EN DIRECT - Retraites : vers une proposition de loi du groupe Liot pour abroger la réforme

Publié le 17 avril 2023 à 6h55, mis à jour le 18 avril 2023 à 23h00

Source : JT 20h Semaine

Le groupe centriste Liot envisage de déposer une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites, tout juste promulguée.
Celle-ci n'aurait besoin que d'une majorité simple pour être approuvée, contrairement à une motion de censure, qui requiert une majorité absolue.
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LE GROUPE LIOT VEUT "ABROGER LA RÉFORME"


Le groupe centriste Liot, déjà à l'initiative d'une motion de censure transpartisane du gouvernement qui avait échoué à 9 voix près, "réfléchit sérieusement" à mettre à l'agenda de l'Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites, a indiqué mardi à l'AFP une source du groupe. 


Cette proposition de loi n'aurait besoin que d'une majorité simple pour être approuvée, contrairement à une motion de censure qui requiert une majorité absolue. Les parlementaires socialistes ont déjà proposé un texte en ce sens dans la foulée de la validation partielle du Conseil constitutionnel, pour abroger la réforme promulguée vendredi par Emmanuel Macron. 


Mais la "niche parlementaire" des députés PS étant déjà passée, ils n'ont pas l'opportunité de dicter l'agenda d'une journée à la chambre basse avant la prochaine législature.  Au contraire du groupe Liot, dont la "niche" se déroulera le 8 juin prochain et dont le texte pourrait être différent de celui des socialistes, mais aurait le même objet. 

SNCF : LES PERTURBATIONS CE JEUDI

"COMITE DE MAUVAIS ACCUEIL"


Environ 300 personnes s'étaient rassemblées ce soir à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour perturber le déplacement privé d'Emmanuel Macron qui assistait à un concert.

JORDAN BARDELLA APPELLE A LA DISSOLUTION


"Oui, oui, et oui", c'est ce qu'a répondu le patron du RN, lorsque Ruth Elkrief lui a demandé s'il appelait à dissoudre l'Assemblée nationale. Jordan Bardella s'est montré confiant quant à la capacité de son parti à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale en cas de nouvelles législatives.

IMMIGRATION


Invité de LCI, Jordan Bardella s'est montré sceptique quant à la volonté affichée ce matin par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, de lutter contre l'immigration clandestine. Selon le président du RN, la France a battu "tous les records" en terme d'immigration, depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron.

"LE RN PEUT AVOIR LA MAJORITÉ"


C'est ce qu'a estimé le président du Rassemblement national sur LCI, en envisageant une dissolution de l'Assemblée nationale.

"IL CHERCHE À TOURNER LA PAGE"


"Il cherche à tourner la page, et il n'arrive pas à comprendre que les Français refusent de la tourner", a estimé Jordan Bardella sur LCI, à propos de l'allocution d'Emmanuel Macron.

LE PATRONAT A L'ÉLYSÉE


TF1info a recueilli les impressions de deux dirigeants des organisations patronales françaises, après leur rencontre avec Emmanuel Macron à l'Élysée, une rencontre à laquelle les syndicats des travailleurs avaient refusé de participer.


Les échanges avec le président de la République auraient été "nourris et directs", une fluidité favorisée par le faible nombre de participants, selon l'un d'entre eux. 


Plutôt que de "Pacte de la vie au travail", dont Emmanuel Macron a demandé l'élaboration aux partenaires sociaux "avant la fin de l'année", le même dirigeant d'un syndicat patronal a préféré parler d'"agenda social".


Les sujets évoqués ont été "les parcours professionnels, l'usure professionnelle, les reconversions, la rémunération, le partage de la valeur, et bien sûr l'emploi des séniors".


Emmanuel Macron souhaite aller vite, mais aurait redit qu'il "laisserait le temps aux syndicats de revenir à la table des négociations".

EMMANUEL MACRON EN ALSACE


Emmanuel Macron se rendra demain dans le Bas-Rhin, un déplacement centré sur le thème de la réindustrialisation- et pour renouer avec le terrain après son allocution censée tourner la page de la crise des retraites. Le chef de l'État est attendu dans la petite ville alsacienne de Muttersholtz, a annoncé mardi l'Élysée. Il y visitera l'entreprise Mathis, spécialisée dans la construction en bois et intervenant sur plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

 

Après avoir promulgué au début du week-end sa très contestée réforme des retraites, le président français s'est donné hier, lors d'une allocution solennelle, "cent jours" pour relancer son second quinquennat, englué dans la crise politique et sociale. 

1ER MAI : LE PS APPELLE A LA MOBILISATION


Comme les dirigeants syndicaux, le Premier secrétaire du Parti socialiste appelle à se mobiliser contre la réforme des retraites à l'occasion des défilés du 1er mai.

OR VOLÉ A RENNES


Quelque 25.000 euros ont été dérobés dans une boutique de vente d'or du centre de Rennes samedi en marge d'une manifestation non autorisée contre la réforme des retraites qui a dégénéré, a-t-on appris mardi auprès du parquet de la capitale bretonne.  


Une gérante d'une boutique de vente d'or, qui se trouvait au sous-sol de son magasin, "entendait du bruit et remontait et constatait, alors que des manifestants se trouvaient à hauteur de son magasin, que trois vitres avaient été brisées", a indiqué à l'AFP Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes. 


"Ouvrant la porte de son magasin pour constater les dégâts, deux individus forçaient le passage et pénétraient dans le magasin", a indiqué le magistrat.  "Alors que le premier individu dérobait des carnets de pièces de monnaie en or et des lingots, le second la maintenait fermement au niveau de ses avants-bras", a ajouté M. Astruc.  


Une première estimation du préjudice fait état de 25.000 euros dérobés.  L’enquête a été confiée à la sureté départementale et il n'y a pas eu d'interpellation à ce stade de l'enquête. 

"PACTE DE LA VIE AU TRAVAIL"


Emmanuel Macron donne aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de l'année", pour élaborer ce pacte. Explications.

UNE RÉUNION PATRONAT-SYNDICATS LA SEMAINE SUIVANT LE 8 MAI ?


"Quatre Français sur dix pourront partir avant l'âge légal de départ en retraite", commente le président de la Confédération des PME, François Asselin, à la sortie de l'Élysée, évoquant une possible réunion avec les syndicats dans la semaine suivant le 8 mai. Les partenaires sociaux vont devoir négocier sur "l'usure professionnelle".


Le vice-président de l'Union des entreprises de proximité (U2P), Jean-Christophe Repon, insiste pour sa part sur "la difficulté d'expliquer les réelles avancées que nous avons perçues pour les TPE" (les très petites entreprises) dans la réforme des retraites et notamment le fait de "pouvoir partir plus tôt, à 43 annuités".

