EN DIRECT - Retraites : nouvelle soirée de manifestations, des tensions à Lyon

Publié le 20 mars 2023 à 6h30, mis à jour le 22 mars 2023 à 22h21

Source : JT 20h Semaine

À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à l'appel des syndicats, des actions de blocage et des manifestations parfois émaillées de tensions se poursuivaient ce mercredi dans le pays.
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Ce live est à présent terminé. 

UNE MANIFESTATION TOUJOURS CALME À PARIS


Les manifestations sont toujours calmes à Paris, les forces de l'ordre appelant les participants à se disperser. Selon des propos rapportés par le journaliste LCI présent sur place, les personnes mobilisées ne comptent pas faire beaucoup de débordements ce soir en prévision de la grande journée de mobilisation intersyndicale, ce jeudi 23 mars.

Des manifestations parisiennes calmes à la veille d'une importante journée de mobilisationSource : TF1 Info

UNE MANIFESTATION SOUS TENSIONS À LYON


Un nouveau rassemblement contre la réforme des retraites est également en cours à Lyon. Des tensions ont commencé à émerger entre certains manifestants et les forces de l'ordre.

 DES VANNES DE GAZ FERMÉES POUR LA 9E JOURNÉE D'ACTION NATIONALE


Selon la CGT, les gaziers du terminal de Dunkerque, dans le Nord, ont décidé de fermer les vannes jeudi et de réduire le débit au minimum technique pendant 24 h 00 avant une assemblée générale vendredi matin "pour voir comment ils envisagent de continuer l’action". 


Dans les dépôts de gaz, comme celui de Gournay-sur-Aronde, dans l'Oise, des salariés évoquent l’idée de "sécher le réseau", une action pour l’instant écartée, car une remise en service prend des mois.

UNE MANIFESTATION DÉCLARÉE PARTIE EN CORTÈGE SAUVAGE


Le cortège parisien parti à 18 heures depuis la station de métro Stalingrad devait se terminer autour de 20 h 30 à Château rouge. Finalement, les participants sont partis en manifestation sauvage pour rejoindre un autre cortège dans le 9e arrondissement.


 Les manifestants ont finalement été rattrapés par la police qui empêche tout ralliement. Les forces de l'ordre ont invité les 300 personnes présentes à se disperser dans le calme.

Manifestation dans le calme à ParisSource : TF1 Info

UNE INTERVENTION PRÉSIDENTIELLE QUI N'A PAS APAISÉ LA RUE


Alors que deux cortèges étaient déclarés ce soir à Paris, une manifestation sauvage de plus de 1000 personnes, selon le journaliste LCI sur place, est en cours dans le 9e arrondissement, l'intervention du président étant loin d'avoir apaisé les colères des manifestants.

Paris : nouvelles manifestations après l'intervention d'Emmanuel MacronSource : TF1 Info

TENSIONS À BORDEAUX


Des incidents sont signalés en fin de manifestation, les forces de l'ordre essuyant notamment des tirs de mortiers d'artifice.

DES RASSEMBLEMENTS AILLEURS EN FRANCE


Pour le 7e soir de mobilisation spontanée contre la réforme des retraites, des rassemblements sont également en cours à Bordeaux et à Lille. Ces manifestations se tiennent à la veille de la 9e journée d'action nationale, lancée par l'intersyndicale.

UN CORTÈGE CONTRE LA RÉFORME PARTI À 18H 


Retrouvez ci-dessous de premières images de la manifestation parisienne, partie à 18 heures de la station de métro Stalingrad, contre la réforme des retraites. La fin de la manifestation est prévue à 20h30.

Retraites : plusieurs rassemblements dans Paris pour le 7e soir consécutifSource : TF1 Info

DE NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS CONTRE LA RÉFORME


Pour le 7e soir consécutif depuis le recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, des rassemblements sont organisés dans Paris contre le texte, définitivement adopté au Parlement lundi. Un premier cortège est parti de la station de métro Stalingrad à 18 heures. 


Une autre manifestation déclarée est partie à 18 heures du métro Alexandre Dumas pour arriver vers 21h à la station Porte de Vincennes. Un appel à manifester, qui n'a, lui, pas été déclaré, a aussi été lancé pour 19 heures, à Montparnasse.

GRÈVE DES AGENTS DE LA COUR DES COMPTES


Le collectif "Juridictions financières" a annoncé son soutien et sa participation à la 9e journée de mobilisation prévue demain contre la réforme des retraites.

9500 TONNES DE DÉCHETS DANS PARIS


Selon un communiqué de la ville de Paris à la suite d'une réunion de la cellule de crise activée pour évaluer la situation autour de la grève des éboueurs, la collecte des déchets reste aujourd'hui "très dégradée". Malgré les réquisitions, 9500 tonnes d'ordures s'accumulent encore dans la capitale. Le ramassage est perturbé notamment par le blocage des sites de traitement des déchets.

DES PÉNURIES DE CARBURANTS QUI S'AMÉLIORENT DANS LE SUD-EST


Le nombre de stations-service touchées par des pénuries de carburants semble avoir légèrement décru dans le Sud-Est, au lendemain des mesures de réquisition prises pour débloquer le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), selon des données publiques analysées mercredi par l'AFP.


Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus touché par les répercussions des grèves du secteur pétrolier contre la réforme des retraites, 52,7% des stations-service manquaient encore d'au moins un type de carburant (essence ou diesel) et 39,6% étaient à sec, mercredi à 10 h 00, contre respectivement près de 54% et 41%, 24 heures plus tôt.


La situation s'est également améliorée dans le Gard et le Vaucluse, où les préfectures ont décidé lundi de limiter les ventes de carburants, jusqu'à jeudi inclus, tout en interdisant la vente d'essence dans des jerricans.


Dans l'Ouest en revanche, la situation s'est dégradée dans certains départements, comme la Loire-Atlantique, où plus aucun carburant ne sort de la raffinerie de Donges depuis la semaine dernière. Plus de 51% des stations manquaient d'au moins un carburant mercredi, contre 40,8% la veille. Même tendance dans le département voisin du Maine-et-Loire (42,4% contre 35,8% la veille).

PRÉVISIONS RATP POUR LE JEUDI 23 MARS 2023


Le trafic sera "très perturbé" sur les réseaux RER et métro. La RATP invite tous les voyageurs qui le peuvent à privilégier le télétravail ou différer leurs déplacements.


Dans le détail :


Ligne 1 : trafic normal

Ligne 2 : un train sur trois

Ligne 3 : un train sur trois

Ligne 3bis : fermée

Ligne 4 : trois trains sur 4 le matin, deux trains sur trois l'après-midi

Ligne 5 : un train sur trois

Ligne 6 : un train sur trois

Ligne 7 : un train sur deux (la station Opéra sera fermée, comme Chaussée d'Antin - La Fayette à partir de 14h)

Ligne 7bis : un train sur deux

Ligne 8 : un train sur trois - Entre Reuilly-Diderot et Créteil Pointe du Lac, et entre Balard et Concorde, uniquement entre 6h et 10h, ainsi qu'entre 16h et 20h

Ligne 9 : un train sur deux avec de nombreuses stations fermées

Ligne 10 : un train sur deux, uniquement entre 5h30 et 10h, et de 16h30 à 19h30.

Ligne 11 : un train sur deux entre 6h et 11h, et un train sur trois entre 16h30 et 19h30, avec des stations fermées toute la journée.

Ligne 12 : un train sur trois entre 5h30 et 9h30, puis de 16h30 à 20h

Ligne 13 : un train sur deux le matin, un train sur trois l'après-midi, uniquement entre 5h30 et 20h.

Ligne 14 : trafic normal, mais fermeture de la ligne à 22h en raison de travaux planifiés. 


RER A : un train sur deux en moyenne

RER B : un train sur deux en moyenne

PRÉVISIONS SNCF POUR LE JEUDI 23 MARS 2023


Le trafic SNCF sera "très fortement perturbé" ce jeudi 23 mars, jour d'une nouvelle mobilisation. Dans le détail, les prévisions font état d'un TER sur 3, 1 TGV INOUI et OUIGO sur 2. 


En région parisienne, des perturbations aussi du côté des RER, avec seulement 20 à 50% des trains maintenus selon les lignes. 


Le réseau Intercités sera de son côté quasiment à l'arrêt : il y aura deux allers-retours entre Paris et Clermont-Ferrand, et deux autres entre Paris et Brive. Pas d'autres circulations de trains à cette date, de jour comme de nuit. 

BLOCAGES AU PORT DU HAVRE


Depuis ce matin, plusieurs accès au port du Havre (Seine-Maritime) sont bloqués, avec des feux de pneus et divers objets à plusieurs entrées. Des renforts policiers sont déployés. 

PÉNURIE DE CARBURANT


Gasoil, essence : le point sur la situation en France ce mercredi 22 mars 2023.

AMNESTY ALERTE SUR "LE RECOURS EXCESSIF À LA FORCE"


L'ONG Amnesty International s'alarme du "recours excessif à la force et aux arrestations abusives" dénoncé lors des manifestations en France contre la réforme des retraites, et appelle les autorités à "assurer la sécurité des manifestants". "Nous alertons sur le recours excessif à la force et aux arrestations abusives, signalé dans plusieurs médias", a écrit Amnesty International France dans une série de tweets.


"Alors que de nouvelles manifestations sont attendues dans toute la France, nous rappelons que les autorités françaises doivent veiller à ce que le droit de manifester soit respecté et garanti" et "assurer la sécurité des manifestants en évitant de recourir à une force excessive", ajoute Amnesty. L'ONG demande aux autorités "l'interdiction de l'utilisation des grenades de désencerclement", au vu de la "dangerosité de ces armes dont les projectiles frappent de façon aléatoire les personnes". 

30% DES VOLS ANNULÉS À ORLY JEUDI ?


La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes d'annuler 30% de leurs vols jeudi à Paris-Orly et 20% dans d'autres aéroports en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites, rapporte l'AFP.


Les plateformes concernées par la suppression d'un vol sur cinq au départ ou à l'arrivée lors de la 9e journée de mobilisation contre la réforme, et la première depuis le retour au 49.3, sont Marseille-Provence, Toulouse-Blagnac et Lyon-Saint-Exupéry.

UNE PREMIÈRE LIGNE SOUS LE FEU DES CRITIQUES


Trois députés LFI demandent la dissolution des BRAV-M. Cette unité de la préfecture de police de Paris, en première ligne dans les manifestations contre la réforme des retraites, est critiquée pour ses méthodes jugées musclées.

LA JUSTICE SAISIE CONTRE LES INTERPELLATIONS "PRÉVENTIVES"


L'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) a annoncé mercredi avoir saisi la justice afin de faire cesser à Paris les interpellations dites "préventives" de manifestants opposés à la réforme des retraites, des arrestations dénoncées comme "arbitraires" par des avocats, des magistrats et des élus. "Une requête en référé liberté a été déposée devant le tribunal administratif de Paris" pour qu'il enjoigne au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de cesser cette politique de maintien de l'ordre. 


Ainsi à Paris, selon le dernier bilan consolidé du parquet, 425 personnes ont été placées en garde à vue lors des trois premières soirées de manifestations spontanées, de jeudi à samedi. Seules 52 d'entre elles ont fait l'objet de poursuites à l'issue.

9500 TONNES DE DÉCHETS JONCHENT LES RUES DE PARIS


À Paris, au 17e jour de la grève des éboueurs, les usines d'incinération d'Ivry-sur-Seine et d'Issy-les-Moulineaux sont toujours bloquées, celle de Saint-Ouen fait l'objet d'un barrage filtrant et le site d'évacuation de Romainville a été débloqué, selon le syndicat Syctom. Dans la capitale, 9500 tonnes jonchent les trottoirs, selon la mairie.


Mardi matin, "une grosse centaine de bennes" a pu sortir, a indiqué l’adjointe PS à la propreté, Colombe Brossel. Selon elle, les perturbations, notamment les blocages de garages touchent aussi les arrondissements gérés par des entreprises privées, comme le XVe. Le taux de grévistes reste "assez faible" selon la mairie, qui refuse de donner une fourchette précise, mais "il augmente les jours de mobilisation".

LE MONDE ÉTUDIANT À L'ARRÊT


Le site de Bron de l’Université Lyon 2 était bloqué mercredi par des étudiants. La direction de la faculté a annoncé qu’aucune activité n’aurait lieu ce mercredi sur le site, car "les conditions d’accueil des étudiants et personnels ne sont pas réunies".


À Saint-Etienne, Le blocage de l'université, qui a démarré lundi à l’appel du syndicat étudiant OSE (Organisation Solidarité étudiante), affilié à la CGT, a été étendue mercredi, une soixantaine d’étudiants en grève bloquent les accès à quatre sites.

DES OPÉRATIONS DANS PLUSIEURS PORTS DE L'HEXAGONE


À Brest, il n'y a "pas d'entrées, pas de sorties des camions" dans le port, a expliqué Sébastien Léon, délégué syndical CGT des travailleurs portuaires. "On va rester là la journée, et on va attendre ce que Macron va dire à 13h et on verra bien la suite". Cinq conteneurs, installés au moyen d'engins porteurs, bloquaient la voie d'accès au port brestois et les grévistes faisaient brûler des pneus et des palettes de bois.


