ne briguerait pas lui-même de mandat de député. 

Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot seront candidats aux législatives, et leurs mouvements ont conclu un accord pour présenter 500 candidats en juin, a appris jeudi l'AFP auprès des candidats ou de leur entourage. Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, sera candidat dans la 8e circonscription de l'Essonne, où il est élu depuis 1997, a appris l'AFP dans son entourage. Le président des Patriotes, Florian Philippot, a affirmé qu'il serait pour sa part candidat dans la 6e circonscription de la Moselle (celle de Forbach).


La rédaction de TF1info

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