"100 JOURS, C'EST TROP COURT POUR AVOIR LE TEMPS DE LA NÉGOCIATION"


"Emmanuel Macron souhaite mieux associer les partenaires sociaux dans les discussions futures, notamment sur l'emploi des séniors avec ce qui a été enlevé par le Conseil constitutionnel. Il y aura une discussion sur les transitions professionnelles et une autre probablement sur les parcours en entreprise. Il y aura aussi une loi pour transposer l'accord sur le partage de la valeur", commente le patron du Medef Geoffroy Roux de Bezieux, à la sortie de la réunion organisée à l'Élysée. "100 jours, c'est trop court pour arriver à des conclusions et avoir le temps de la négociation."

UN CONCERT DE CASSEROLES "TOUS LES SOIRS" JUSQU'AU 14 JUILLET ?


"Le président de la République a décidé d'écraser l'Assemblée nationale avec un 49.3, donc cette réforme est illégitime. Le fait qu'elle soit constitutionnelle n'empêche pas le fait qu'elle soit illégitime au regard de nos institutions et des Français", indique sur Twitter le député LFI Antoine Léaument. Il propose un concert de casseroles "tous les soirs" "d'ici le 14 juillet" et "une grosse manif'" ce jour-là. 

E. MACRON NE VEUT PAS "DONNER LE SENTIMENT DE BRUSQUER"


"Mon souhait, c'est qu'on puisse enclencher la discussion aujourd'hui", déclare Emmanuel Macron, en ouverture de sa réunion avec le patronat à l'Élysée, mais "la porte est ouverte évidemment" afin de voir "après le 1er mai" les "organisations syndicales qui le souhaitent rentrer dans la définition" d'un "agenda social", assure-t-il, ne voulant pas "donner le sentiment de brusquer". 


"Si vous être prêts, organisations syndicales et organisations patronales, à aller plus vite, nous, nous sommes totalement à disposition", insiste le président de la République, réaffirmant son objectif d'une négociation "sans limite, sans tabous". 

"IL FAUT CONTINUER D'AVANCER", LANCE E. MACRON AUX PATRONS


"Il nous faut continuer d'avancer." C'est en substance le message adressé par Emmanuel Macron au patronat, en ouverture de leur réunion à l'Élysée. 

Après les retraites, "il faut continuer d'avancer", assure Emmanuel Macron aux patronsSource : TF1 Info

RÉFORME DU LYCÉE PRO : E. MACRON VEUT UN PROJET DE LOI "D'ICI L'ÉTÉ"


En ouverture de la réunion avec le patronat à l'Élysée, Emmanuel Macron déclare vouloir "accélérer" la réforme des lycées professionnels pour une présentation "d'ici à l'été" d'un projet de loi. "On souhaite pouvoir engager" le dialogue "avec l'ensemble des partenaires sociaux et des collectivités territoriales concernées" en vue d'"accélérer et finaliser ce travail de concertation pour, d'ici à l'été, avoir un projet de loi" et "enclencher une réforme concrète", explique le chef de l'État.

CE QUE PRÉVOIT E. MACRON AVEC SON "PACTE" ?


Parmi les "trois chantiers" qu'il a énumérés, Emmanuel Macron a annoncé vouloir "bâtir un nouveau pacte de la vie au travail" avec les partenaires sociaux. "Les négociations porteront sur la nécessité "d'améliorer les revenus" salariés, "faire progresser les carrières", "mieux partager les richesses", "améliorer les conditions de travail", "trouver des solutions à l'usure professionnelle" ou "aider à la reconversion".

E. MACRON FIXE L'AGENDA POUR LE "PACTE DE LA VIE AU TRAVAIL"


Emmanuel Macron dit vouloir donner aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année" pour "bâtir" le "pacte de la vie au travail" qu'il appelle de ses vœux pour tourner la page de la crise des retraites. "L'objectif qu'on doit se donner est que l'agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, prochains mois de manière solide (...) et qu'on vous laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu'à la fin de l'année pour pouvoir bâtir ce pacte", annonce le chef de l'État, en préambule de sa réunion avec le patronat à l'Élysée. 

"LA CGT CONTINUE LA BATAILLE CONTRE LA RÉFORME"


"Ce n'est pas parce que cette loi a été jugée conforme ou légale qu'elle est devenue bonne", peste sur RMC le secrétaire de l'Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, Olivier Mateu. "En quoi elle va améliorer le sort des retraités actuels et de ceux qui le seront ? La question que personne ne pose c’est celle de la répartition des richesses." "La CGT continue la bataille contre la réforme des retraites. (...) Il y a qu'une chose qui va compter, c'est la mobilisation des travailleurs", assure-t-il.

QUE PRÉVOIT E. MACRON POUR L'ÉCOLE ?


L'Éducation nationale "doit renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleures d'Europe", a affirmé Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée.

G. ATTAL PARLE D'UN "PLAN MARSHALL POUR LES CLASSES MOYENNES"


"Ce que le Président nous demande (…), c'est finalement de continuer à bâtir un plan Marshall pour les classes moyennes dans les mois à venir", explique sur France Inter le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. "On a beaucoup agi pour les classes moyennes", a-t-il souligné en évoquant notamment la suppression de la taxe d'habitation, une baisse de 5 milliards d'euros de l'impôt sur le revenu ou la défiscalisation des heures supplémentaires. "Je crois que le président nous demande (...) de continuer cette action avec des mesures pour mieux vivre de son travail." 

É. BORNE PRÉSENTERA SA FEUILLE DE ROUTE LA SEMAINE PROCHAINE


La Première ministre, Élisabeth Borne, présentera sa feuille de route la semaine prochaine en Conseil des ministres, qui sera suivie par un point presse, a appris l'AFP mardi auprès de son entourage. Fragilisée à son poste depuis le recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, elle "exposera les priorités du gouvernement pour les mois à venir en Conseil des ministres puis tiendra un point presse à l'issue", a détaillé son entourage. Elle développera ensuite ces priorités dans un média.


Une déclaration de politique générale de la cheffe du gouvernement n'était pas envisageable la semaine prochaine compte tenu des vacances parlementaires.

E. MACRON "NE BAÎLLONNERA PAS LA FRANCE", LANCE F. ROUSSEL


"Il n'a rien annoncé. (...) Il était le président des riches, il devient un président autoritaire et maintenant président d'une France appauvrie. Il a dit aux Français vous devez faire des efforts mais il demande même pas aux plus riches de faire le moindre effort, c'est une injustice terrible", dénonce sur France 2 le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. "Nous continuerons de nous battre avec les salariés, avec les retraités, avec la jeunesse, contre cette réforme. Il ne bâillonnera pas la France."

E. MACRON "NE PREND PAS LA HAUTEUR DE CE QU'IL SE PASSE"


"Je me suis forcée à écouter ce président de la République, même si forcément on n'a pas entendu grand-chose de très bon", juge sur franceinfo la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti. "On a vraiment un président de la République qui ne prend pas la hauteur de ce qu'il se passe aujourd'hui."

É. ZEMMOUR TACLE "UN MAUVAIS DISCOURS CREUX, VIDE, VU ET REVU"


"Nous n'attendions plus rien d4Emmanuel Macron et il a quand même trouvé le moyen de nous décevoir", a réagi sur Twitter le président de Reconquête !, Éric Zemmour, qui a fustigé "une mauvaise déclaration de candidature, un an après l’élection, ou un mauvais discours de politique générale creux, vide, vu et revu."