Sur le port de Lorient, les deux entrées qui mènent au dépôt pétrolier étaient bloquées dans la matinée par une centaine de manifestants, qui ont été repoussés. Par ailleurs, dans la zone portuaire de Capécure à Boulogne-sur-Mer, un groupe de syndicalistes a mené une action "coup de poing", selon Sébastien Merlin, de la CGT Cheminots, allumant des brasiers sur la rocade menant au port et des ronds-points.

OÙ EN SONT LES RAFFINERIES ?


Sur le front des raffineries, TotalEnergies n'a qu'une seule raffinerie sur quatre qui fonctionne dans l'Hexagone. À Feyzin, près de Lyon, les grévistes continuent d'empêcher tout carburant de sortir.  Les deux raffineries d'Esso-ExxonMobil tournent encore: celle de Fos-sur-Mer fonctionne en débit minimal ; celle de Port-Jérôme-Gravenchon, qui commençait à manquer de pétrole à raffiner, en a reçu lundi. Cependant les expéditions de carburants restent bloquées dans les deux sites.

DES DÉPÔTS PÉTROLIERS BLOQUÉS


Le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens, dans le Var, est bloqué depuis 8h mercredi matin par des manifestants, a indiqué la Préfecture du Var à l’AFP. Dans la raffinerie TotalEnergies de Feyzin, près de Lyon,l es expéditions étaient toujours bloquées. Deux actions simultanées de "blocage" sur deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers de la société Docks des pétroles d’Ambès (DPA), ont par ailleurs été menées à Saint-Vincent-de-Paul et à Bassens, au nord de Bordeaux.

L'INTERVIEW D'EMMANUEL MACRON


Le chef de l'État répond aux questions de Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier dans le JT de 13H ce mercredi 22 mars. Une interview à suivre sur TF1 et MYTF1.

7,13% DES STATIONS-SERVICE À SEC


Au niveau national, la situation d'approvisionnement des pompes se dégrade légèrement, avec 14,30% des stations-service en pénurie d'au moins un type de carburant contre 12% mardi, et 7,13% sont à sec, contre 6% la veille. 

TRES LÉGÈRE AMÉLIORATION DANS LES STATIONS-SERVICE


Le nombre de stations-service touchées par des pénuries de carburants semble avoir légèrement décru mercredi dans le Sud-Est, au lendemain des mesures de réquisition prises pour débloquer le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, selon des données publiques analysées mercredi par l'AFP.


Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus touché par les répercussions des grèves du secteur pétrolier contre la réforme, 52,7% des stations-service manquaient encore d'au moins un type de carburant (essence ou diesel) et 39,6% étaient à sec, mercredi à 10H00, contre respectivement près de 54% et 41%, 24 heures plus tôt.


La situation s'est également améliorée dans le Gard, avec 43,2% de stations touchées mercredi (48% mardi) et le Vaucluse (33,6% contre 42% la veille), où les préfectures ont décidé lundi de limiter les ventes de carburants à un nombre de litres, jusqu'à jeudi inclus, tout en interdisant la vente d'essence dans des jerricans.


Dans l'Ouest en revanche, la situation s'est dégradée dans certains départements, comme la Loire-Atlantique, où plus aucun carburant(essence ou gazole) ne sort de la raffinerie de Donges depuis la semaine dernière. Plus de 51% des stations manquaient d'au moins un carburant mercredi, contre 40,8% la veille. Même tendance dans le département voisin du Maine-et-Loire (42,4% contre 35,8% la veille).

ENTRE 40 ET 50% DE GRÉVISTES DANS LE PRIMAIRE


Entre 40 et 50% des professeurs du primaire seront en grève jeudi à l'occasion de la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, prévoit mercredi le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.


Le syndicat s'attend à de fortes mobilisations dans de nombreux départements comme les Bouches-du-Rhône, les Pyrénées-Orientales ou la Haute-Vienne avec plus de 50% de grévistes, la Seine-Saint-Denis (55%) ou encore Paris avec 70% de professeurs des écoles en grève, a détaillé sa secrétaire générale Guislaine David.

"TOUS LES ACCÈS SONT BLOQUÉS" AU PORT DE MARSEILLE


Le port de Marseille-Fos, l'un des plus importants de France, est par ailleurs totalement bloqué dans le cadre d'une journée d'action "ports morts" à l'appel du syndicat CGT. "Tous les accès sont bloqués, les navires à quais ne peuvent pas être déchargés ni chargés et doivent attendre", indique à l'AFP Alain Mistre, président de l'Union maritime et fluviale, qui regroupe les entreprises du port.


"Ceux qui sont en mer restent en rade", ajoute-t-il en précisant que certains porte-conteneurs pourraient décider de ne pas faire escale à Marseille mais d'aller vers d'autres ports méditerranéens, comme cela a déjà été le cas la semaine dernière. "C'est un cran supplémentaire", dans la mobilisation, ça empêche toute entrée ou sortie de marchandises", témoigne Pascal Galéoté, de la CGT du Grand port maritime.

DES OCCUPATIONS EN COURS DANS LE PAYS


Plusieurs occupations ont lieu un peu partout dans l'Hexagone depuis le début de la matinée, à l'initiative de la CGT. La CGT Commerce a envahi le Carrefour Porte de Montreuil, tandis que le McDonald's des Champs-Élysées est actuellement occupé.

UN DON ANONYME DE 30.000 EUROS POUR LES GRÉVISTES


Une donatrice anonyme a effectué un don de 30.000 euros à une caisse de soutien aux grévistes, a annoncé mardi la Caisse de solidarité. "C'est un don record et historique depuis la création de la caisse de la solidarité en 2016. 30.000 mercis à elle et force et honneur aux grévistes", peut-on lire. "Toue ensemble, on va gagner le retrait."

LE PONT DE SAINT-NAZAIRE FERMÉ


Depuis mercredi matin, des personnels portuaires bloquent la circulation au niveau du pont de Saint-Nazaire, dans le cadre d'une opération "port mort". Le département de Loire-Atlantique annonce qu'il sera fermé "pour une durée indéterminée".

UN RASSEMBLEMENT EN COURS À TOULOUSE


L'intersyndicale des cheminots appelle à un rassemblement mercredi matin devant la gare Matabiau à Toulouse, relaie La Dépêche du Midi. Près de 300 personnes étaient réunies. Les syndicats d'autres professions doivent les rejoindre.

EMMANUEL MACRON VA PARLER AUX FRANÇAIS


Emmanuel Macron est-il toujours décidé à appliquer la réforme des retraites adoptée lundi grâce au 49.3 ? Après une journée de consultation, mardi, Emmanuel Macron s'exprimera dans les JT de 13h de TF1 et France 2 ce mercredi.

L'A55 FERMÉE APRÈS DES DÉGRADATIONS SUR LA CHAUSSÉE


"Les dégâts causés à la chaussée étant plus importants que prévu, l'A55 reste fermée jusqu'à nouvel ordre à partir de la sortie de l'Estaque en direction de Marseille", indique la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

UNE MANIF CONTRE LA RÉFORME EN COURS À NICE


Une manifestation contre la réforme des retraites est en cours mercredi matin au niveau de la gare Thiers à Nice. "Problème de circulation à prévoir, dans la mesure du possible évitez le secteur", informe la police nationale.

LA COLÈRE NE RETOMBE PAS


De nouveaux rassemblements ont été organisés mardi soir. À Paris ou à Nantes, des violences ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants lors de ces protestations, conduisant à 81 interpellations à Paris et 47 interpellations dans le reste du pays. Il s'agit du 6e soir consécutif de mobilisation depuis le recours au 49.3 à l'Assemblée.

LE DÉPÔT PÉTROLIER BLOQUÉ À PUGET-SUR-ARGENS


Entre 70 et 80 personnes sont rassemblées depuis 7h mercredi matin devant le dépôt de carburant de la Côte d'Azur, à Puget-sur-Argens, relaie Var-Matin, afin de bloquer les livraisons de carburant. Une vingtaine de gendarmes sont présents sur le terrain. La situation est calme pour le moment. Aucun débordement n'est à déplorer.

UNE OPÉRATION "PORT MORT" EN COURS À MARSEILLE


Une opération "port mort" est en cours mercredi matin au Grand Port maritime de Marseille-Fos. Les dockers, présents sur place, empêchent l'entrée de voitures ou de conteneurs à l'aide de camions et de palettes. Le blocage du site a été voté la veille pour une durée de 72 heures, en réplique à la réforme des retraites.

LE DÉPÔT PÉTROLIER DE VERN DÉBLOQUÉ


Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche a été débloqué par les forces de l'ordre mercredi matin, comme le relaie Ouest-France. Situé au sud de Rennes, il approvisionne les stations-service d'Ille-et-Vilaine, des Côtes-d'Armor, du Finistère, de la Mayenne, de la Sarthe et une partie de la Manche. Le balai des camions de livraison de carburant a pu reprendre immédiatement, après avoir été à l'arrêt depuis lundi.

TROIS MANIFESTANTS RELAXÉS POUR UN FEU DE POUBELLE


Jugés en comparution immédiate, deux femmes et un homme ayant participé à un rassemblement ont été relaxés mardi au tribunal de Paris. "Ce dossier est très symptomatique de ce que nous observons depuis quelques jours", avec "des personnes interpellées très souvent à tort" puis "remises en liberté sans aucune suite judiciaire", a jugé Me Raphaël Kempf, qui avait tancé un dossier "extrêmement flou et insuffisant", des "déclarations ahurissantes" voire "surréalistes" des policiers.

COMMENT S'ORGANISENT LES MANIFS SAUVAGES ?


Plusieurs rassemblements "sauvages" ont eu lieu depuis le rejet de la mention de censure contre le gouvernement, et par ricochet l'adoption de la réforme des retraites. On vous explique comment celles-ci s'organisent. 

Manifestations sauvages : comment s'organisent-elles ?Source : TF1 Info

L'ENTRÉE SUR MARSEILLE BLOQUÉE SUR L'A55


Les premières images des feux de palettes allumés par des manifestants opposés à la réforme des retraites, qui ont conduit à la fermeture de l'A55 dans un sens à Marseille.

Marseille : l'entrée de l'autoroute bloquéeSource : TF1 Info

L'ENTRÉE SUR MARSEILLE BLOQUÉE SUR L'A55


Des feux de palettes allumés par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont conduit à la fermeture de l'A55 dans un sens à Marseille, causant des difficultés de circulation pour entrer dans la deuxième ville de France. Les marins-pompiers présents sur place ont confirmé à l'AFP la fermeture de cette autoroute dans le sens Fos-sur-Mer/Marseille. La police est sur place, selon la préfecture de police.

DES STATIONS-SERVICE RÉQUISITIONNÉES DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE


La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a réquisitionné 11 station-services à destination des professions et des services prioritaires. Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, "le taux de rupture sur au moins un produit (gazole ou essence) est passé de 34% à 54% entre le 18 et le 21 mars".

DES MANIFESTANTS FORCENT LE TAPIS ROUGE DE SÉRIES MANIA


Le festival Séries Mania, qui se déroule au Nouveau Siècle à Lille, a été perturbé par une foule de manifestants opposés à la réforme des retraites. L'actrice Marcia Cross, célèbre pour son rôle de Bree Van De Kamp dans la série Desperate Housewives a été évacuée du tapis rouge alors qu'elle signait des autographes. Elle a été mise à l'abri.

EMMANUEL MACRON PARLE AUX FRANÇAIS


Le président Emmanuel Macron va s'adresser mercredi aux Français lors d'une interview télévisée très attendue, pour tenter d'"apaiser" la colère contre sa réforme des retraites adoptée au forceps et d'expliquer comment il entend surmonter cette crise sans changer son gouvernement ni s'en remettre aux électeurs.


Le chef de l'État, en retrait depuis janvier sur le dossier des retraites, répondra à 13H00, en direct à l'Élysée, aux journalistes Marie-Sophie Lacarrau de TF1 et Julian Bugier de France 2, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale jeudi.

TENSIONS À PARIS 


46 interpellations ont eu lieu dans la capitale, selon un bilan provisoire établi peu avant minuit, de source policière.

PARIS : TENSIONS À BASTILLE


Des petits groupes de manifestants se sont dispersés dans les rues adjacentes, notamment rue du Faubourg Saint-Antoine. De nombreuses poubelles sont brûlées.  

ARRESTATIONS À PARIS


Selon nos informations, la police avait procédé à 27 interpellations à 23:10 à Paris. 

TENSIONS À PARIS


La manifestation place de la République s'est tendue après le départ des organisations syndicales vers 20 heures, explique notre reporter. Plusieurs centaines de manifestants, souvent très jeunes, s'en sont pris aux forces de l'ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et ont mené plusieurs charges pour les faire reculer. La situation est redevenue plus calme à partir de 22 heures.

