EN DIRECT - Grand Jury : le remaniement aura lieu "dans les prochaines heures", selon Aurore Bergé

Publié le 3 juillet 2022 à 7h30, mis à jour le 4 juillet 2022 à 7h32

Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance (ex-LaREM) à l'Assemblée nationale, est l'invitée de LCI ce dimanche midi.
Emmanuel Macron et Elisabeth Borne s'apprêtent à remanier le gouvernement en début de semaine.
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REMANIEMENT : QUEL SORT POUR DAMIEN ABAD ?


Damien Abad, ministre des Solidarités, visé par une enquête pour tentative de viol après le dépôt d'une plainte, doit se poser la question de sa "capacité à exercer pleinement sa fonction en étant l'objet d'accusations", indique François Bayrou sur LCI.

NOUVEAU GOUVERNEMENT : QUEL ÉLARGISSEMENT ?


Des élus LR vont-ils entrer au gouvernement à l'occasion du remaniement à venir ? "Que des élus aient l'intention de participer à l'œuvre de reconstruction, je trouve cela très bien", répond François Bayrou sur LCI. Le président du MoDem veut toutefois un dépassement politique "qui ne soit pas seulement de façade, que cela ne soit pas un habillage".

FRANÇOIS BAYROU VEUT DES "PERSONNALITÉS POLITIQUES" AU GOUVERNEMENT


"Il est bon qu'il y ait (dans le gouvernement) des personnalités politiques, qui ont en tête que les problématiques du pays ne se découpent pas par dossiers", déclare François Bayrou sur LCI. "Il faut aussi ne pas perdre de vue l'objectif d'élargissement."

REPRÉSENTATION DU MODEM DANS LE GOUVERNEMENT


Faut-il s'attendre à plus de membres du MoDem dans le gouvernement ? "La composition du gouvernement obéit à un certain nombre de principes, dont l'équilibre entre les forces qui soutiennent le gouvernement", répond sur LCI François Bayrou. "Chacun doit retrouver une part de son soutien dans le déploiement de l'action. C'est le but que tout le monde doit atteindre, je suis là pour y veiller."

LE REMANIEMENT DANS LES "JOURS PROCHAINS"


Le remaniement aura lieu "probablement dans les prochains heures ou jours prochains", indique sur LCI le président du MoDem, François Bayrou. Le président de la République et la Première ministre "y travaillent", assure-t-il. "Il y a une période assez courte entre la décision et le discours de politique générale", prévu mercredi pour Elisabeth Borne.

FRANÇOIS BAYROU SUR LCI


Le président du MoDem François Bayrou est l'invité de LCI dans En Toute Franchise à 18h. Un entretien à suivre sur le canal 26.

LES VÉRIFICATEURS


Laurent Jacobelli a vivement attaqué le nouveau ministre de l'Éducation nationale, l'accusant notamment de "participer à des réunions interdites au blanc". Cette critique est trompeuse, comme nous vous l'expliquions ici.

PROPOS DU RN SUR L'IVG


Sur notre plateau, Laurent Jacobelli n'a pas condamné les propos de certains députés du Rassemblement national sur l'IVG. Le député a simplement dit ne pas "partager de tels propos". Si l'élu nationaliste considère que la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse est une "chance", il appelle à avoir des "débats de fond", pointant du doigt le "laxisme" de la justice.


Pour rappel, trois députés du RN ont comparé l'avortement à des "génocides".

PROPOS DU RN SUR L'IVG


Sur notre plateau, Laurent Jacobelli n'a pas condamné les propos de certains députés du Rassemblement national sur l'IVG. Le député a simplement dit ne pas "partager de tels propos". Si l'élu nationaliste considère que la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse est une "chance", il appelle à avoir des "débats de fond", pointant du doigt "l'ensauvagement de la société". 


Pour rappel, trois députés du RN ont comparé l'avortement à des "génocides".

"LES PLEINS POUVOIRS C'EST FINI"


Laurent Jacobelli a répondu aux "invectives" d'Aurore Bergé à l'encontre du Rassemblement national. L'élu du RN regrette ainsi avoir entendu dans le discours de la députée de la majorité présidentielle "des paroles fermées, étroites". Il accuse le groupe Renaissance de ne pas être "ouvert". "Il va falloir vous remettre en cause", a-t-il lancé, considérant au contraire que son parti d'extrême droite est un parti d'"opposition raisonnable et de bons sens", qui "porte des sujets". 

"COMPROMIS MAIS PAS COMPROMISSION"


Aurore Bergé affirme qu'elle n'ira pas chercher les voix du RN ou de LFI. Mais pourra-t-elle voter pour une loi proposée par l'un des deux partis ? Non plus. "Je ne suis pas là pour apporter ma voix à celle du RN", ni à ceux qui "considèrent que la police tue", a-t-elle répondu sur notre plateau. 