15,1 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS DEVANT L'ALLOCUTION D'E. MACRON


Près de 15,1 millions de téléspectateurs ont regardé lundi à 20h l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient - dont 5,9 millions devant TF1 -, après la promulgation de la très contestée réforme des retraites, selon des chiffres de Médiamétrie publiés mardi. Cela représente 69,5% de part d'audience.


À titre de comparaison, dans un format similaire, 15,5 millions de téléspectateurs toutes chaînes confondues avaient suivi la précédente allocution du président de la République, en juin dernier, où il s'exprimait pour la première fois depuis la perte de sa majorité absolue lors des dernières élections législatives.

GERALD DARMANIN APPORTE UN SOUTIEN FERME AUX FORCES DE L'ORDRE


Le ministre de l'Intérieur a réagi sur LCI à la demande des élus LFI, qui souhaitent que la dissolution des unités de police motorisées (les BRAV-M) soit discutée à l'Assemblée. 


"Je pense que la France insoumise ferait mieux de s'occuper de l'augmentation des prix que de s'en prendre aux policiers", estime le Gérald Darmanin. "Ils sont obsessionnels contre les policiers, ils n'aiment pas les policiers, chacun l'a compris... Voilà, passons à autre chose. Les policiers et les gendarmes, ce sont les enfants du peuple, [...] payés 2000 euros par mois pour lutter très difficilement contre l'insécurité. Je demanderais un peu de respect pour ces femmes et ses hommes qui ne font que leur travail d'ouvriers de la sécurité."

"IL FAUT QUE NOUS TRAVAILLIONS DAVANTAGE", MARTÈLE B. LE MAIRE


"Je sais que c'est difficile, je sais qu'il faut convaincre sans relâche, mais il faut que nous travaillions davantage, tous collectivement, pour payer notre modèle social", affirme sur BFMTV le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Selon lui, "le grand sommeil" que propose les opposants "se transformera en grand cauchemar."

"LA PORTE ÉTAIT OUVERTE BIEN AVANT LES RETRAITES", ASSURE O. VÉRAN


L'intersyndicale ne reviendra pas tout de suite à la table des négociations, malgré l'invitation d'Emmanuel Macron. "La porte était ouverte bien avant la question des retraites", réplique le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. "Il a considéré que, pendant que le texte était en phase d'examen au Parlement, la séparation des pouvoirs nécessitait un peu de recul de la part du Président."

O. VÉRAN RÉPOND AUX SYNDICATS : "ON NE PEUT PAS PARLER DE VIDE"


"Le Président dit qu'il y a une aspiration qui a été entendue à une plus juste répartition de l'effort. On entend ce message. (...) On veut un plus juste partage de l’effort, des solidarités, des ressources", affirme sur franceinfo le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avant de répondre à l'intersyndicale qui fustige la prise de parole d'Emmanuel Macron. "Quand vous parlez du quotidien des Français, des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien, on ne peut pas parler de vide."

LE RSA BIENTÔT CONDITIONNÉ A UNE ACTIVITÉ HEBDOMADAIRE ?


Le gouvernement va agir vis-à-vis de "ceux qui ne veulent pas retravailler et qui touchent les minimas sociaux, qui touchent le RSA", assure Gérald Darmanin. S'ils se trouvent dans un "parcours d'insertion et font des efforts, il faut les aider", mais "s'ils ne souhaitent pas reprendre le chemin du travail", il faut envisager "des sanctions envers eux", estime le ministre de l'Intérieur. 


Pourquoi ? "Car celui qui va bosser le matin, la dame qui élève seule ses enfants, elle ne comprend pas pourquoi elle voit l'augmentation des prix, son salaire qui n'augmente pas, qu'elle devra travailler deux ans de plus grâce à la réforme que nous avons mise en place et voit que son voisin ou sa voisine sans aller travailler" bénéficie d'aides. Dans cette situation, "il y a une sorte d'injustice". Dès lors, Gérald Darmanin se dit favorable à ce que le versement du RSA soit conditionné à 15 à 20 heures d'activité hebdomadaire, comme le suggérait Emmanuel Macron durant sa campagne.

LES SYNDICATS DE LA FONCTION PUBLIQUE BOYCOTTENT L'AGENDA SOCIAL


Les organisations de la fonction publique ne se rendront pas aux réunions qui étaient prévues à l'agenda social ces deux prochaines semaines. Elles "refusent de 'tourner la page' en discutant d'autres sujets que le recul de l'âge de la retraite à 64 ans et l'allongement des durées de cotisations, objets de contestation par des millions de grévistes et manifestants depuis maintenant plus de trois mois", peut-on lire dans leur communiqué, qui appelle "à réussir un 1er mai populaire et massif" contre la réforme.

E. MACRON "ÉGAL À LUI-MÊME", DÉPLORE J.-P. TANGUY


Emmanuel Macron a été "égal à lui-même", juge sur France Inter le député RN Jean-Philippe Tanguy. "Il n'a répondu à rien, a ignoré la colère, n'a tenu aucun compte de ce qu'il s'est passé depuis le début de cette réforme des retraites. (...) C'est le mode de fonctionnement, le mode de gouvernement de M. Macron depuis six ans. (...) Il aura durablement affaibli notre démocratie, jusqu'au Conseil constitutionnel."

E. MACRON "PARFAITEMENT CONSCIENT" DE L'IMPOPULARITÉ DE LA RÉFORME


"C'était un discours de vérité et un discours de courage. (...) Il redonne du sens à l'action politique et réaffirme des priorités sur lesquelles nous avons continué de travailler", assure sur Europe 1 la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. "Il est parfaitement conscient que c'est une réforme impopulaire."

UNE HAUSSE DES SALAIRES NÉCESSAIRE SELON DARMANIN


Répondant à Adrien Gindre sur LCI, le ministre de l'Intérieur estime qu'après la réforme des retraites, le gouvernement doit s'attaquer au travail, dans un contexte d'inflation. "J'ai constaté la demande très forte de résoudre cette question des prix", explique-t-il. En revenant sur "l'augmentation des salaires" évoquée par le président de la République, il dit partager sa position, notamment sur le fait que "le patronat va devoir prendre sa part". 


"Je crois que ce qui est inquiétant avec l'augmentation des prix, ce n'est pas tellement qu'ils augmentent [...], c'est que les salaires n'augmentent pas", a poursuivi Gérald Darmanin. "Je crois qu'il est temps de dire aux forces du capital, aux patrons, qu'il y a à augmenter les salaires et à mieux rémunérer les travailleurs."


Le ministre indique qu'il fait partie "de ceux qui pensent qu'il faut augmenter vite la répartition entre la capital et le travail, que les profits d'une entreprise puissent profiter à nos concitoyens". Et se dit "de ceux qui pensent que les rémunérations très importantes des dirigeants peuvent se comprendre", mais seulement dans une certaine mesure. "À un certain niveau de rémunération, le Français moyen ne comprend pas", estime-t-il, ouvrant la porte à un plafonnement futur.