Une situation qui s'est calmée place de la RépubliqueSource : TF1 Info

ÉCHAUFFOURÉES A LILLE


Des échauffourées ont opposé mardi soir la police à quelque 250 jeunes, qui ont notamment brûlé quelques poubelles et brièvement perturbé le festival Series Mania, rapporte une source policière. Ces tensions ont éclaté à la suite d'un rassemblement contre la réforme des retraites débutée à 18 heures et qui a réuni environ 900 personnes. Vers 22 h 00, le calme était revenu, selon la source policière interrogée, qui ne faisait pas état dans l'immédiat d'interpellations ou dégâts majeurs.

TENSIONS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE 


À Paris, 3500 personnes se sont rassemblées Place de la République ce soir, selon la préfecture de police. Une manifestation émaillée de tensions, les forces de l'ordre ayant été notamment visées par des tirs mortiers d'artifice. À 22h10, elles avaient procédé à 11 interpellations, selon une source policière à LCI. 

SITUATION PLUS CALME PLACE DE LA RÉPUBLIQUE


Après de fortes tensions qui ont éclaté autour de 20 h 30, place de la République, à Paris, la situation semble s'être calmée. Selon la préfecture de Paris, plus de 3000 personnes étaient présentes à ce rassemblement intersyndical débuté à 18 heures contre la réforme des retraites.

Une situation qui s'est calmée place de la RépubliqueSource : TF1 Info

MOBILISATION AU MANS


Rendez-vous était donné à 19h au Mans, contre la réforme des retraites, adoptée par le Parlement lundi.

D'AUTRES RASSEMBLEMENTS À PARIS


Alors que la place de la République semble nasser par la police, bloquant des milliers de manifestants, d'autres se sont réunis ailleurs dans Paris pour continuer à montrer leur opposition à la réforme des retraites.

CHARGE POLICIÈRE À CLERMONT-FERRAND


Un rassemblement contre la réforme des retraites à Clermont-Ferrand s'est terminé par une charge policière.

DES MANIFESTATIONS UN PEU PARTOUT EN FRANCE


Des tensions entre manifestants et forces de l'ordre ont été observées à Paris. Mais ailleurs en France, d'autres villes sont également mobilisées ce soir avec notamment des "manifestations aux flambeaux". C'est le cas à Lille, Chambéry, à Grenoble, à Montpellier, au Mans, à Nancy, à Rennes ou encore à Nantes.

UNE FOULE COMPACTE, PLACE DE LA RÉPUBLIQUE


Alors des milliers de manifestants sont réunis place de la République à Paris, de premières tensions ont été observés entre eux et les forces de l'ordre, comme il est possible sur les images ci-dessous.

Milliers de manifestants place de la République à ParisSource : TF1 Info

DES ÉLUS ET ÉLUES AUX CÔTES DES MANIFESTANTS


Plusieurs parlementaires de gauche, à l'instar de la députée EELV Sandrine Rousseau ou l'élue LFI Clémentine Autain, ont participé à l'un des rassemblements parisiens contre la réforme des retraites.

PREMIÈRES TENSIONS À PARIS


Pour le 6e soir consécutif de mobilisation depuis le recours au 49.3, de premières tensions sont observées place de la République à Paris, alors que le rassemblement a débuté à 18 heures.

DES MILLIERS DE MANIFESTANTS À RÉPUBLIQUE À PARIS


Place de la République à Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés pour cette mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites. De premiers fumigènes et gaz lacrymogènes sont notés, sans que les policiers interviennent pour le moment.

NOUVELLE SOIRÉE DE RASSEMBLEMENTS


À Paris, une nouvelle soirée de rassemblements s'annonce, la 6e depuis le recours au 49.3 à l'Assemblée nationale. Un rassemblement intersyndical a débuté à 18 heures, place de la République. Une manifestation non-déclarée a par ailleurs été annoncée à partir de 18 heures devant l'Hôtel de ville.

Début du rassemblement parisien ce mardi 21 mars à RépubliqueSource : TF1 Info

CIRCULATION SNCF "PERTURBÉE" LE 22 MARS


Alors que le mouvement entre dans sa troisième semaine de grève reconductible à la SNCF, la circulation restera "perturbée" demain. 2 TER sur 3 sont prévus en moyenne partout en France. Plus de 4 TGV et Ouigo sur 5 sont annoncés et 3 Intercités sur 5 vont circuler. Aucun Intercité de nuit n'est prévu.

12.000 POLICIERS ET GENDARMES MOBILISÉS POUR JEUDI


Pour la 9e journée d'action nationale prévue ce jeudi 23 mars, le ministre de l'Intérieur a prévu la mobilisation de 12.000 policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris. Gérald Darmanin les a par ailleurs appelés à "ne pas répondre aux provocations de l'extrême- gauche" qui, selon lui, cherche "à déstabiliser l'État".

LE SOUTIEN DES PARLEMENTAIRES À LA MOBILISATION


Des parlementaires Nupes ont pris la parole pour appeler à la poursuite du mouvement contre la réforme des retraites, alors que le texte de la réforme des retraites a été adopté par le Parlement lundi.

DES COUPURES D'ÉLECTRICITÉ REVENDIQUÉES DANS LA RÉGION PARISIENNE


À la mi-journée, la CGT Énergies EDF-GDF  de l'ouest de l'Ile-de-France a revendiqué des coupures de courant visant les sièges de la Société générale, de la BNP et de la RATP. Des coupures ciblées auraient également concerné le tunnel de l'A86 à Fontenay-sous-Bois.

LE LOCAL D'UN DÉPUTÉ HORIZONS TAGUÉ À REIMS


À Reims, la permanence parlementaire du député Horizons (majorité présidentielle) de la Marne Xavier Albertini a été taguée dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué l'élu à l'AFP, confirmant une information du quotidien l'Union. "Casseur social", ont notamment inscrit les auteurs sur toute la largeur d’un des volets roulants, près d’un grand "A" cerclé rouge - en référence au mouvement anarchiste - selon une photographie transmise par le député.

DE NOUVELLES RESTRICTIONS LIÉES AU CARBURANT DANS LE VAR


À la suite d'un premier arrêté pris lundi interdisant la vente de carburants en jerricans ou en bidons, la préfecture du Var a décidé ce mardi de limiter la vente de carburants à 30 litres "pour les véhicules de particuliers" et à 120 litres "pour les véhicules poids lourds". Ces restrictions doivent durer jusqu'au 24 mars inclus. Par ailleurs, une file réservée à l'approvisionnement des services prioritaires a été instaurée dans cinq stations-service du département.


De premières situations de pénuries ont commencé à se déclarer, particulièrement dans le Sud-Est suite à la mobilisation dans les raffineries et du côté de certains dépôts pétroliers contre la réforme des retraites et l'utilisation du 49.3. 

140 ÉCOLES PARISIENNES FERMÉES LE 23 MARS, SELON LE SNUIPP-FSU PARIS


Selon un communiqué du SNUipp-FSU Paris, au moins 140 écoles parisiennes seront fermées le 23 mars, qui marquera la 9e journée de mobilisation intersyndicale. Le pourcentage de grévistes au sein de l'Académie est par ailleurs estimé à 70%. Le syndicat, qui est majoritaire dans la profession, appelle, en plus de la mobilisation le 23 mars, au rassemblement "dès ce soir, 18h à République". 

TRAFIC RATP TRÈS PERTURBÉ


Suite à l'appel à la mobilisation le 23 mars, la RATP a d'ors et déjà prévenu que le trafic serait très perturbé sur les réseaux RER et métro. Le trafic sera normal seulement sur les lignes automatiques, les 1 et 14. Le trafic sera très perturbé du côté du RER avec un train sur deux en moyenne pour les RER A et B.


Les prévisions du côté du métro parisien :

Ligne 1 : trafic normal.

Ligne 2 : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-10h et 16h30-20h

Ligne 3 : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-11h et 16h30-19h30

Ligne 3bis : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-10h et 16h30-20h

Ligne 4 : 3 trains sur 4 le matin, 2 trains sur 3 l’après-midi, normal le soir. En raison des travaux d’automatisation, la ligne sera fermée à 22h15

Ligne 5 : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-9h30 et 16h30-19h30

Ligne 6 : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-20h

Ligne 7 : 1 train sur 2.

Ligne 7bis : 1 train sur 2.

Ligne 8 : 1 train sur 3. Uniquement entre Reuilly Diderot et Créteil Pointe du Lac et entre Balard et Concorde, uniquement entre 6h-10h et 16h-20h

Ligne 9 : 1 train sur 2.

Ligne 10 : 1 train sur 2. Uniquement entre 6h30-9h30

Ligne 11 : 2 trains sur 3. Uniquement entre 6h-11h et 1 train sur 3 sur 16h30-19h30

Ligne 12 : 1 train sur 3. Uniquement entre 5h30-9h30 et 2 trains sur 3 entre 16h30-20h

Ligne 13 : 1 train sur 2 le matin, 1 train sur 3 l’après-midi. Uniquement entre 5h30-20h

Ligne 14 : trafic normal. En raison des travaux liés au prolongement, la ligne sera fermée à 22h.

MANIFESTATION D'ÉTUDIANTS DEPUIS L'INCINÉRATEUR D'IVRY-SUR-SEINE


Plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté mardi après-midi pour demander le retrait de la réforme des retraites au départ de l'incinérateur de déchets d'Ivry-sur-Seine, bloqué par des éboueurs.


Les manifestants, majoritairement des jeunes, ont défilé à partir de 15h00 sans heurts en direction du quai d'Austerlitz à Paris, encadrés par des forces de l'ordre en nombre, à l'appel de la coordination interfacs et de la coordination nationale étudiante.

"PLUS DE 1200 ACTIONS" NON DÉCLARÉES DEPUIS JEUDI


Selon un bilan dressé par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, "plus de 1200" manifestations non déclarées, "parfois violentes", se sont déroulées sur tout le territoire depuis jeudi, date de l'utilisation du 49.3 pour adopter la réforme contestée des retraites.


Dans un communiqué où il apportait son "total soutien" aux forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur a affirmé que "94 agents" avaient été blessés depuis jeudi. Alors que magistrats, avocats et politiques dénoncent des gardes à vue "arbitraires", il a souligné "l'indispensable proportionnalité de l'usage de la force et la nécessité de saisir immédiatement les inspections en cas de manquement à la déontologie".

"PERTURBER AU MAXIMUM L'ACTIVITÉ"


Après l'annonce de réquisitions de personnels pétroliers au dépôt de Fos-sur-Mer, plusieurs centaines de syndicalistes se sont mobilisés ce matin. Des incidents ont éclaté avec les forces de l'ordre. Cette après-midi, le calme est revenu, mais les syndicalistes sont toujours présents, comme le rapporte la journaliste de LCI, afin de "perturber au maximum l'activité". 

Duplex depuis le dépôt pétrolier de Fos-sur-MerSource : TF1 Info

LA GRÈVE DES ÉBOUEURS RECONDUITE


La CGT Services Publics a voté la reconduction de la grève des éboueurs cette après-midi. Celle-ci devrait durer jusqu'à lundi prochain. Actuellement, ce sont plus de 9000 tonnes de déchets qui s'entassent sur les trottoirs faute de ramassage, alors que des réquisitions ont été ordonnées par la préfecture de police.


Les centres de tri de déchets sont également touchés par le blocage. À Ivry, la grève a été reconduite jusqu'à jeudi inclus. À Issy, les adhérents de la CGT ont voté "à l'unanimité" la poursuite du mouvement pour 48h supplémentaires.

La grève des éboueurs reconduite jusqu'à lundi prochainSource : TF1 Info

CIRCULATION ROUTIÈRE ENTRAVÉE


Plusieurs actions de ralentissement du trafic routier ont été mises en place. Dans les Yvelines, ce sont quinze véhicules ENEDIS qui ont ralenti la circulation sur la RN10 dans le sens Paris province.

NOUVEAUX APPELS À MANIFESTATION


Pour la 6e soirée consécutive de mobilisation suite au déclenchement du 49.3, un nouvel appel à manifestation a été lancé à Paris et rapporté par Attac. Le rassemblement a été déclaré à 18h, place de la République. Une manifestation non déclarée est également prévue à partir de 18 heures devant l'Hôtel de ville.

LE POINT SUR LA PÉNURIE DE CARBURANTS


La contestation contre la réforme des retraites commence à menacer l'approvisionnement des stations-service. Au niveau national, environ 12% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6% à sec. Plus de précisions dans l'article ci-dessous.

NOUVEAUX BLOCAGES DE DÉPÔTS PÉTROLIERS


De nouveaux blocages concernant des dépôts pétroliers se déclarent un peu partout en France, en contestation avec la réforme des retraites et le recours au 49.3, et alors que le gouvernement a décidé de premières réquisitions près de Marseille.


Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, est ainsi occupé par une cinquantaine de manifestants GCT et FO, selon une responsable FO. Dans la région lyonnaise, la raffinerie TotalEnergies à Feyzin a cessé les expéditions. D'après FO, les cuves de stockages sont proches d'être remplies, ce qui pourrait entraîner un arrêt de la production cette après-midi. Les expéditions sont également bloquées à la bio-raffinerie de La Mède, rapporte TotalEnergies.


Le dépôt pétrolier de Lorient, dans le Morbihan, a de son côté été débloqué par les forces de l’ordre en fin de matinée.