Si la présidence du groupe Renaissance reconnaît qu'elle va devoir "travailler différemment", elle ne "mélange" pas tout. "Je ne mélange pas le compromis politique avec celles et ceux qui partagent des valeurs essentielles avec nous, et la compromission."

UNE OPPOSITION "FIGÉE" 


Aurore Bergé ne "crois pas, profondément", en une coalition au gouvernement, tout simplement parce que l'opposition "ne le souhaite pas". Si elle salue les tractations entre la Première ministre et les chefs des groupes de l'opposition - décrite comme une "nécessité absolue" pour trouver "des compromis", la présidente des députés Renaissance a accusé les oppositions d'être "très figées" sur ce qu'elles ont "porté pendant leur propre campagne oubliant qu'elle n'ont pas remporté la campagne présidentielle". 


Par ailleurs, la députée réfute toute négociation "avec l'extrême droite et l'extrême gauche". C'est sa "ligne rouge". "Je n'irais pas m'asseoir à la même table que celle de Mathilde Panot ou de Marine Le Pen pour négocier avec elle", a-t-elle lancé sur notre plateau. "Je n'irai pas chercher leur voix."

DAMIEN ABAD PARTIRA-T-IL ?


Interrogée sur l'avenir de Damien Abad dans le gouvernement, la présidente des députés de la majorité présidentielle a répondu que la Première ministre "prendra la bonne décision". Et qu'elle est-elle ? Aurore Berger a préféré rappeler les "responsabilités" qui sont les siennes. "Faire en sorte d'accueillir la parole des femmes" tout en gardant la "présomption d'innocence". Un "équilibre précaire et fragile qu'il faut qu'on tienne."

REMANIEMENT "DANS LES PROCHAINES HEURES" 


Aurore Bergé a affirmé sur LCI que le remaniement gouvernemental arrivera "dans les prochaines heures". 


Ira-t-il au-delà des seuls remplacements des trois ministres battus ?  Aurore Bergé a éludé la question posée sur le plateau du Grand jury, préférant évoquer les missions à venir de l'exécutif. "Ce qui est important, c'est qu'on ait une équipe qui soit là pour répondre aux préoccupations des Français", a répondu la présidente du groupe Renaissance (ex-LaRem) à l'Assemblée nationale. Selon elle, qu'importe désormais qui, tant qu'il s'agit d'un "collectif qui est formé, installé définitivement" pour "durer". Ceci dit, la députée des Yvelines précise qu'il n'y aura "pas d'opposants" au gouvernement. Seuls entreront "celles et ceux qui partagent un projet politique" avec Emmanuel Macron et la "feuille de route choisie par les Français".

REMANIEMENT : LES MINISTRES TRAVAILLENT "JUSQU'À LA DERNIÈRE MINUTE"


"Trois ministres vont quitter le gouvernement, mais elles continuent à travailler jusqu'à la dernière minute", assure sur LCI la députée Renaissance Prisca Thévenot, évoquant notamment Amélie de Montchalin et Brigitte Bourguignon. 


Avec Yaël Braun-Pivet et Justine Bénin, ce sont en réalité quatre ministres au moins qui vont quitter le gouvernement en début de semaine. 

BARDELLA : "LE RN DEVIENT UNE FORMATION DE GOUVERNEMENT"


Le président du RN Jordan Bardella estime, au Grand Rendez-Vous, que "le RN est en train de devenir une formation de gouvernement". "Nous avons vocation à gouverner", insiste-t-il. 


"Celui qui est mis en minorité aujourd'hui, c'est Emmanuel Macron", estime-t-il également. "Le pays est bloqué du fait de son désintérêt pour le sort des Français."


Le no 1 du RN juge aussi que "pour Emmanuel Macron, la présidence de la République est un exercice de jouissance, ce n'est pas un exercice de service". 

GOUVERNEMENT BORNE


Après avoir échangé avec les présidents des groupes parlementaires et Emmanuel Macron, la Première ministre devrait annoncer la composition du nouveau gouvernement avant de prononcer sa déclaration de politique générale au Parlement

Après avoir mené des consultations avec les chefs de file des forces politiques, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne s'apprêtent à remanier le gouvernement. Cet exercice de funambule  doit tenir compte des nouveaux équilibres à l'Assemblée nationale, où la Première ministre, sous pression, présentera son projet mercredi 6 juillet.

Après des élections législatives qui l'ont vu perdre sa majorité absolue à l'Assemblée il y a deux semaines, l'exécutif doit en effet remettre la marche avant, tout en tenant sa promesse d'agir rapidement pour le pouvoir d'achat des Français. Les prochains jours, vont ainsi être consacrés à la composition du gouvernement, selon une source proche de l’exécutif, ainsi qu'à la "feuille de route" demandée par le chef de l'État.

Le remaniement devrait avoir lieu "en toute cohérence" avant la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne devant le Parlement mercredi, selon la porte-parole Olivia Grégoire. Une équation qui s'annonce compliquée.

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La rédaction de TF1info

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