UN PLAN CONTRE LA FRAUDE SOCIALE ET FISCALE BIENTÔT PRÉSENTÉ


Au lendemain de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, explicite la parole présidentielle sur les ondes de France Inter. Il promet de présenter un plan dans les prochaines semaines avec des "mesures fortes pour lutter contre la fraude sociale et la fraude fiscale".

G. ATTAL DÉFEND L'ALLOCUTION D'E. MACRON 


"Le Président a démarré son intervention en reconnaissant qu'il y avait un malaise, une colère et qu'il n'avait pas réussi à créer du consensus", défend sur France Inter le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. "Il y a une responsabilité collective", appuie-t-il, tançant "ceux qui remettent en cause les institutions."

"ON VA CHANGER DE PREMIÈRE MINISTRE LE 14 JUILLET", RAILLE L. ALIOT


"C'est ce qu'il disait en campagne. Il faudrait petit à petit qu'il se mette dans le costume et prenne les bonnes décisions. Depuis un an, ça reste du blabla et de la communication, mais au bout il n'y a rien. Il n'y a que des réformes impopulaires, des réformes que les Français ne veulent pas", dénonce sur RMC le vice-président du RN, Louis Aliot. Avant de conclure par une pique à l'encontre d'Elisabeth Borne sur la clause de revoyure fixée dans 100 jours par Emmanuel Macron : "Si j'ai bien compris, on va changer de Première ministre le 14 juillet."

GERALD DARMANIN INVITÉ DE LCI 📺  


Le ministre de l'Intérieur est revenu ce mardi sur l'allocution d'Emmanuel Macron à la télévision. À cette occasion, "24.000 personnes se sont rassemblées en France" a indiqué Gérald Darmanin, "à Paris et ailleurs en France". Invité de LCI, le représentant du gouvernement a évoqué "une soixantaine d'interpellations", ainsi que "quelques feux de poubelles". Aucun incident majeur n'a toutefois été constaté.


Il sera toujours possible de manifester dans les semaines à venir, assure le ministre. Ce qui n'est pas tolérable en revanche à ses yeux, "ce sont les manifestations violentes".

E. MACRON "NE VIT PAS AVEC NOUS", TACLE C. AUTAIN


"Il y a toujours cette confusion entre la légalité et la démocratie, les deux ne se superposent pas. Emmanuel Macron peut avoir les outils légaux pour imposer la loi, mais il n'en a plus la légitimité", juge sur Public Sénat la députée LFI Clémentine Autain. "Il y a une forme de sidération devant ce président de la République qui n'entend rien, qui enfile les perles et qui continue à s'arc-bouter (...) On a l'impression qu'il n'a pas du tout atterri, il ne vit pas avec nous, il est hors le monde."

C. AUTAIN PARLE DE "CRISE DE RÉGIME"


"Il n'y a pas eu un communicant pour lui dire que les 100 jours ça se termine à Waterloo et à Sainte-Hélène", relève sur Public Sénat la députée LFI Clémentine Autain. Comment est-il possible qu'il ait son allocution sous le signe de ces 100 jours ? C'est délirant. (...) "Nous sommes dans une crise de régime, et je pèse mes mots." 

LE MAIRE DE LYON "CONDAMNE FERMEMENT" LES DÉGRADATIONS


"La mairie du Ier arrondissement et le poste de police municipale ont été attaqués ce soir. Je condamne fermement ces actions menées contre des services essentiels pour les Lyonnais", a réagi sur Twitter le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, après les dégradations recensées. "Elles constituent une atteinte aux biens communs."

LE BILAN DES "MANIFESTATIONS SAUVAGES" EN FRANCE


51 interpellations, 49 personnes placées en garde à vue et 6 policiers blessés, c'est le bilan de la soirée de lundi en France, en zone police et hors Paris et petite couronne, après les rassemblements "sauvages" contre la réforme des retraites, en marge de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron. Des incendies de poubelles, dégradations et jets de projectiles sur les forces de l'ordre ont été recensés à Rennes, Marseille, Angers, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nantes, Dôle, Grenoble, Laval, Nice, Angers, Saint-Brieuc, Saint-Étienne, Chambéry, Lyon, Toulouse, Dijon, Poitiers, Montpellier. 

"QUEL DÉNI...", LANCE M. TONDELIER


"Tout ça pour ça... Ceux qui ont boycotté avaient raison : ils n'ont rien raté", a affirmé sur Twitter la secrétaire nationale d'EELV, Marine Tondelier. "Aucune remise en question. C'est quand même dingue ! Il a quand même reconnu qu'une colère s'était exprimée. 'Face au travail', 'face aux prix', mais il a oublié que c'était aussi en grande partie face à lui. Quel déni... (...) Bref, nous le savions : on ne peut rien attendre de lui."

Y. JADOT DÉNONCE "LE VIDE RÉPÉTÉ AD NAUSEAM"


"Le vide répété ad nauseam ! Le déni profond comme ligne politique de fuite. Lui même n'y croit plus. Inquiétant et effarant", a réagi sur Twitter le député européen EELV et ancien candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot.

E. MACRON "N'A TOUJOURS PAS COMPRIS LA COLÈRE" DES FRANÇAIS


Dans un communiqué commun lundi, l'intersyndicale a déploré qu'Emmanuel n'a toujours pas compris la colère qui s'exprime dans le pays". "En s'entêtant, l’exécutif ne prend pas conscience de la responsabilité qu'il porte (...) et il est le seul responsable d’une situation explosive." Les syndicats ont appelé conjointement à faire du "1er mai une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire".

E. MACRON "A PROPOSÉ UNE AMBITION", ASSURE Y. BRAUN-PIVET


"Ce soir, le Président a proposé une ambition pour le pays : continuer à corriger les inégalités de destin et faire évoluer nos institutions. Portons-la avec les syndicats, les forces politiques, les citoyens", a commenté  sur Twitter la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet. "Dans le seul intérêt des Français. Avançons, ensemble !"

M. BOMPARD NE VOIT QU'"UN SEUL CHANTIER" POUR E. MACRON


"Un seul chantier : le retrait. Et il y a pas besoin de 100 jours pour le faire", a réagi sur Twitter le député LFI des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard.  

É. CIOTTI DÉPLORE UN "LONG CATALOGUE DE VOEUX PIEUX"


Même à droite, la parole d'Emmanuel Macron ne convainc pas. "J'accueille avec scepticisme ce long catalogue de vœux pieux qui n'apporte ni cap ni nouveauté, malgré des objectifs tout aussi louables qu'évidents", a indiqué sur Twitter le patron du parti Les Républicains, Éric Ciotti. "Le président de la République n'a esquissé aucune remise en cause et n'ouvre aucune perspective concrète : la méthode ne changera visiblement pas. Emmanuel Macron semblait débuter ce soir un mandat présidentiel dont il est pourtant investi depuis six ans".

C. CHATELAIN FUSTIGE "UN DISCOURS D'UN VIDE ABYSSAL"


"Emmanuel Macron n'annonce rien, ne change rien", a déploré sur Twitter la cheffe de file des députés écologistes (EELV), Cyrielle Chatelain. "Il ne prend pas la mesure ni de la colère, ni de l'ampleur de la crise sociale et environnementale. Le discours d'un vide abyssal d'un Président ivre de sa propre parole".