PROTESTATIONS À MARSEILLE


Des agents portuaires et dockers sont rassemblés depuis ce mardi matin devant le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône à Marseille, selon La Provence. Ils sont allumé un feu de pneus devant le bâtiment, libérant un large panache de fumée noire. 

BLOCAGES EN NORMANDIE


Les entrées du centre technique communautaire (Cetco) du Havre, qui gère ordures ménagères et eaux usées, sont toujours bloquées mardi matin, ainsi que le port et la zone industrielle, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, a constaté l'AFP. Environ 70 grévistes de plusieurs syndicats et plusieurs secteurs ont allumé des feux de palettes au petit matin devant le bâtiment pour protester contre cette réforme adoptée la veille au Parlement, faisant valoir la pénibilité de leurs métiers. 


Les poubelles, dont le ramassage des déchets est bloqué depuis le 7 mars, s'entassent au coin des rues havraises. La zone industrielle du Havre était également entièrement bloquée mardi matin, selon un journaliste AFP. 


Le terminal ferry du port de Ouistreham a aussi été bloqué mardi vers midi, d'après Gaëlle Lemeltier, de l'UD14 CGT. La préfecture du Calvados a confirmé le blocage "sans violences".

FOS-SUR-MER : TROIS CRS "SÉRIEUSEMENT BLESSÉS"


Des incidents ont éclaté mardi en fin de matinée avec des affrontements entre forces de l'ordre et plusieurs centaines de syndicalistes, faisant trois blessés sérieux parmi les CRS, devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme des retraites.


À la mi-journée, ce face à face tendu se poursuivait. Selon la Préfecture de police, trois des CRS sur place ont été "sérieusement blessés", dont deux au moins ont été transférés à l'hôpital de Martigues.

ENQUÊTE ADMINISTRATIVE OUVERTE APRÈS LE COUP DE POING D'UN POLICIER


Au total, 287 personnes, dont 234 à Paris, ont été interpellées lundi soir en France lors d'une cinquième soirée consécutive de manifestations spontanées contre l'usage du 49.3. Au cours de cette soirée, une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux montre un policier qui assène un coup de poing au visage d'un manifestant. 


Le préfet de police, qui a reconnu que le geste paraissait sur les images "inadapté", a indiqué avoir demandé l'ouverture d'une enquête administrative pour établir le déroulé des faits. 

DES RASSEMBLEMENTS ÉMAILLÉS DE VIOLENCES


La décision du gouvernement de recourir au 49.3 jeudi ne passe pas. De nombreux rassemblements, souvent hors du contrôle des syndicats, ont eu lieu un peu partout en France. Certains de ces regroupements s'accompagnent de heurts et de violences.

CELLULE DE CRISE DÉCLENCHÉE À PARIS


La maire de Paris Anne Hidalgo a actionné la cellule de crise de la ville, "compte tenu du contexte", a annoncé la municipalité dans un communiqué. "Elle se réunira tous les jours et permettra, sous l'autorité de la Maire de Paris, de faire le point sur la situation en présence des adjoints à la Maire, des maires d'arrondissements et de la Secrétaire générale de la Ville", indique-t-elle.


Son objectif est "d'identifier et de prioriser les actions à engager et de prendre les décisions qui s'imposent afin d'assurer la continuité des services publics pour les Parisiennes et les Parisiens et les en informer en temps réel". Par ailleurs, la maire "appelle au calme et exhorte le gouvernement à retirer sa réforme et engager le dialogue avec les partenaires sociaux".

FOS-SUR-MER


Des incidents ont éclaté mardi en fin de matinée devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme des retraites.


Plusieurs centaines de syndicalistes, principalement de la CGT, s'étaient rassemblés devant le dépôt "en soutien" aux grévistes réquisitionnés, bloquant un des accès du site et allumant des feux de palettes.


En fin de matinée, les protestataires ont voulu se diriger vers un autre accès, par lequel des camions citernes étaient en train de pénétrer dans le dépôt. Mais celui-ci était protégé par des CRS et un face à face tendu s'est ensuivi, avec des échanges de jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes qui ont fait reculer les protestataires. À la mi-journée, ce face à face tendu se poursuivait.

Tensions à Fos-sur-mer après les réquisitionsSource : TF1 Info

DEPUIS JEUDI, "PLUS DE 1200" MANIFESTATIONS NON DÉCLARÉES



Selon le ministre de l'Intérieur, policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers "ont fait face, jusqu'à présent, à plus de 1200 actions non déclarées, souvent violentes telles que des tentatives d'incendie de sous-préfectures et préfectures, des atteintes à des hôtels de ville ou à des permanences parlementaires, des blocages d'axes de circulation".


Gérald Darmanin apporte par ailleurs son "total soutien" aux forces de l'ordre mobilisées face au mouvement contre la réforme des retraites, dans un communiqué. Il a affirmé que "94 agents" avaient été blessés depuis jeudi et annoncé qu'il se rendrait dans l'après-midi au "chevet des policiers blessés à Paris".


Le ministre a fait valoir que les forces de l'ordre avaient fait face "à une multiplicité d'actions non déclarées (plus de 1200) souvent violentes tels que des tentatives d'incendie de sous-préfectures et préfectures, des atteintes à des hôtels de ville ou des permanences parlementaires, des blocages d'axes de communication". Il a "rappelé aux responsables de forces de l'ordre leur nécessaire action pour garantir l'intégrité physique des agents du ministère de l'Intérieur".

TRAFIC PERTURBÉ SUR LES ROUTES


En Bretagne, le trafic routier a été perturbé dans la matinée par plusieurs blocages, selon Bison Futé, notamment sur les périphériques rennais et nantais, ou encore à Laval, Vannes et Brest. La circulation a aussi été perturbée dans la matinée autour de l'agglomération de Lyon en divers points lors de distributions de tracts. Le périphérique de Villeurbanne a aussi été touché.


Dans le Cantal, une cinquantaine de militants en intersyndicale ont organisé un barrage filtrant sur la RN122 à proximité du tunnel du Lioran, selon un correspondant de l'AFP. Quant à la Moselle, une opération péage gratuit a été lancée : une soixantaine de manifestants ont investi à 07H00 le péage de Saint-Avold sur l'A4 pour lever les barrières et distribuer des tracts, une action menée pendant un peu plus de deux heures à l'appel de l'intersyndicale (CFDT, FO, CGT, FSU, CFTC). Certains automobilistes donnaient un peu d'argent pour alimenter les caisses de grève.

PERTURBATIONS DANS LES TRANSPORTS


Dans le Sud-Ouest, la ligne de train entre Pau et Bordeaux a été bloquée dans la matinée par un peu plus de 150 manifestants qui ont pénétré sur les voies dans la banlieue de Pau pour empêcher le départ d'un train, selon la CGT. Les forces de l'ordre sont intervenues. "On veut montrer que partout, on a les moyens d'intervenir sur les outils de travail et que ceux qui font tourner la France peuvent la bloquer", a expliqué à l'AFP Dimitri Desurmon, secrétaire général de la CGT à Pau, qui a déploré l'usage de gaz lacrymogène pour déloger les manifestants. 


À Lyon, environ 150 manifestants ont envahi les voies en gare de Perrache, dans le calme. À La Rochelle, un dépôt de bus de la ville a été bloqué, perturbant la circulation de plusieurs lignes, selon la régie de transports RTCR.

LE POINT SUR LES CARBURANTS


Près de 54% des stations-service des Bouches-du-Rhône manquaient d'un type de carburant, et 41% sont à sec mardi, selon des données publiques analysées par l'AFP. Les pénuries touchent particulièrement le Gard et le Vaucluse, où les préfectures ont décidé de limiter les ventes de carburants, jusqu'à jeudi inclus, à 30 litres par véhicule.


Au niveau national, environ 12% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6% à sec. Dans les trois raffineries de TotalEnergies, sur les 298 opérateurs postés mardi matin, 36% sont en grève, selon la direction.

TENSIONS À FOS-SUR-MER


La tension monte d'un cran au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer où des réquisitions ont été décrétées. La situation se tend entre les forces de l'ordre et les grévistes. Selon le journal local Var-Matin, des CRS ont gazé des militants de la CGT venus tenter d'empêcher les files de camions-citernes faisant la queue pour venir s'approvisionner d'accéder au site.

UNE OPÉRATION "VILLE MORTE" À NANTES


Une énorme opération de blocages simultanés s'est déroulé à Nantes mardi. Le périphérique a été bloqué en trois points et dans les deux sens à partir de 7h. "En heure de pointe, c'est toute la ville, même au centre de Nantes, jusqu'à l'extérieur de son agglomération dont les flux ont été paralysés", revendiquent des activistes opposés à la réforme. D'autres opérations de ce type ont eu lieu à Lyon et Grenoble.

LA MISE AU POINT DE LA PRÉFÈTE DU BAS-RHIN


La préfète du Bas-Rhin a appelé à respecter "les règles élémentaires de l'état de droit"au sujet des manifestations, dans un communiqué. Elle rappelle notamment que "les manifestations doivent être systématiquement déclarées en préfecture trois jours francs avant", soulignant que toutes celles "déclarées relatives à la contestation de la loi retraite se sont déroulées sans aucun incident". "La présence des forces de l'ordre a permis de sécuriser les manifestations afin d'assurer le libre exercice du droit constitutionnel à manifester", écrit-elle par ailleurs, avant de "condamner à nouveau les menaces de mort proférées par certains manifestants à l'égard des autorités et des forces de l'ordre".

PARIS : "PAS D'INTERPELLATIONS INJUSTIFIÉES" POUR LE PRÉFET DE POLICE


Le préfet de police Laurent Nuñez a affirmé mardi qu'il n'y avait "pas d'interpellations injustifiées" à Paris dans le cadre de la mobilisation contre l'emploi du 49.3 pour faire adopter la réforme contestée des retraites. "Il n'y a pas d'interpellations injustifiées, je ne peux pas laisser dire ça", a-t-il déclaré sur BFMTV, alors que syndicats d'avocats, de magistrats et des politiques de gauche ont dénoncé des gardes à vue "arbitraires".


"On interpelle pour des infractions qui, à nos yeux, sont constituées" et, une fois le placement en garde à vue décidé par un officier de police judiciaire (OPJ), "nous avons 48 heures pour essayer de matérialiser l'infraction, c'est court", a insisté le préfet de police. "Quand on arrive au bout des 48 heures, parfois on n'a pas caractérisé l'infraction, on est dans un État de droit, c'est heureux et à ce moment-là, il n'y a pas de poursuites", a poursuivi Laurent Nuñez.

LA MISE EN GARDE D'AMNESTY INTERNATIONAL


L'ONG Amnesty International a "alerté sur le recours excessif à la force et aux arrestations abusives" par les forces de l'ordre dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites, remontant aux premières mobilisations en janvier, dans une série de Tweets. 


Elle a relevé entre autres des "utilisations abusives des matraques", "de lacrymogènes", "de grenades de désencerclement", et des "arrestations abusives", la dernière en date remontant selon elle au jeudi 16 mars, y voyant "des atteintes sérieuses au droit de manifester". 


 "Alors que de nouvelles manifestations sont attendues dans toute la France, nous rappelons que les autorités françaises doivent :️ veiller à ce que le droit de manifester soit respecté et garanti, assurer la sécurité des manifestants en évitant de recourir à une force excessive", écrit l'association.

DANS L'AIN, ACCÈS BLOQUÉ À LA CENTRALE NUCLÉAIRE DU BUGEY


L'accès à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) est bloqué mardi matin par les salariés s'opposant à la réforme des retraites, a-t-on appris de sources concordantes. Les grévistes, entre 300 et 400 selon le secrétaire du CSE Christophe Paul (CGT), laissent passer seulement le personnel d'astreinte dédié aux activités liées à la sûreté.


La direction de la communication a confirmé le blocage, sans donner de chiffre, insistant sur le fait que "le respect de la sûreté des installations" était assuré. "C'est la première fois qu'on bloque l'accès au site de l'extérieur depuis le mouvement contre la réforme des retraites", a précisé à l'AFP Christophe Paul. Selon le responsable syndical, l'action mardi n'affecte pas la production de la centrale, qui emploie 1200 salariés et 600 sous-traitants.

BLOCAGE À FOS-SUR-MER


Une file d'une centaine de véhicules de la CGT est en train de bloquer les entrées et les sorties du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, d'après le journal local La Provence. 

QUATRE INTERPELLATIONS DANS LES ARDENNES


Quatre personnes ont été interpellées dans la soirée de lundi dans les Ardennes, a déclaré la préfecture dans un communiqué. "En marge" des manifestations déclarées, "des individus se livrent collectivement à des actes de violence et de malveillance, qui se traduisent notamment par des destructions de biens, et des incendies de mobiliers urbains", a-t-elle fustigé. "Les forces de l’ordre sont mobilisées pour lutter contre ces exactions inadmissibles", ont assuré les autorités.