"CEUX QUI N'ONT PAS ÉCOUTÉ N'ONT RIEN PERDU", LANCE F. ROUSSEL


"Ceux qui n'ont pas écouté n'ont rien perdu", a lancé sur Twitter le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, avant d'adresser une pique à Emmanuel Macron. 

"LE PRESIDENT BUNKERISÉ N'A RIEN À OFFRIR", JUGE M. PANOT 


"Il n'y a plus qu'Emmanuel Macron pour croire en Emmanuel Macron. Le Président bunkérisé n'a rien à offrir au pays", a jugé sur Twitter la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot. "On préfère volontiers le bruit des casseroles à ses mots creux. Le 1er mai, on lui rappelle qu'on ne gouverne pas contre le peuple".

E. BORNE PRÉSENTERA UNE FEUILLE DE ROUTE


"Emmanuel Macron l'a formulé avec force : 'Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France'. Je présenterai la semaine prochaine la feuille de route de mon gouvernement", a réagi sur Twitter la Première ministre, Elisabeth Borne, après l'allocution du chef de l'État. 

DES DÉGRADATIONS UN PEU PARTOUT EN FRANCE


À Saint-Etienne, de petits groupes ont continué à déambuler dans le centre-ville après une manifestation d'environ 300 personnes, selon la préfecture, qui a fait état de tags, poubelles incendiées et bris de vitrines, notamment d'une agence bancaire.


Des feux de poubelles ont aussi émaillé les déambulations de manifestants à Rennes, Caen, Nantes et Angers, où se sont déroulés des rassemblements improvisés. À Strasbourg, quelques centaines de personnes ont improvisé des barricades au milieu des rues à l'aide de conteneurs à poubelles ou d'objets de chantier pour barrer la route à la police. Les forces de l'ordre ont fait à plusieurs reprises usage de gaz lacrymogène.

DES "CASSEROLADES" ET DES FEUX DE POUBELLES À PARIS


Plusieurs rassemblements se sont tenus à Paris, où les manifestants avaient commencé peu avant 20h, au moment où Emmanuel Macron s'apprêtait à s'adresser à la Nation, à faire du bruit en tapant sur des casseroles et des poêles à l'aide de cuillers ou d'autres ustensiles.  Les manifestants arboraient de nombreux drapeaux des partis LFI, NPA, PCF, EELV ou encore de l'organisation Attac ou de la CGT, et scandaient des slogans comme "Macron démission" ou "Paris soulève-toi".


Ce rassemblement a ensuite laissé place à trois manifestations sauvages dans Paris, comptant au total quelque 2000 manifestants, a indiqué la préfecture, qui avait recensé en fin de soirée 16 feux de poubelles, tous éteints.

SEPT INTERPELLATIONS À CAEN


À Caen, 900 personnes ont pris part à une "manifestation non déclarée", selon la préfecture du Calvados. "Un groupe d'individus hostiles a commis de nombreuses dégradations (feux de poubelles, mobilier urbain et abribus vandalisés", peut-on lire. Sept personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre.

DEUX POLICIERS BLESSÉS À LYON


À Lyon, selon la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs incidents se sont produits peu après 21h après un rassemblement devant l'Hôtel de ville, d'où plusieurs centaines de manifestants sont partis arpenter les rues du quartier de la Croix-Rousse. "Lors d'une manifestation sauvage", un groupe d'individus a forcé une porte de la mairie du 1er arrondissement avant de s'introduire dans le bâtiment et d'en taguer les murs de l'entrée, relate le communiqué de la préfecture.


D'autres ont incendié la devanture du poste de la police municipale de l'arrondissement et dans le même temps, un incendie s'est déclaré au sous-sol d'un immeuble mitoyen. Sur le parcours de cette manif' sauvage, des jets de projectiles et des tirs de feux d'artifice ont visé les forces de l'ordre qui ont alors répliqué par des tirs de gaz lacrymogène. Deux policiers ont été blessés au cours de la soirée. La préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes a réagi en condamnant fermement "ces atteintes aux biens publics" et assuré de son soutien les forces de l'ordre.  

ALLOCUTION : L'ANALYSE D'ADRIEN GINDRE


Le chef du service politique de TF1 et LCI analyse dans le journal de 20h l'allocution présidentielle, attendue depuis la promulgation de la loi sur la réforme des retraites.

ALLOCUTION PRÉSIDENTIELLE : L'ESSENTIEL

SOPHIE BINET SUR LCI


La nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, était sur le plateau de LCI juste après l'allocution du président de la République.

ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON


L'essentiel du contenu de la déclaration du président de la République ce lundi soir, sa première prise de parole publique depuis la promulgation de la loi sur la réforme des retraites.

"LIBÉRALISME THATCHÉRIEN"


"C'est daté !". La députée EELV Sandrine Rousseau, invitée sur LCI, a jugé que l'action d'Emmanuel Macron relevait du "libéralisme thatchérien".

"VIDE INTERSIDÉRAL"


Il n'y avait "rien de rien". Sur le plateau de LCI, La députée EELV Sandrine Rousseau a jugé que l'allocution du président de la République tient du "vide intersidéral", et s'est voulue "préoccupée" de la déconnexion d'Emmanuel Macron avec la colère des Français.

DÉCEPTION


"On ne s'attendait à rien, on est quand même déçus", se désole Boris Vallaud après l'allocution d'Emmanuel Macron, ce lundi. "À défaut de contenter les Français, le Président n’en finit pas d’être content de lui. [...] Même pour appeler au dialogue et renouer avec les Français, il ne sait le faire qu'en monologue", ajoute le député socialiste de la 3e circonscription des Landes. 

"ON EST LOIN D'AVOIR FINI LA MOBILISATION"


Sophie Binet appelle à une forte mobilisation pour les manifestations du 1er mai, et rappelle que plusieurs procédures sont encore en cours, notamment pour obtenir la tenue d'un référendum d'initiative populaire (RIP). "On est loin d'avoir fini la mobilisation contre la réforme des retraites",  a conclu Sophie Binet.

"IL CRÉE UN BOULEVARD POUR LE RASSEMBLEMENT NATIONAL"


La secrétaire générale de la CGT a estimé sur LCI que la majorité des électeurs d'Emmanuel Macron n'avaient voté pour lui, au second tour de la présidentielle, que pour faire barrage au Rassemblement national. Et que le "passage en force" de la loi sur la réforme des retraites ne pouvait que "créer un boulevard pour le Rassemblement national".

"HORS DE LA RÉALITÉ"


Jean-Luc Mélenchon a dénoncé lundi une allocution d'Emmanuel Macron "complètement hors de la réalité. "Irréel Macron. Complètement hors de la réalité, assume le vol de deux ans de liberté. Les casseroles sonnent plus juste", a estimé l'ancien chef de file de LFI, alors que des concerts de casseroles étaient organisés devant de nombreuses mairies de France en parallèle de l'allocation du chef d'État.