GRÈVE DES ÉBOUEURS : 674 AGENTS RÉQUISITIONNÉS À PARIS


La préfecture de police avait décidé de réquisitionner la direction de la propreté et de l'eau de la ville de Paris le 16 mars dernier, "pour sauvegarder la salubrité publique", des réquisitions qui ont "permis la mise en place d'un service minimum", a-t-elle indiqué dans un communiqué


Depuis jeudi, "674 agents ont été visés par des réquisitions", ainsi que "11 sociétés en régie ou concessionnaires", tandis que "206 camions ont pu être mis en service", a-t-elle affirmé. Enfin, quatre centres de tri de déchets "ont fait l'objet d'un déblocage par les forces de l'ordre" pour que les véhicules puissent sortir.

"ÉVITER TOUT USAGE EXCESSIF DE LA FORCE"


Le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association, Clément Voule, a appelé sur Twitter l'exécutif à "éviter tout usage excessif de la force" dans l'encadrement des manifestations contre la réforme, des mobilisations qu'il dit "suivre de près". "J’appelle les autorités à ouvrir des négociations avec les manifestants pour éviter toute détérioration", a-t-il ajouté, en identifiant Emmanuel Macron dans son message.

LA PERMANENCE LR D'AMIENS VANDALISÉE


La permanence du parti Les Républicains a été vandalisée lundi soir lors d'une manifestation contre l'adoption de la réforme des retraites après le recours à l'article 49.3 de la Constitution, a appris mardi l'AFP auprès du parti et de la préfecture. "Ils ont pris des poubelles et explosé notre devanture", a expliqué à l'AFP Jean-Marc Albert, secrétaire départemental adjoint du parti. "Puis ils ont déversé plein de choses dans la permanence", a-t-il ajouté, précisant qu'une plainte doit être déposée mardi. 


Selon la préfecture de la Somme, 480 personnes se sont rassemblées lundi soir à Amiens avant de déambuler dans le centre-ville. "Un groupe d'individus hostiles a pris pour cible la permanence LR et malgré l'intervention de la BAC (brigades anticriminalité) et l'usage de gaz lacrymogènes, la vitrine a été brisée", indique la préfecture. Une personne a été interpellée. 

MOBILISATION À RENNES APRÈS TROIS DÉTENTIONS PROVISOIRES


Un rassemblement est prévu ce mardi à 14h devant le tribunal judiciaire de Rennes, en soutien à trois personnes placées en détention provisoire et qui doivent passer en comparution immédiate ce mardi après-midi. Selon Ouest-France, trois personnes avaient été incarcérées après des violences qui ont émaillé la nuit du 16 mars, après l'annonce du recours au 49.3 par le gouvernement.

LA CGT PROMET DE NOUVELLES COUPURES "CIBLÉES"


La CGT Énergie (FNME-CGT) a promis mardi de nouvelles "coupures ciblées" dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, au lendemain de son adoption au Parlement.


"On ira encore aussi vers des coupures, des coupures ciblées, ce qu'on appelle nous la sobriété énergétique, parce que ça, en soi, c'est s'attaquer au capital, à ceux qui nous gouvernent, à ceux qui sont pour la loi", a déclaré le secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier, lors d'une visite mardi matin sur le piquet de grève de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord). "On va leur montrer qu'on est mobilisés et qu'on est déterminés", a-t-il ajouté. "La colère est grande". 

LE POINT SUR LA CIRCULATION DANS LES TRANSPORTS


Dans les transports, il faudra encore attendre pour les prévisions de circulation pour la journée de jeudi, en cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme, a indiqué sur France Inter le ministre des Transports Clément Beaune. D'ici là, "il y a aujorud'hui et demain quelques perturbations dans un certain nombre de secteurs, par exemple dans l'aérien à l'aéroport d'Orly et de Marseille, on doit annuler 20% de nos vols", a-t-il relevé. Pour jeudi, elles devraient être "sans doute un peu plus dégradées". 

BRETAGNE : LE DÉPÔT DE VERN TOUJOURS BLOQUÉ


Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, était toujours occupé mardi matin par des manifestants opposés à la réforme des retraites, tandis que le trafic routier était perturbé en Bretagne par des blocages, a-t-on appris de source syndicale et par Bison Futé.


En Bretagne, comme lundi matin, le trafic routier était perturbé par plusieurs blocages en raison de "manifestations sociales", selon Bison Futé, notamment sur le périphérique rennais et nantais, ou encore à Laval, Vannes et Brest.


À Rennes, il y a "des difficultés de circulation en cours sur la rocade et ses abords", a indiqué sur Twitter la préfecture d'Ille-et-Vilaine, qui conseille aux automobilistes "d'éviter le secteur". À environ cinq kilomètres plus au sud, le dépot de Vern-sur-Seiche était toujours à l'arrêt et inaccesible aux camions. 

FOS-SUR-MER


La préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté de réquisition pour "le personnel strictement nécessaire à la sécurité du site, le déstockage du carburant et le chargement des expéditions" ainsi qu'un arrêté interdisant la vente à emporter en jerrycan au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, a appris TF1-LCI.

CARBURANTS : POURQUOI LE SUD EST-IL DAVANTAGE TOUCHÉ ? 


Le département des Bouches-du-Rhône est le plus concerné par des pénuries de carburants, liée à la mobilisation contre la réforme des retraites. Mais pourquoi ? Éléments d'explications dans cette chronique.

LCI - Carburants : pourquoi le Sud est-il touché le premier ?Source : TF1 Info

LE BILAN DES INTERPELLATIONS DE LA NUIT


Près de 300 personnes (287), dont 234 à Paris, ont été interpellées lundi soir en France lors de manifestations contre l'adoption de la réforme des retraites après le recours au 49.3, a appris mardi de source policière l'AFP, une information confirmée à TF1-LCI. 


À Paris, où les manifestants par petits groupes mobiles ont déambulé dans les arrondissements du centre en brûlant poubelles, vélos et divers objets. Les sapeurs-pompiers sont intervenus 240 fois, selon cette source policière


Sur un plan national, on dénombre 53 interpellations et 16 policiers légèrement blessés, mais aussi des dégradations, incendies de poubelles et jets de projectiles et mortiers à Lyon, Rennes, Toulouse, Saint-Etienne, Lille, Nîmes, Nantes, Montpellier... Plus de 30 actions ont été recensées.

RÉQUISITIONS : "IL Y EN AURA D'AUTRES"


"Des réquisitions sont en cours depuis hier soir à Fos-sur-Mer, (...) et il y en aura d'autres, partout où c'est nécessaire à chaque fois que l'on constatera que les blocages des raffineries et des dépôts empêchent d'alimenter les stations service", a annoncé sur RTL le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. 


"On différencie le mouvement social encadré par les syndicats, avec les manifestations, et des blocages et scènes de tensions, auxquelles on a pu assister hier soir", a-t-il poursuivi. "Manifester, faire grève, c'est un droit constitutionnel que l'on respecte. Bloquer, casser, aller hurler dans les rues de Paris 'tout le monde déteste la police', ce n'est pas tout à fait la même chose", a aussi fustigé Olivier Véran, évoquant "une dizaine de policiers blessés dans les rues de Paris". 

SCÈNES DE TENSION DANS LES RUES


Lundi soir, des poubelles renversées et brûlées, des barricades, des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, et des fumigènes ont marqué certaines des manifestations qui ont éclaté spontanément un peu partout en France après l'adoption de la réforme.


Les mêmes scènes de tension se sont reproduites dans plusieurs grandes villes, comme à Lyon, Nantes, Rennes, ou Strasbourg où quelque 2000 personnes ont manifesté, selon la préfecture. À Donges, en Loire-Atlantique, les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de lundi à mardi pour débloquer le terminal pétrolier, occupé depuis une semaine par des grévistes, a constaté un photographe de l'AFP sur place.


Une source proche des grévistes jointe par l'AFP avant la fin de l'intervention a fait état "d'affrontements" dans la nuit. À Paris, peu après 00H30, 171 personnes avaient été interpellées à Paris, selon une source policière.

LE PORT PÉTROLIER DE DONGES ÉVACUÉ


Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de lundi à mardi pour débloquer le terminal pétrolier de Donges (Loire-Atlantique) qui était occupé depuis une semaine par des grévistes, a constaté un photographe de l'AFP. Selon une source de la CGT à l'AFP, le port pétrolier a été évacué en moins de 2 heures pour faciliter un déchargement d'une cargaison de gasoil.


Les gendarmes mobiles ont démarré leur intervention vers 02H00 du matin, a-t-on appris auprès de la même source. Ils ont, à l'aube, sécurisé la zone en éteignant notamment des feux allumés par les manifestants, a vu un photographe de l'AFP. 


Vers 04h30, plus aucun manifestant n'était présent sur le site, selon le photographe. Une source proche des grévistes jointe par l'AFP avant la fin de l'intervention a fait état "d'affrontements" dans la nuit.

RÉQUISITIONS DE PERSONNEL À FOS-SUR-MER


Le ministère de la Transition énergétique a annoncé mardi la réquisition de "trois salariés par relève" au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer "face à l'aggravation des tensions d'approvisionnement dans les Bouches-du-Rhône", conséquence des grèves contre la réforme des retraites.


"La réquisition est valable pendant 48h en tant que de besoin, à compter du 21 mars" et concerne "des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt" qui approvisionne la région PACA et l'Est de la région Occitanie en carburants, a précisé le ministère dans un communiqué.

TENSIONS


L'adoption lundi de la réforme des retraites a provoqué de nombreuses manifestations dans toute la France. On fait le point sur ce qu'il s'est passé ce lundi soir dans plusieurs villes : 

BILAN DES MANIFESTATIONS


Plusieurs manifestations ont éclaté en France ce lundi soir après l'adoption de la réforme des retraites au Parlement, à la suite du rejet de deux motions de censure à l'Assemblée nationale. 


À Paris : moins d'un millier de personnes se sont d'abord rassemblée place Vauban et ont allumé quelques feux de poubelle en essayant de se diriger vers l'Assemblée nationale. Par la suite, de petits groupes, au gré d'appels sur les réseaux sociaux, se sont rendus dans les secteurs d'Odéon, puis Saint-Lazare, Opéra, Châtelet, République et Bastille. Sur leurs trajets, des feux de poubelles ont été allumés et de trottinettes et des vélos ont été renversés mais aucune dégradation importante n'a été recensée. 2000 policiers et gendarmes ont été mobilisés face à des manifestants assez jeunes. À 23h30, 142 personnes ont été interpellées.


À Lyon : entre 500 et 600 personnes se sont rassemblées vers 20h dans le 3e arrondissement de la capitale des Gaules. Des dégradations de mobilier urbain ont été observées avant que les manifestants soient dispersés, donnant lieu à des jets de projectiles sur les forces de l'ordre. En fin de soirée, un groupe d'une centaine de personnes était encore présent sur la presqu'île. Trois interpellations ont eu lieu. 


Strasbourg : 2000 personnes ont été comptabilisées au plus fort de la mobilisation ce lundi soir et 5 individus ont été interpellés. De nombreuses dégradations et jets de projectiles sont à déplorer. 


Rennes : selon la préfecture, entre 300 et 500 jeunes se sont mobilisés dans les rues de la ville. Des feux ont été allumés avant d'être maîtrisés et des dégradations ont eu lieu, visant notamment une agence immobilière. Les forces de l'ordre ont essuyé des jets de projectile. 


Des tensions ont également été recensées à Nantes et à Toulouse

142 INTERPELLATIONS À PARIS


Au moins 142 personnes ont été interpellées à Paris, où plusieurs manifestations spontanées se sont déroulées contre la réforme des retraites, après le rejet des motions de censure à l'Assemblée et l'adoption de la réforme par le Parlement. Près de 2000 forces de l'ordre sont engagées sur le terrain. 

MANIFESTATIONS SPONTANÉES PARTOUT EN FRANCE


Outre Paris et Strasbourg, des manifestations ont été spontanément organisées dans plusieurs villes de France. À Dijon, environ 200 personnes ont manifesté, certains, masqués et souvent cagoulés, scandant : "on déteste la police". La manifestation a été dispersée vers 21h et la police a procédé à deux interpellations.


À Lyon, environ 500 manifestants, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblés vers 20h30 place Guichard et s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des jets de projectiles, avant de se disperser en plusieurs groupes dans différents quartiers. Un premier bilan de la préfecture a fait état de deux interpellations. 


Même bilan provisoire de deux interpellations à Saint-Etienne, tandis qu'à Voiron, dans l'Isère, la permanence de la députée Renaissance Élodie Jacquier-Laforge a été vandalisée, selon la préfecture. Les manifestants étaient aussi plusieurs centaines à Lille devant la préfecture, où ils ont sifflé et hué en apprenant le rejet de la motion de censure. "Ça va péter", ont-ils scandé, "Louis XVI on l'a décapité, Macron on va recommencer."

LA CFDT CRAINT DES VIOLENCES


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, craint des débordements dans les rues. "Le choix" du gouvernement d'imposer un 49.3 "est de laisser la rue à la radicalité", déplore-t-il sur LCI.

CINQ INTERPELLATIONS À STRASBOURG


Selon la préfecture, environ 2000 personnes ont manifesté à Strasbourg au plus fort du cortège. Elles se sont rassemblées dans un premier temps place Kléber. Cinq d'entre elles ont été interpellées.


Plusieurs manifestants ont commis des dégradations sur les quais de long de l'Ill. La façade d'une banque a été caillassée et taguée, la plupart des poubelles sur ce quai ont été incendiées et des panneaux publicitaires et des abribus ont été brisés.

LES MANIFESTANTS DÉNONCENT "UNE ACCUMULATION"


Depuis le début de la soirée, par petits groupes, les manifestants déambulent dans le centre de Paris, renversant sur leur passage trottinettes électriques et vélos, ou mettant le feu à des poubelles. Ils se livrent au jeu du chat et de la souris avec les policiers.


"On entend que les jeunes ne sont pas mobilisés. Nous voilà. C'est pour les retraites et pour le reste. C'est un tout, une accumulation", a expliqué à l'AFP une étudiante désirant rester anonyme, la manifestation n'étant pas déclarée. Pour tenter de les dissuader de poursuivre leur périple, les forces de l'ordre ont employé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes.

Urgent

101 INTERPELLATIONS À PARIS


Selon une source policière à TF1-LCI, 101 personnes ont désormais été interpellées à Paris en marge des rassemblements.

ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE


Après le Gard, le Vaucluse et le Var, au tour des Alpes-de-Haute-Provence de restreindre la vente de carburants. Dès ce mardi à 8h, et jusqu'à vendredi à 18h,  l'achat de carburant est limité à 30 litres pour les véhicules particuliers. La vente de carburants "dans des récipients transportables manuellement" est également interdite.

TENSIONS À PARIS, FEUX DE POUBELLES À RENNES


Les tensions se multiplient dans plusieurs villes de France, comme à Paris ou à Rennes. Des cordons de policiers et de gendarmes tentent de remettre de l'ordre, en procédant parfois à de rugueuses interventions, notamment dans la capitale.

Réforme des retraites : tensions en cours à Paris et à RennesSource : TF1 Info

SELON LES SYNDICATS, "RIEN N'EST JOUÉ"


La Fédération syndicale unitaire (FSU) estime que "rien n'est joué", malgré l'adoption de la réforme au Parlement. Elle appelle le président de la République à ne pas promulguer la loi.


La FSU souhaite "une journée de grève et de manifestations puissante jeudi". "Le mouvement social est plus légitime que jamais à contester une loi passée en force, sans majorité à l'Assemblée nationale et malgré la très vive opposition qu'elle rencontre dans la population."

TENSIONS À PARIS


Les esprits s'échauffent à Paris. Les forces de l'ordre mobiles tentent de disperser les manifestants, qui se sont réunis spontanément après l'échec des motions de censure.

Réforme adoptée : nouvelles tensions à ParisSource : TF1 Info

MANIFESTATION À PARIS


Un cortège d'une centaine de personnes, jeunes pour la plupart, a parcouru peu après 21h la rue Réaumur et rue Montmartre à Paris, renversant les poubelles des commerçants, selon l'AFP. Ils étaient suivis par les policiers de la BRAV-M en moto.

70 INTERPELLATIONS À PARIS


Selon une source policière à TF1-LCI, 70 personnes ont été interpellées en marge des manifestations à Paris.

DÉGRADATIONS À STRASBOURG


De nouvelles dégradations ont été commises en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites ce lundi soir à Strasbourg, feux de poubelles, vitrine caillassée et panneaux publicitaires brisés, a constaté un journaliste de l'AFP.


Un gros millier de personnes se sont rassemblées dans un premier temps place Kléber, en plein cœur de la capitale alsacienne. Les manifestants ont vigoureusement sifflé et hué à l'annonce du rejet d'une motion de censure contre le gouvernement. Les manifestants ont allumé des fumigènes et scandé "Nous aussi on va passer en force" avant de se mettre en mouvement.

Frederick FLORIN / AFP

FEUX DE POUBELLES À PARIS


À Paris, les manifestants ont allumé des feux de poubelles Boulevard des Italiens, à proximité de l'Opéra. Les pompiers tentent de les éteindre.

Retraites : des feux de poubelles à Paris, les pompiers tentent de les éteindreSource : TF1 Info

"COMPLIQUÉ DE REPARTIR COMME SI DE RIEN N'ÉTAIT"


"Cela va être compliqué de repartir comme si de rien n'était" dans les relations avec le gouvernement, note Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur LCI. "Cela ne marchera pas comme ça, nous serons beaucoup plus exigeants sur la méthode et le contenu." Il ne demande toutefois pas le départ d'Élisabeth Borne de Matignon.

LA RÉFORME ? "UN IMPÔT SUR LE TRAVAIL"


"Cette réforme est un impôt sur le travail quand on refuse de le faire sur les revenus du patrimoine ou du capital", dénonce Laurent Berger sur LCI. "Le gouvernement se prive d'autres sources de revenus pour financer le bien commun. Et c'est une blague : on parle de 10 milliards d'euros. Cet objectif, c'est un naufrage."

FEUX DE POUBELLES


Plusieurs feux de poubelles ont été allumés à Paris par des manifestants opposés à la réforme des retraites. Des restaurateurs munis d'extincteurs, puis des pompiers, tentent de les éteindre.

LAURENT BERGER REDOUTE UNE MONTÉE DU RN APRÈS LA CONTESTATION


"Je redoute que le Rassemblement national exploite" cette contestation contre la réforme des retraites, explique Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur LCI. "Je crains que, tapi dans l'ombre, en étant porteur de son idéologie mortifère, le RN prospère. Je crains que ce ressentiment fasse qu'il prospère encore. Il faut agir."

MOTION DE CENSURE : "CE N'EST PAS UN VOTE SUR LA LOI"


"Le 49.3 est un vote sur la confiance dans un gouvernement. C'est légal, la loi a été adoptée, mais ce n'est pas un vote sur la loi", martèle Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur LCI. "C'était : faut-il renverser le gouvernement ? Ce sont d'autres choix. Jeudi dernier, il n'y avait pas la majorité."

LES SYNDICATS "PAS COMPTABLES" D'ÉVENTUELLES VIOLENCES


"Depuis début janvier, il n'y a pas eu de violence", se réjouit Laurent Berger. "Nous ne serons pas comptables de ce qui va se passer dans les jours prochains, qui ne seraient pas sous mot d'ordre syndical d'appel à manifester."

LAURENT BERGER SUR EMMANUEL MACRON : "QU'IL NE PROMULGUE PAS CETTE LOI"


"Il faut que le président de la République parle pour dire que l'on repart de zéro et que l'on refasse une réforme des retraites digne de ce nom", demande sur LCI Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. "J'attends de lui qu'il retire cette loi, qu'il ne la promulgue pas."

"DEUX VOIES" POUR FAIRE ÉCHOUER LA RÉFORME


"Il y a deux autres voies sur la table" pour faire échouer cette réforme, assure Laurent Berger sur LCI, secrétaire général de la CFDT. "D'abord le Conseil constitutionnel, la CFDT déposera des arguments. Et puis le référendum d'initiative partagé, déposé par des groupes parlementaires. Si c'est validé par le Conseil constitutionnel, il faudra convaincre un maximum de nos concitoyens."

"LA COLÈRE EST LÀ"


"Oui, les violences m'inquiètent", reconnaît sur LCI Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. "La colère est là, des formes de radicalité peuvent s'exprimer. Tous ces salariés, qui se sont mobilisés depuis janvier, je crains un ressentiment durable. Comment va-t-il s'exprimer dans les entreprises et dans les urnes ? C'est un vrai sujet."

"LA PLUS CRISE POLITIQUE DEPUIS 30 ANS POUR 10 MILLIARDS D'EUROS"


Cette réforme est "rejetée par la majorité de l'opinion, et il n'y a pas eu un vote clair de l'Assemblée nationale", insiste Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur LCI. "On est en train de laisser la plus grande crise sociale de ces 10 dernières années, et la plus grande crise politique de ces 30 dernières années, pour 10 milliards d'euros."

"CE SOIR, LE CHOIX EST DE LAISSER LA RUE À LA RADICALITÉ"


"Si le président ne retire pas cette réforme, elle sera appliquée", déplore Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur LCI. "Cela va provoquer un profond ressentiment et une colère dans le monde du travail. Il y avait jusqu'alors une profonde détermination. Ce soir, le choix est de laisser la rue à la radicalité. C'est dangereux."

"CETTE RÉFORME N'AVAIT PAS DE MAJORITÉ À L'ASSEMBLÉE"


"Ce qui m'intéresse n'est pas la motion de censure, c'est la réforme des retraites", assure le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur LCI. "Mais c'est l'illustration que cette réforme n'avait pas de majorité à l'Assemblée nationale. Elle a été déclarée adoptée devant une Assemblée quasiment vide, alors que cette loi va changer le quotidien de millions de travailleurs."

MANIFESTATION À PARIS


À Paris, plusieurs centaines de manifestants sont partis de la gare Saint-Lazare en direction de l'Opéra. La circulation a été bloquée. Des poubelles ont été incendiées.

LAURENT BERGER SUR LCI


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, est l'invité de LCI dans quelques minutes. Un entretien à suivre sur le canal 26.

MANIFESTATION À PARIS


Place Vauban, les manifestants se sont réunis tout au long de l'après-midi et ont écouté les débats à l'Assemblée nationale, jusqu'aux votes des motions de censure. Une fois l'échec des votes entériné, ils se sont dispersés partout autour de la place. Un gros dispositif policier a été mis en place.

Réforme des retraites : manifestation place Vauban après le rejet des motions de censureSource : TF1 Info

POLICIERS


Un dispositif policier a été mis en place devant les lieux de rassemblements à Paris.

Des policiers sécurisent la place Vauban, le 20 mars 2023, à Paris.
Des policiers sécurisent la place Vauban, le 20 mars 2023, à Paris. - AFPChristophe ARCHAMBAULT / AFP

DES DÉPUTÉS REJOIGNENT LA MANIFESTATION


Plusieurs députés de La France insoumise rejoignent la manifestation parisienne. "Même si Macron ne veut pas, nous, on est là", chantent-ils.

MANIFESTATION À PARIS


"Non au 49.3" : des centaines de manifestants contestent l'adoption de la réforme par le Parlement dans la rue. Place Vauban, des poubelles ont été incendiées. Des policiers ont été déployés sur place.

Urgent

LA MOTION DE CENSURE RN REJETÉE, LA RÉFORME ADOPTÉE


La motion de censure déposée par le Rassemblement national est rejetée. Elle n'a recueilli que 94 voix sur 287 nécessaires.


Les deux motions de censure après le 49.3 n'ont donc pas été votées. Par conséquent, la réforme des retraites est définitivement adoptée par le Parlement.

MOTION DE CENSURE : "SON REJET NE CHANGE RIEN"


Malgré l'échec de la motion de censure, "l'intersyndicale, mobilisée depuis des mois contre le projet de réforme des retraites, continue à appeler à son retrait", indique la CGT dans un communiqué. "Cette réforme, minoritaire chez les salariés et parmi la population, l'est aussi au sein du Parlement. Son rejet, à quelques voix près, ne change rien."


Le syndicat appelle les Français hostiles à la réforme à se joindre aux manifestations. "Le 23 mars et après, si nécessaire, la CGT appelle les travailleurs actifs, retraités, privés d'emplois et la jeunesse à participer massivement aux grèves reconductibles et aux manifestations sur l'ensemble du territoire, toujours plus fort, jusqu'au retrait de la réforme et à leur donner une dimension historique."

PRÉVISIONS RATP


Le réseau RATP ne sera pratiquement pas perturbé ce mardi 21 mars. Le groupe ferroviaire prévoit un trafic normal, sauf sur sa partie du RER B (au sud) avec 2 trains sur 3.

MANIFESTATION À PARIS


Après l'échec de la motion de censure transpartisane, des manifestants se réunissent place Vauban, à Paris. Des poubelles sont incendiées. Des policiers sont déployés sur les lieux.

Urgent

LA MOTION DE CENSURE DU GROUPE LIOT REJETÉE


La motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot a obtenu 278 voix, contre 287 nécessaires pour renverser le gouvernement. La motion de censure est donc rejetée.

LE GOUVERNEMENT VA-T-IL ÊTRE RENVERSÉ ?


Le vote de la motion de censure transpartisane du groupe Liot va prendre fin. La majorité, qui rejetterait la réforme des retraites et renverserait le gouvernement, a-t-elle été atteinte ? Suivez les résultats dans notre live ci-dessous.

CARBURANTS : RESTRICTIONS DANS LE VAR


Face aux difficultés d'approvisionnement en carburants dans le Var, la préfecture met en place des restrictions. Dès ce lundi, et jusqu'au 23 mars, il est interdit de vendre et d'acheter du carburant dans des jerricans ou des bidons, à l'exception d'un usage professionnel.

Urgent

MOTIONS DE CENSURE : VOTE EN COURS


L'ensemble des groupes parlementaires et la Première ministre se sont exprimés à l'Assemblée nationale. Place désormais au vote. Les députés souhaitant renverser le gouvernement ont jusqu'à 18h45 pour voter la motion de censure dans les salles voisines de l'hémicycle.

L'OCCUPATION DU SITE DE TOLBIAC VOTÉE


Les étudiants de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne ont décidé de se mobiliser. Plusieurs centaines d'entre eux ont voté l'occupation du campus de Tolbiac. Le vote a eu lieu alors que des cars de CRS ont été déployés aux abords de l'université.