"IL ABIME L'IMAGE DE LA FRANCE À L'ÉTRANGER"


Sophie Binet a estimé sur LCI que l'action du président de la République, et le "passage en force" de la réforme des retraites, "abîme l'image de la France à l'étranger".

"RIEN DE CONCRET"


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé qu'il n'y avait "rien de concret" dans les perspectives ouvertes lundi par le président de la République. S'agissant des perspectives "qui sont données, c'est un peu un discours de la méthode pour une dixième fois mais rien de concret", a critiqué M. Berger. "L'apaisement, il fallait le faire sur le sujet qui a créé l'embrasement social, la réforme des retraites, il n'en a pas dit un mot", a-t-il fustigé. 

"PAS DE RETOUR A LA NORMALE SANS RETRAIT"


La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a annoncé qu'il n'y aurait "pas de retour à la normale" dans les relations entre l'exécutif et les syndicats, "sans retrait de la réforme" des retraites, qu'elle juge "violente et injustifiée". Elle a précisé qu'il était hors de question d'une rencontre du chef de l'État d'ici au 1er mai, sur tout autre sujet que la réforme des retraites.

"IL S'ENFERME DANS LA CRISE"


La nouvelle secrétaire générale de la CGT a estimé sur LCI que le chef de l'État avait tourné le dos à toutes les possibilités de discussion, jugeant qu'Emmanuel Macron "s'enferme dans la crise".

SOPHIE BINET SUR LCI


"Dès qu'une porte s'ouvre, il la ferme", estime Sophie Binet sur LCI, qui regrette que le président de la République n'ait pas consulté les syndicats avant de promulguer la loi portant la réforme des retraites.

RÉACTION DE JEAN-LUC MÉLENCHON (LFI)

SUR QUELLE PLANÈTE VIT EMMANUEL MACRON ?


C'est ce que s'est demandé la secrétaire générale de la CGT sur LCI, selon qui l'adresse télévisée d'Emmanuel Macron aurait pu avoir été écrite par l'intelligence artificielle Chat GPT.

RÉACTION D'OLIVIER FAURE (PS)

RÉACTION DE MARINE LE PEN (RN)

APPELS AUX "BONNES VOLONTÉS"

 

"Je sollicite toutes les forces d'actions et de bonne volonté, nos maires, élus, forces politiques, syndicats. Je compte mieux les associer en relançant dès le mois de mai des coalitions et alliances nouvelles", appelle Emmanuel Macron, ce lundi. 

100 JOURS


"Le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan. Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France. C'est notre devoir. Et je vous fais confiance, je nous fais confiance pour y arriver", lance Emmanuel Macron, après avoir esquissé plusieurs grands chantiers dans les prochaines semaines. 

ÉDUCATION NATIONALE ET SANTÉ 


"L'Éducation nationale doit renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleures d'Europe. Notre système de santé sera aussi profondément rebâti", assure Emmanuel Macron sans donner de détails quant à de futures réformes dans ces secteurs. 

CHANTIER DU TRAVAIL


Dans son allocution, Emmanuel Macron reconnaît qu'il y a "un chantier du travail" en France, quand bien même  "nous avons des résultats inédits et indiscutables face au chômage". "Je veux désormais engager la réforme du lycée professionnel. Nous redoublerons aussi d'efforts pour ramener vers le travail le maximum de bénéficiaires de RSA", détaille le président français. 


"Le travail doit aussi mieux payer. C'est pourquoi j'ai proposé de recevoir les organisations patronales et syndicales dès demain matin afin d'ouvrir une série de négociations sur des sujets essentiels : améliorer les revenus des salariés, faire progresser les carrières, mieux partager les richesses, améliorer les conditions de travail", ajoute-t-il. 


En conclusion, le chef d'État souhaite la mise en place d'un "nouveau pacte de la vie au travail" dans les prochaines semaines.

COLÈRE 


"Cette réforme des retraites était nécessaire. Mais est-elle acceptée ? À l'évidence, non. Nous devons en tirer tous les enseignements", reconnaît Emmanuel Macron. "Plus généralement, c'est une colère qui s'est exprimée face à un travail qui, pour beaucoup de Français ne permet plus de bien vivre. Certains ont le sentiment de faire leur part sans être récompensés de leurs efforts", ajoute le président français. "Face à ce sentiment de déclassement, nous devons agir ensemble au service d'un cap clair : l'indépendance et la justice", assure le chef d'État. 

RÉFORME DES RETRAITES


"Les évolutions prévues par la réforme des retraites entreront progressivement en vigueur à partir de l'automne" prochain, annonce Emmanuel Macron, lors de son allocution, ce lundi. 

MACRON 


Emmanuel Macron va prendre la parole dans quelques minutes. Son allocution solennelle est à suivre en direct et en intégralité sur TF1 et LCI. 

RENNES


Au fil des jours, les violences dans la ville de Rennes pour protester contre la réforme des retraites vont crescendo. La maire, Nathalie Appéré, dénonce une "folie destructrice". Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, revient sur ce phénomène pour TF1info.

ÉLISABETH BORNE


La Première ministre sort fragilisée du conflit social contre la réforme des retraites, notamment marqué par la motion de censure rejetée à seulement neuf voix près. Critiquée par les oppositions, certains demandent sa démission. Mais au sein de la majorité, on envisage difficilement de la remplacer.

MARSEILLE


Une camionnette a déversé lundi après-midi des compteurs de gaz devant la préfecture de Marseille. Lors du dépôt de ces colis, une détonation a été entendue, "un gros pétard" selon la CGT Énergie, mobilisée contre la réforme des retraites. Un policier a été blessé.

CONTENU DE L'ALLOCUTION


L'allocution d'Emmanuel Macron, ce lundi soir, devrait durer entre 10 et 15 minutes, selon nos informations. Cette prise de parole relativement courte doit "donner un cap" et tenter d'ouvrir une nouvelle séquence politique.

CONDAMNATION D'UN MILITANT 


Un militant CGT a été condamné lundi à trois mois de prison avec sursis pour avoir jeté une bouteille contre les forces de l'ordre lors d'une manifestation à Strasbourg la semaine dernière contre la réforme des retraites. Jérôme Herrbach, métallurgiste d'une cinquantaine d'années et salarié de l'usine Safran de Molsheim (Bas-Rhin), a également été condamné à une interdiction de port d'arme et d'inéligibilité pendant trois ans.

LES ORGANISATION PATRONALES À L'ÉLYSÉE MARDI


Le président de la République recevra les organisations patronales ce mardi matin à 11 heures, a appris TF1-LCI. Emmanuel Macron avait invité les organisations syndicales à venir à l'Elysée ce même-jour, mais elles ont décliné l'invitation.

LES ATTENTES AVANT L'ALLOCUTION 


L'allocution d’Emmanuel Macron sur la réforme de retraites aura lieu ce lundi soir. Après trois mois de crise sur le sujet et la loi promulguée, qu'attendez-vous de son intervention ? Une adresse aux Français à suivre en direct sur TF1.