ROUTES BLOQUÉES


Des manifestations sur des échangeurs routiers ou sur les rocades de plusieurs villes ont entraîné des ralentissements ou des blocages de la circulation, comme à Rennes où des feux de palettes ont été allumés sur la rocade sud. Vers Lorient, des perturbations ont lieu sur la N165 qui relie Brest à Nantes.


Dans le Nord, des opérations de filtrage de la circulation sur des ronds-points ont été signalées à Salomé (Nord), près de Lens, et Epinoy, près de Cambrai, selon la préfecture. Près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), une centaine de manifestants, drapeaux CGT en nombre, bloquent les trois accès au parc d'activités de l'Inquétrie. À Marck, près de Calais, un échangeur desservant une zone industrielle est fermé en raison d'une manifestation. À Bordeaux, une opération escargot a été mise en place au centre-ville par la CGT-Energies.

SÉCURITÉ DEVANT L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Entre la place de la Concorde et l'Assemblée nationale, un important dispositif de sécurité a été mis en place. Les rassemblements y sont interdits, des contrôles sont réalisés par les forces de l'ordre à proximité du palais Bourbon.

Réforme des retraites : avant le vote des motions de censure, sécurité renforcée devant l'AssembléeSource : TF1 Info

RAFFINERIES BLOQUÉES


Plusieurs raffineries sont à l'arrêt pour protester contre la réforme des retraites. Ce lundi, de nombreuses stations françaises sont à sec pour la première fois depuis le début de la contestation. 8% d'entre elles manquent d'au moins un carburant, une sur deux dans les Bouches-du-Rhône.

RASSEMBLEMENT À PARIS


À Paris, un rassemblement est en cours place Vauban. Les discours des chefs des groupes politiques à l'Assemblée nationale lors de l'examen des motions de censure sont diffusés.

Réforme des retraites : pendant l'examen des motions de censure, des manifestants se réunissent place VaubanSource : TF1 Info

PRÉVISIONS SNCF


De nouvelles perturbations sont à prévoir ce mardi 21 mars sur le réseau francilien de la SNCF. "La circulation des trains sera perturbée sur les lignes Transilien B, C, D, E, L, J, N, P, R et U", fait savoir le groupe ferroviaire, qui précise que "le trafic devrait rester perturbé jusqu'à la fin de la semaine."

9300 TONNES DE DÉCHETS DANS PARIS


D'après un communiqué de la mairie de Paris, 9300 tonnes d'ordures figurent toujours sur les trottoirs de la capitale, un chiffre en légère baisse. Après les réquisitions, "118 bennes ont réalisé des tournées de collecte", et "168 dimanche".


"Ce lundi, sur 195 bennes prévues, 122 n'ont pu être vidées, le blocage partiel ou filtrant" des centres d'incinération des déchets "rendant très compliqué le vidage des bennes et donc la collecte", explique la mairie de Paris. "La situation reste extrêmement dégradée."

RESTRICTIONS DANS LE GARD


Alors que le Gard connaît "des difficultés d'approvisionnement en carburant dans les stations-services", la préfète du département met en place plusieurs restrictions. L'achat de carburants est limité à 30 litres pour les véhicules légers, le remplissage des jerricans est interdit, et de nombreuses stations-services doivent mettre à disposition du carburant pour des professions prioritaires.

MOBILISATION DEVANT DES LYCEES POUR LE COUP D'ENVOI DU BAC


Des actions de mobilisation contre la réforme des retraites ont émaillé lundi après-midi le lancement des épreuves de spécialité du bac. 


Sur le parvis du lycée Maurice Utrillo à Stains (Seine-Saint-Denis), une soixantaine de professeurs de plusieurs lycées ont tenu un piquet de grève, sans vouloir pour autant perturber la tenue des épreuves de spécialité. 


Devant le lycée Turgot, dans le centre de Paris, une quinzaine d'enseignants s'étaient aussi rassemblés derrière une banderole "Lycée Turgot en lutte, Si tu nous mets 64, on te remet 68", sans gêner pour autant l'entrée des élèves pour les épreuves.


A Perpignan,  environ 70 personnes ont procédé à la mi-journée à un barrage devant le lycée privé Saint-Louis de Gonzague, à l'initiative de l'intersyndicale, pour "filtrer les voitures sans empêcher le passage des élèves", a indiqué à l’AFP Christophe Moya, représentant de la CGT Educ'Action 66. 


À Roubaix, le syndicat SNES-FSU a indiqué que, parmi les 30 professeurs convoqués, 20 font grève. Les mobilisations se multiplient aussi à Tours, Lens, Calais, Bordeaux, Laval, Vaulx-en-Velin ou encore à Clermont-Ferrand, où une trentaine d’enseignants et surveillants étaient mobilisés devant deux établissements, indique la CGT.

En direct

L'EXAMEN DES MOTIONS DE CENSURE EN DIRECT


L'hémicycle est quasiment plein, la Première ministre Élisabeth Borne vient d'arriver à l'Assemblée nationale... Suivez l'examen des motions de censure dans notre live ci-dessous.

PHILIPPE MARTINEZ DÉNONCE LA "FORTE RÉPRESSION POLICIÈRE"


Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé ce lundi sur Boursorama une "forte répression policière" qui "n'est pas justifiée" vis-à-vis des manifestants opposés à la réforme des retraites. "Ce sont des rassemblements organisés, il y a des familles qui viennent protester, et je trouve d'ailleurs [...] qu'il y a une forte répression policière", a-t-il affirmé.


"Sûrement qu'il y a eu des ordres de la part du ministère de l'Intérieur, parce que face à ces rassemblements, [...] il y a une répression forte vis-à-vis de manifestants qui sont là de façon tout à fait pacifique, avec leurs enfants, c'est grave."

MANIFESTATION DE RETRAITÉS


"On est encore valides, donc il fallait qu'on soit là" : plusieurs centaines de retraités se sont rassemblées ce lundi à Paris contre la réforme des retraites, à l'appel d'une intersyndicale des retraités, dont la CGT, la FSU et Solidaires.


"C'est normal qu'on soit là pour défendre les acquis", a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Labarre, 75 ans, un ancien enseignant syndiqué FSU. "L'usage du 49.3 était grossier, vulgaire, et anti-républicain", a estimé de son côté Muriel Vaillant, 73 ans, venue de Bagnolet en Seine-Saint-Denis pour rejoindre le rassemblement derrière les Invalides, à l'écart du tumulte parisien.

OPÉRATIONS COUP DE POING


Des opérations coup de poing sont organisées un peu partout en France, depuis l'adoption de la réforme des retraites par l'article 49.3. Ce lundi matin, le mot d'ordre des manifestants de Rennes était d'en faire "une ville morte".

SUIVEZ EN DIRECT LES DISCUSSIONS À L'ASSEMBLÉE


À partir de 16 heures, les députés examinent deux motions de censure, l'une déposée par le groupe Liot, l'autre par le Rassemblement national. Elles font suite au déclenchement du 49.3 et l'engagement de la responsabilité du gouvernement la semaine dernière sur le projet de loi réformant les retraites. Les résultats des scrutins seront connus en début de soirée.

COLÈRE DES MAGISTRATS


Depuis l'annonce de l'utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne, plusieurs manifestations se sont soldées par des interpellations massives. Ce lundi, le syndicat de la magistrature - non majoritaire dans l'autorité judiciaire - fustige dans un communiqué ces arrestations.


"Il est aujourd’hui évident que (...), l’institution judiciaire s’est mise au service d’une répression violente du mouvement social. Le rôle de l’autorité judiciaire est de garantir les droits et libertés des personnes. Nous devons donc les protéger dans l’exercice de droits essentiels à la démocratie : la liberté d’expression et de manifestation", appelle le syndicat.

LE CAMPUS DE TOLBIAC VA ÊTRE OCCUPÉ


Plusieurs centaines d'étudiants de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne ont voté lundi l'occupation du campus de Tolbiac pour dénoncer la réforme des retraites et le recours du gouvernement à l'article 49.3, a constaté une journaliste de l'AFP.


Réunis à la mi-journée en assemblée générale sur le site du XIIIe arrondissement de la capitale, les étudiants - un millier selon plusieurs porte-parole étudiants - se sont prononcés pour l'occupation sous les acclamations.


"Le 49.3 a réveillé la jeunesse", s'est réjouie auprès de l'AFP Lorelia Fréjo, 23 ans. "La colère monte, nous ne voulons plus suivre le calendrier de l'intersyndicale et nous invitons toutes les universités à nous rejoindre", a ajouté l'étudiante en langues. 

LES ENJEUX


Ce lundi, Elisabeth Borne va affronter deux motions de censure à l'Assemblée nationale. Il est probable, en l'état des rapports de force, que les deux votes échouent à faire tomber le gouvernement. Mais quel que soit le scenario, Emmanuel Macron restera en extrême difficulté.

ACCUSATIONS


La France insoumise accuse le gouvernement d'avoir exercé "des pressions" sur certains députés. Une accusation qui fait suite à des révélations de presse, visant notamment Bruno Le Maire. Ce que ce dernier nie en bloc. Les députés insoumis réclament l'ouverture d'une commission d'enquête.

PORTES CLOSES POUR LE MUSÉE DES BEAUX ARTS


Le musée des Beaux-Arts de Lyon a annoncé sur Twitter qu’il serait fermé ce lundi, "compte tenu de l'occupation du musée par une délégation d'artistes opposés à la réforme des retraites".

TROIS DÉPUTÉS RN BLOQUÉS PAR LA GRÈVE


"Encore deux heures de retard pour aller à Paris : les contrôleurs grévistes, très largement protégés dans leurs retraites, perturbent de nombreux voyageurs et risquent d’empêcher trois députés RN d’aller voter la motion de censure", fustige la députée de la 9ᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône Joëlle Mélin.


Outre elle-même, le député de la 15ᵉ circonscription Romain Baubry  et Christian Girard (1ʳᵉ circonscription des Alpes-de-Haute-Provence).

TRANSPORT AÉRIEN


Ryanair a lancé lundi une pétition auprès de ses passagers, leur demandant d'appuyer ses appels aux autorités européennes pour protéger les survols du territoire français, affectés par les grèves de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.


La compagnie irlandaise appelle ses clients "à signer sa pétition +protéger les passagers - garder le ciel de l'UE ouvert+ et à rejoindre son appel à la commission européenne", selon un communiqué, qui accuse l'institution dirigée par Ursula von der Leyen "d'inaction".


Le transporteur aérien à bas prix, premier d'Europe en nombre de passagers transportés, affirme que le mouvement de grève des contrôleurs aériens français a retardé ou annulé les vols de plus d'un million de passagers depuis le début de l'année.

FAIRE DE "FUTURES RÉFORMES" SERA PLUS COMPLIQUÉ


L'usage très contesté de l'article 49.3 par le gouvernement pour faire adopter sa réforme des retraites va "rendre difficile l'adoption de futures réformes", juge l'agence de notation financière Moody's dans une note sur la France.


L'activation de cet article de la Constitution qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure, a déclenché un vent de colère dans le monde politique et syndical et un durcissement de la contestation sociale.


Favorable aux réformes qui visent à faire des économies, à l'instar de la réforme des retraites, l'agence de notation américaine observe dans une note reçue lundi que "la décision du gouvernement d'utiliser cet outil constitutionnel est susceptible de compliquer les tentatives futures de légiférer et mettre en œuvre des réformes macroéconomiques structurelles pendant le reste du mandat" d'Emmanuel Macron.

RÉUNION À MATIGNON DEMAIN


Elisabeth Borne, qui affronte deux motions de censure lundi après son recours au 49.3 pour une adoption sans vote de la réforme des retraites, a convié plusieurs ministres à déjeuner mardi à Matignon, a appris l'Agence France-Presse lundi de sources concordantes.


Après le rejet probable de ces motions à l'Assemblée, ce déjeuner vise à montrer que les ministres "soutiennent" la Première ministre, nommée à Matignon le 16 mai dernier, a précisé un conseiller de l'exécutif.


Interrogé sur cette invitation à déjeuner, un ministre a répondu par l'affirmative.

PÉNURIE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE


De nombreuses stations-service étaient affectées lundi dans le sud-est de la France par des pénuries de carburants, sur fond de grèves des expéditions dans les raffineries contre la réforme des retraites, alors que la situation semblait globalement stable dans le reste du pays, selon des données publiques analysées par l'Agence France-Presse.


Lundi, à 10H30, environ 8% des stations-service de France étaient à court d'essence ou de gazole, mais plusieurs départements connaissaient une situation beaucoup plus préoccupante, imputée par un syndicat professionnel à un effet de "panique", lié aux déclarations de leaders syndicaux appelant à faire le plein.


Dans les Bouches-du-Rhône, 50% des stations-service étaient affectées, des pourcentages à deux chiffres qu'on retrouvait dans les départements voisins du Gard (40,9%), du Vaucluse (33,33%), du Var (23,24%) et des Alpes-de-Haute-Provence (22,22%).