RÉUNION DE LA MAJORITÉ 


Emmanuel Macron réunit cet après-midi sa garde rapprochée à l'Élysée, quelques heures avant une allocution solennelle et sans contradicteurs. En plus de la Première ministre Elisabeth Borne, sont présents Olivier Dussopt (Travail), Bruno Le Maire (Économie), Gabriel Attal (Budget), Gérald Darmanin (Intérieur) et Olivier Véran (porte-parole du gouvernement). D'autres ténors de la majorité comme François Bayrou ou encore Édouard Philippe sont également conviés. Même chose pour les présidents des groupes à l'Assemblée nationale et au Sénat.

LES PROCHAINS CHANTIERS D'EMMANUEL MACRON


L'allocution prévue à 20h doit permettre au président d'apaiser et de se reconnecter avec les Français. Il compte aussi sur d'autres projets pour clore définitivement le chapitre de la réforme des retraites. Parmi eux, l'école et la santé, mais aussi l'immigration ou encore une nouvelle loi Travail.

QUE PRÉVOIENT LES OPPOSANTS À 20H ?


Le président de la République doit s'adresser aux Français ce lundi à 20h. À cette occasion, le chef de l'État doit notamment donner ses perspectives après la promulgation de la réforme des retraites, vendredi. Des opposants à la réforme ont d'ores et déjà prévu de ne pas l'écouter, et de tout faire pour qu'il ne soit pas entendu.

POUR SORTIR DE LA CRISE, "PAS BEAUCOUP DE SOLUTIONS"


Pour sortir de la crise, "c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de solutions aujourd'hui", admet le patron des sénateurs macronistes François Patriat. Lui estime que le président de la République "doit s'adresser" à ceux qui, de l'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve au candidat putatif de la droite à l'Élysée Laurent Wauquiez, pourraient rejoindre "un grand bloc central" pour faire barrage à "la montée inexorable des populistes". Emmanuel Macron s'exprimera à 20h.

"PAS DE RETRAIT, PAS DE JO"


Des opposants à la réforme menacent de perturber l'organisation des Jeux olympiques de Paris l'an prochain. Sur Twitter, ils ont lancé le hashtag #PasDeRetraitPasDeJO. Mais il ne fait pas l'unanimité : le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime qu'il "est hors de question de faire ce type de menace", tandis que Force ouvrière "n'encourage pas" cette initiative.

DÉFENSEURE DES DROITS


La mobilisation contre la réforme des retraites a donné lieu à "115 saisines depuis le début des manifestations, et dans l'immense majorité sur les trois dernières semaines ou le dernier mois", a indiqué lors d'une conférence de presse Claire Hédon, la Défenseure des droits, qui a suivi le 6 avril le cortège intersyndical parisien depuis la salle de commandement de la préfecture de police.

SOUFFRANCE AU TRAVAIL


Le chef de l'État est très attendu, lors de son allocution à 20h, sur l'amélioration des conditions de travail, notamment pour les seniors. Ces trois mois de crise sociale ont révélé une souffrance professionnelle profonde des Français. À quoi cela est-il dû ? Est-ce une spécificité tricolore ? On fait le point.

"UN EXERCICE D'ARROGANCE POLITIQUE"


Invité sur LCI ce lundi, Alexis Corbière a confié ne pas attendre grand-chose de l'allocution d'Emmanuel Macron à 20h. Le député de La France insoumise a répété son souhait d'un retrait de la réforme, et assuré que l'opposition à gauche ne passerait pas à un autre sujet.

À 20H, EMMANUEL MACRON VA "TRACER DES PERSPECTIVES"


Emmanuel Macron recevra dans l'après-midi ministres et responsables de la majorité, avant de s'exprimer devant les Français à 20h. Il souhaite "tracer des perspectives pour les semaines et les mois à venir" et "entend esquisser les chantiers", indique son entourage à l'AFP. Il s'agit de "réaffirmer le cap qui est le sien - ordre républicain, plein emploi et réindustrialisation, progrès au quotidien -, mais aussi redonner une cohérence d'ensemble à son action."

POUR FRANÇOIS BAYROU, UNE AUTRE RÉFORME ÉTAIT POSSIBLE


"Oui", une autre réforme était possible, "puisque nous avions adopté la retraites par points", admet sur franceinfo le président du MoDem, François Bayrou. "Je proposais que, sur 10 ou 12 ans, un retour à l'équilibre soit pris en charge par l'allongement de la durée du travail et par d'autres contributions : le plein-emploi, l'amélioration de la productivité, une légère hausse des cotisations des entreprises..."

DES MANIFESTATIONS PENDANT LES JO ? PAS POUR LA CFDT


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'est déclaré opposé à toute perturbation des Jeux olympiques 2024 de Paris dans le but de protester contre la promulgation de la loi. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages menaçant de perturber l'événement ont été publiés, avec notamment la montée en puissance du hashtag #PasderetraitPasdeJO sur Twitter.


"Les JO, ça doit être une fête, ça doit être un moment magique pour ceux qui aiment le sport et donc, il est hors de question de faire ni ce type de menace, ni ce type d'action pendant les JO", a déclaré Laurent Berger sur France 2.

LA ROCADE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRES BLOQUÉE


D'après nos confrères de L'Ardennais, une opération de blocage est en cours à Charleville-Mézières (Ardennes), à l'initiative de l'intersyndicale. Plusieurs kilomètres de bouchons se sont formés, précise le journal, qui indique qu'une seule voie de circulation a été laissée, par intermittence, par les manifestants.

ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON : LES OPPOSITIONS DÉJÀ SCEPTIQUES


Emmanuel Macron s'exprimera à 20h à l'occasion d'une allocution. Une prise de parole pas franchement attendue par les oppositions. Et notamment à gauche.


Ce lundi matin, le coordinateur de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, a assuré ne "rien" en attendre, tandis que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, estime que "le Président a tout fait pour que l'on n'attende rien du tout de son allocution". "Il va être encore dans un exercice d'arrogance politique", prévoit de son côté Alexis Corbière (LFI), invité de LCI.

QUELLES MOBILISATIONS ?


L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 1er mai. Avant cette date, la CGT souhaite des "temps forts par les territoires et professions les 20 et 28 avril", ce que ne relaie pas la CFDT, qui ne s'associe pas à d'autres manifestations que celle du 1er mai.


"J'aimerais que tout le monde respecte ce communiqué de l'intersyndicale" qui a acté le principe "d'une grosse journée de mobilisation le 1er mai", a souligné Laurent Berger sur France 2, estimant qu'il n'y a "pas de fissure, mais une exigence de rigueur collective."

"EMMANUEL MACRON FAIT BARRAGE À LA RÉPUBLIQUE"


"Emmanuel Macron a été élu dans le cadre de ce que l'on peut appeler un barrage républicain", note Clémentine Autain, députée de La France insoumise, sur BFMTV. "Maintenant, c'est lui qui fait barrage à la République. Il est particulièrement autoritaire."