Info tf1/lci

ÉTAT DES LIEUX


Selon les informations du service politique de TF1-LCI, 41 députés LR voteront contre la motion de censure LIOT quand 11 autres voteront pour. Dans le même temps, le reste des députés composant le groupe "Les Républicains" assurent ne pas avoir encore fait leur choix ou n'ont pas répondu aux sollicitations.


En l'état actuel des choses, l'adoption de la motion de censure est quasiment impossible. En effet, il faudrait au moins 27 votes "pour" dans le camp LR.

VIDÉO

LES RÉPUBLICAINS


Deux motions de censure seront examinées à l'Assemblée nationale ce lundi, l'opposition ayant pour ambition de faire tomber le gouvernement suite au 49.3. Pour avoir une chance de succès, elles devront être votées par au moins 287 parlementaires, et auront besoin des voix LR pour cela.

LFI


Lors d'un rassemblement contre la réforme des retraites Place Vauban à Paris, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, a appelé les députés à voter la motion de censure transpartisane du groupe Liot. "Voter cette motion de censure, c'est le seul moyen qu'ont les députés pour exprimer leur refus", a-t-elle affirmé.


Selon elle, "tous les moyens anti-démocratiques ont été utilisés pour faire passer la réforme".

BIENTÔT UNE COMMISSION D'ENQUÊTE ?


Les députés de La France insoumise ont demandé lundi la création d'une commission d'enquête sur d'éventuelles "pressions" ou promesses de l'exécutif envers des parlementaires pour s'assurer de leur soutien à la réforme des retraites, désormais soumise à la procédure du 49.3.


"Alors que les députés s'apprêtent à voter (lundi) une motion de censure transpartisane, nous nous interrogeons sur le respect de la liberté de vote des députés, garantie par l’article 27 de la Constitution (...) Nous demandons l'ouverture d'une commission d'enquête sur les pressions exercées sur les parlementaires par l’exécutif", ont écrit les députés Insoumis dans un communiqué. 


Le groupe d'opposition évoque "le récit de certains parlementaires témoins eux-mêmes d'appels reçus de la part de l'exécutif" et "les déclarations d'Aurore Bergé évoquant des députés LR proposant leur soutien à la réforme contre un engagement financier de l’Etat".

AMÉLIORATION (TRÈS) TIMIDE


Si les ramassages ont repris ce weekend après deux semaines de grève, des tonnes de déchets s'accumulent encore dans les rues de Paris. La faute au nombre limité de bennes qui circulent pour ramasser près de 10.000 tonnes d'ordures.

MANIFESTATIONS


Le cheminement législatif de la réforme des retraites va connaître son épilogue ce lundi, avec le vote des deux motions de censure à l'Assemblée nationale après l'utilisation de l'article 49.3 par le gouvernement. Les opposants à ce texte n'ont, eux, pas prévu de relâcher la pression.


Ils devront toutefois composer avec les restrictions en vigueur ce lundi dans la capitale.

ÉBOUEURS : ILS MAINTIENNENT LA PRESSION


"Marqués au corps par le travail", éboueurs et agents de propreté de la Ville de Paris restent mobilisés lundi contre le projet de réforme des retraites, cramponnés depuis deux semaines à leurs piquets de grève en région parisienne.


Sur le site d'incinération d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), une trentaine de personnes, grévistes et leurs soutiens, étaient rassemblées tôt lundi matin autour d'un feu de bois, manteaux d'hiver sur le dos, buvant des cafés brûlants.


Éboueur parisien et responsable syndical CGT de 53 ans, dont vingt-et-un de métier, Karim Kerkoudi a passé la nuit sur place. "Le jeu en vaut la chandelle", assure-t-il, "déterminé". Si la réforme est votée, éboueurs et agents d'assainissement partiront à la retraite à 59 ans au lieu de 57.

Info tf1/lci

MENACES CONTRE LES ÉLUS


Selon la présidence de l'Assemblée Nationale à LCI, neuf signalements de députés ont été reçus ce week-end pour permanence taguée ou vandalisée, électricité ou gaz coupés au domicile.

QUELLE SITUATION DANS LES TRANSPORTS ? 


Rennes. La circulation des bus a été perturbée sur certaines lignes, selon le gestionnaire du réseau Star. 


Metz. Des manifestants bloquent depuis le début de la matinée le dépôt des bus de l’agglomération, entraînant de très fortes perturbations, a annoncé la régie locale sur sa page Facebook.


Tarbes. L’aéroport de Tarbes-Lourdes a été occupé tôt lundi matin pendant plus de deux heures par environ 300 manifestants, sans blocage des passagers ni irruption sur le tarmac, selon un représentant syndical.


Pau. Des militants de la CGT-Energies sont entrés dans l'aéroport de Pau-Pyrénées "pour sensibiliser les élus en partance pour Paris", avant le vote des motions de censure.


Aérien. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé vendredi aux compagnies aériennes d'annuler 30% de leurs vols lundi à Paris-Orly et 20% à Marseille-Provence.


SNCF et RATP. Quatre TGV sur cinq et deux tiers des TER circulent, selon les prévisions de l'entreprise ferroviaire. Le trafic est encore perturbé sur le réseau francilien.

LE POINT SUR LES BLOCAGES


Des manifestations sur des échangeurs routiers ou sur les rocades de plusieurs villes ont entraîné des ralentissements ou des blocages de la circulation.


Rennes. Des feux de palettes ont été allumés sur la rocade sud. Au sud de la ville, les accès au dépôt pétrolier de Vern-sur-Seich sont bloqués, selon Eric Sellini, coordonnateur CGT pour la branche pétrole.


Caen. Le périphérique a dû être en partie fermé en raison d'une manifestation. 


Lorient. La préfecture du Morbihan recense une centaine de manifestants. Des perturbations ont lieu sur la N165 qui relie Brest à Nantes, selon Bison Futé.


Nord. Des opérations de filtrage de la circulation sur des ronds-points ont été signalées à Salomé (Nord), près de Lens, et Epinoy, près de Cambrai, selon la préfecture.


Boulogne-sur-Mer. Une centaine de manifestants, drapeaux CGT en nombre, bloquent les trois accès au parc d’activités de l’Inquétrie, selon un correspondant de l’Agence France-Presse.


Marck, près de Calais. Un échangeur desservant une zone industrielle est fermé en raison d’une manifestation. 


Bordeaux. Une opération escargot a été mise en place au centre-ville par la CGT-Energies.

LE MÉTRO PARISIEN PARTIELLEMENT FERMÉ


Alors qu'une "manifestation" est prévue à quelques centaines de mètres de l'Assemblée nationale, la RATP annonce la fermeture de plusieurs stations de métro sur "demande de la préfecture de police". 


Dans le détail, les lignes concernées sont les suivantes :

1️⃣ - 2️⃣ - 6️⃣ - 8️⃣ - 9️⃣ - 1️⃣2️⃣ et 1️⃣3️⃣.

LE DÉBUT D'UN RATIONNEMENT ?


La préfecture du Vaucluse décide, ce lundi, de limiter les ventes de carburants dans les stations-services du département, jusqu'à jeudi inclus, afin d'éviter des phénomènes "d'achats préventifs préjudiciables au bon fonctionnement" de ces stations.


"Faire des stocks, c'est créer la pénurie. La préfète du Vaucluse appelle la population au civisme et à la responsabilité de chacun. Elle préconise un comportement citoyen, pour assurer la satisfaction des besoins de tous", a-t-elle indiqué dans un communiqué.


"Sur l'ensemble du département du Vaucluse, la vente et l'achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) sont limités à 30 litres pour les véhicules d'un poids inférieur à 3,5 tonnes et à 120 litres pour les véhicules d'un poids supérieur à 3,5 tonnes", a précisé la préfecture.


Cette limitation "ne concerne pas les véhicules des services publics ou entreprises assurant une mission de service public".

BLOCAGES


Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche est actuellement bloqué par plusieurs dizaines de syndicalistes de la CGT et de Force ouvrière, selon la presse locale. 


"Il travaille en liaison avec la raffinerie de Donges (près de Saint-Nazaire, ndlr). C'est un gros dépôt qui alimente une grosse partie de la Bretagne et l'ouest des Pays-de-Loire, un peu la Normandie, la Basse-Normandie", a détaillé Eric Sellini, responsable national de la CGT Chimie à l’AFP.


Selon le site de TotalEnergies, ce dépôt "approvisionne l'Ouest en essence sans plomb 95 et 98, en gazole et en fioul domestique".

Urgent

TRANSPORT AÉRIEN


La Direction générale de l'aviation civile demande d'annuler 20% des vols mardi et mercredi à Orly et à Marseille. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", souligne l'autorité de l'aviation civile lundi dans un communiqué, invitant "les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol".

Info tf1/lci

MANIFESTATION 


Selon les informations de TF1-LCI, une manifestation est prévue à la mi-journée dans le 7ème arrondissement de Paris à quelques centaines de mètres de l'Assemblée nationale. 


Le rassemblement, qui aura lieu sur la place Vauban, est organisé par l'Union nationale Interprofessionnelle des Retraitées et Retraités Solidaires. Initialement, la manifestation devait se dérouler devant l'Assemblée nationale. Elle a été déportée suite aux demandes de la préfecture de police.


D'autres rassemblements similaires étant prévus en région, la participant devrait être plus faible "que les fois précédentes", juge-t-on du côté des organisateurs. Les membres de l'intersyndicale prendront la parole.

RISQUE DE PÉNURIE


La pénurie d’essence est parmi les principales menaces agitées par les syndicats. Les sites de stockages sont pleins, mais la CGT est en grève dans toutes les raffineries françaises. Des difficultés qui ont déjà des effets dans les stations-service du Sud-Est.

ANALYSE


La réforme des retraites, qui cristallise tant de haine et de divisions, a été présentée par l'exécutif comme nécessaire pour éviter la faillite du système. Mais c'est presque une goutte d'eau dans l'océan de nos problèmes.

François Lenglet, le spécialiste économie de TF1, nous livre son analyse.

2030 : BRUNO LE MAIRE MAINTIENT LE CAP


Le régime des retraites sera à l'équilibre en 2030 grâce à la lutte contre la fraude et à des transferts entre branches de la sécurité sociale, a répété lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.


"Le financement sera garanti pour qu'en 2030 il y ait l'équilibre financier, soit par la lutte contre les fraudes soit par le transfert de la branche des accidents du travail vers la branche vieillesse", a détaillé Bruno Le Maire.


Sollicité par l'AFP, Bercy a affirmé avoir déjà trouvé l'intégralité des économies nécessaires à l'équilibre du régime en 2030. 


Lors de la présentation de la réforme des retraites en janvier, le gouvernement avait expliqué qu'elle apporterait 17,7 milliards d'euros aux caisses de retraites à horizon 2030, un excédent largement supérieur aux 13,5 milliards nécessaires pour équilibrer le régime à cette échéance. Les mesures d'accompagnement présentées à l'époque représentaient déjà 4,8 milliards d'euros.

LA SEMAINE DE TOUS LES DANGERS ?


Le sort des motions de censure déposées contre le gouvernement sera décisif pour la suite de la semaine. Des permanences de députés vandalisées, des cortèges syndicaux, des manifestations qui dégénèrent, cette semaine s'annonce sous haute tension pour le Gouvernement. 


Le point sur les perturbations à prévoir.

SONDAGE


Selon une étude Elabe pour BFMTV publiée ce lundi, l'adoption du projet de loi de réforme des retraites par un 49.3 suscite la colère de 68% des Français. Un sentiment particulièrement présents chez les employés et ouvriers (entre 77 et 83%). Il faut noter que ce sentiment est aussi présent, bien que minoritaire, chez les électeurs d'Emmanuel Macron (41%).


Pour 69% des Français, l'utilisation d'un 49.3 sur un projet de loi est "un déni de démocratie", selon ce même sondage.

Emmanuel Macron a souhaité dimanche, à la veille d'une journée décisive à l'Assemblée, que la réforme des retraites "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous", alors que la colère reste vive dans la rue et que des permanences parlementaires ont été prises pour cible ce week-end. La réforme, qui repousse l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, sera définitivement adoptée lundi si les deux motions de censure visant le gouvernement d'Elisabeth Borne sont rejetées. Si elles étaient votées, ce qui est a priori improbable en raison de l'arithmétique à l'Assemblée, le gouvernement tomberait.

Des rassemblements se sont en outre poursuivis dimanche, pour la quatrième journée consécutive, sur tout le territoire, poussant les  dirigeants syndicaux à réclamer à nouveau un abandon du texte, par crainte d'un "ressentiment" durable dans la population. Dimanche soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées autour du vaste centre commercial parisien des Halles, scandant notamment des slogans anti-Macron. Dix-sept personnes ont été interpellées, selon une source policière.

Lundi sera aussi la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023, pour près de 540.000 lycéens, sur fond de menaces de grève des surveillants. Le ministère de l’Éducation mobilisera des surveillants supplémentaires afin de "permettre le déroulement des épreuves dans les meilleures conditions". En cas de retard dus à une grève des transports, il y aura aménagement du temps d'épreuve pour que le candidat puisse plancher pendant la durée prévue.


La rédaction de TF1

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