LAURENT BERGER PROMET "UN TRAVAIL TRÈS FORT SUR LES DÉCRETS"


Malgré la promulgation de la loi, "il y aura encore un travail très fort sur les décrets qui vont sortir, sur l'application de cette réforme", assure sur France 2 Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Toutefois, "faire croire que l'on ferait revenir en arrière le président de la République... Je n'aime pas mentir", poursuit le syndicaliste.

L'INDEX SENIOR BIENTÔT DE RETOUR ?


"Il faut reprendre" dans un autre texte l'index senior, censuré par le Conseil constitutionnel car il ne s'agit pas d'une mesure budgétaire, demande sur franceinfo François Bayrou, président du MoDem. "Il faut le faire de manière détendue."

UNE NOUVELLE MOTION DE CENSURE


"Je suis prêt à censurer le gouvernement avec n'importe qui", a déclaré sur LCI Alexis Corbière, qui a annoncé que la gauche travaillait avec les députés du groupe LIOT pour proposer une nouvelle motion de censure. L'élu a appelé les élus Républicains qui ont vu les dispositions sociales qu'ils avaient ajoutées à la réforme des retraites être supprimées, à rejoindre la censure du gouvernement.

"IL FAUT APAISER", A APPELÉ ALEXIS CORBIÈRE


"Nous faisons des propositions, c'est le gouvernement qui s'en fiche", a assuré Alexis Corbière sur LCI, jugeant que le président était sur le point de "faire diversion" durant son allocution. "Il faut apaiser, mais le provocateur, c'est Macron. Je ne dirige pas le pays, je ne brutalise pas les Français", a-t-il souligné alors qu'il est interrogé sur la possibilité d'un autre type d'opposition. "C'est 19 ans de congés payés qui viennent d'être volés aux Français, par ces deux ans de plus", a encore mis en avant le député, "nous ne passerons pas à autre chose, parce que c'est la vie des Français". 


"Il doit être quelqu'un qui prend la mesure de l'état de cassure du pays", a encore estimé Alexis Corbière. "Qu'est-ce que c'est que ces phrases bravaches, absolument ridicules", a répété l'élu, à propos de ce qu'a dit le Président de la République sur le chantier de Notre-Dame vendredi matin. À propos de l'allocution prévue ce soir, Alexis Corbière a déclaré qu'il avait peu envie de l'écouter. "J'ai bien envie d'aller taper sur des casseroles devant les mairies. Il mérite ça. il a abimé la fonction présidentielle, il a brutalisé le Parlement, il a affaibli le Conseil constitutionnel", a encore déclaré l'élu. 

"LA LÉGALITÉ, CE N'EST PAS LA DÉMOCRATIE"


"La légalité, ce n'est pas la démocratie", estime sur BFMTV Clémentine Autain, députée de La France insoumise. "Le Conseil constitutionnel peut légalement valider une loi qui n'a de légitimité ni auprès des Français, ni dans la démocratie sociale, ni au Parlement. Nous sommes dans une Constitution qui permet à un homme seul de décider. C'est pourquoi nous sommes dans une crise de régime."

ALEXIS CORBIÈRE, INVITÉ DE LCI


Interrogé sur ses attentes concernant l'allocution prévue par le chef de l'État, Alexis Corbière, vice-président du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a annoncé ce qui lui paraissait souhaitable. "Moi, je reste attaché à la satisfaction d'un mot d'ordre : le retrait", a-t-il espéré, sans trop y croire. "Il va être encore dans un exercice d'arrogance politique", prévoit Alexis Corbière.

"IL FALLAIT ÊTRE FOU POUR METTRE EN PLACE CETTE RÉFORME"


"Emmanuel Macron a été jusqu'à promulguer une réforme qui a mis le feu aux poudres et énormément divisé le pays", déclare sur Europe 1 Jordan Bardella, président du Rassemblement national. "Il fallait être fou pour mettre en place cette réforme. Je pense qu'il a un rapport un peu toxique et malsain avec les Français."

"PAS DE SUITE POSSIBLE SANS REVENIR SUR LA RÉFORME"


"Le Président a tout fait pour que l'on n'attende rien du tout de son allocution", regrette sur Public Sénat Olivier Faure, député et premier secrétaire du PS. "Il est face à un pays qu'il a lui-même facturé. [...] Il pourra nous dire ce qu'il veut, le Président a besoin de donner des preuves au peuple français. Il n'a pas compris qu'il n'y aura pas de suite possible sans revenir sur la réforme des retraites."

MANUEL BOMPARD N'ATTEND "RIEN" DE L'ALLOCUTION PRÉSIDENTIELLE


Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, n'attend "rien" de l'allocution d'Emmanuel Macron ce lundi à 20h. "Le président de la République a eu de multiples occasions de chercher à apaiser la situation. Il avait la possibilité de reculer, de consulter les Français, de faire revoter l'Assemblée nationale... Il a choisi le passage en force", regrette-t-il sur RTL.


"Ce soir, je crains qu'il essaie encore de nous expliquer qu'il a raison et que le pays qui se mobilise n'a rien compris", poursuit le député, qui réclame toujours le retrait de la loi. "Il n'y a pas de honte à reculer quand on s'est trompé. J'aimerais qu'il soit en mesure de redevenir raisonnable."

LES FRANÇAIS ET LE TRAVAIL


Parmi les manifestants, nombreux sont ceux évoquant une souffrance dans leur emploi. Y a-t-il un divorce entre les Français et le travail ? Le 20H de TF1 a enquêté.

Les Français et le travail : le grand divorce ?Source : JT 20h WE

ALEXIS CORBIÈRE SUR LCI


Le député Alexis Corbière (LFI) est l'invité de LCI ce lundi à 8h30. Un entretien à suivre sur le canal 26.

ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON À 20H


Ce lundi est marqué par l'allocution d'Emmanuel Macron à 20h, sa première en 2023. Jouer l'apaisement, faire le bilan, préparer la suite... Que peut dire le chef de l'État ?

Bonjour et bienvenue sur TF1info pour suivre l'actualité autour de la réforme des retraites en ce lundi 17 avril.

Trois jours après la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron prendra la parole ce lundi à 20h. Les oppositions ont continué pendant le week-end à pilonner ses "provocations" et son "déni" de la situation de crise, tandis que l'exécutif veut passer à l'après-réforme des retraites.

Pour la présidente des députés RN Marine Le Pen, le "choix" se limite pour Emmanuel Macron entre "trois solutions pour sortir d'un conflit tel que celui qu'il a lui-même engendré", a-t-elle lancé sur LCI. L'intersyndicale, qui a prévu de se réunir à nouveau lundi, n'a pas déposé les armes, et a déjà appelé à faire du 1er mai "une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire" contre la réforme.

À gauche, le coordinateur de LFI Manuel Bompard maintient que la "seule option" d'Emmanuel Macron reste "le retrait de ce texte". "Au-delà, c’est tout de même l’impasse : avec quels appuis politiques et quelle base sociale compte-t-il avancer ?", a-t-il demandé dans le JDD. "Le président devrait être le garant de la concorde. Il est profondément disqualifié pour gouverner le pays", a aussi accusé le député EELV Julien Bayou sur Europe 1.

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La rédaction de TF1info

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