Le président du Sénat, Gérard Larcher, est l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro à partir de 12h.Suivez les dernières actualités politiques.
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GERARD LARCHER : "MARINE LE PEN NE DIT PAS LA VERITE"
Le président du Sénat a martelé au Grand Jury ce dimanche que "Marine Le Pen ne dit pas la vérité aux Français". Il appelle alors les Républicains à "rebâtir leur projet" et à "proposer aux Français une alternative crédible, sérieuse".
GERARD LARCHER : "L'IMMIGRATION, C'EST UN GRAND ECHEC DES SIX ANNEES d'EMMANUEL MACRON"
Le président du Sénat assure sur LCI que la loi sur l'immigration est un "besoin pour faire face à la réalité des flux migratoires".
"L'immigration c'est un grand échec des six années d'Emmanuel Macron" a-t-il aussi estimé.
DARMANIN CRITIQUE MELONI : POUR LARCHER, "LES CONSTATS SONT EXACTS, LES PROPOS SONT INUTILES"
Après les propos de Gérald Darmanin sur la gestion de l'immigration de Georgia Meloni en Italie, Gérard Larcher a jugé dans le Grand Jury que "les constats" du ministre sont "exacts" mais que ces propos sont "inutiles pour régler les problèmes".
"Les constats sont exacts, les propos sont inutiles pour régler ensemble ces problèmes", a estimé le président du Sénat, ajoutant ne pas "être certain qu'en matière migratoire nous soyons exemplaire".
"La seule manière d'apporter une réponse est partagée, européenne".
GERARD LARCHER : "SI LE PRESIDENT ME PROPOSAIT D'ÊTRE PREMIER MINISTRE, JE REFUSERAIS"
Le président du Sénat assure sur LCI qu'il "refuserait" d'être le Premier ministre d'Emmanuel Macron si le poste lui était proposé.
"Si le président me proposait d'être Premier ministre, je refuserais, car je pense qu'être le chef de la majorité ça procède d'un projet, d'un contrat qu'on a passé et ce n'est possible qu'avant ou après une élection législative ou présidentielle", a-t-il déclaré.
MANIFESTATIONS PREVUES LE 8 MAI : C'EST "INACCEPTABLE" POUR GERARD LARCHER
Le président du Sénat a estimé dans le Grand Jury que l'appel à des manifestations pour le déplacement d'Emannuel Macron à Lyon pour commémorer Jean Moulin est "inacceptable".
"Un 8 mai, c'est inacceptable quand on veut croire aux valeurs de la république (...) la dignité fait aussi partie des valeurs essentielles de la république. Il y a un temps pour tout, demain c'est le temps de la mémoire, du recueillement et du rassemblement pour notre pays".
GERARD LARCHER : "IL FAUT QUE LE DIALOGUE SOCIAL REPRENNE"
Invité du Grand Jury LCI-Le Figaro - RTL, Gérard Larcher a estimé que "le dialogue social" doit "reprendre" entre le gouvernement et les syndicats, invités à Matignon en mai.
"Nous avons un texte qui a été voté, promulgué après validation par le Conseil constitutionnel, il faut aujourd'hui que le dialogue social reprenne notamment autour de sujets majeurs parallèles à la réforme des retraites" a estimé le président du Sénat, qui appelle les syndicats à "dire leurs divergences" et "faire des propositions" au gouvernement.
"Voici venu à nouveau le temps du dialogue social, qui a été particulièrement faible depuis six années entre le gouvernement et les partenaires sociaux", a-t-il ajouté.
DES "DIFFICULTÉS" À LA NUPES
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a défendu samedi à Marseille la Nupes, qui vient de fêter son premier anniversaire, tout en reconnaissant que cette alliance de gauche restait "difficile" et "compliquée".
"Il est passé une année entière depuis que nous avons créé la Nupes, bien sûr c’était difficile, bien sûr que ça le reste, bien sûr que c’est compliqué, et alors ? Il faut faire que les choses faciles dans la vie ? Alors ce serait vite fait !", a déclaré Jean-Luc Mélenchon en marge d'une "marche de toutes les colères" dans la deuxième ville de France.
UN RIP SUR L'IMMIGRATION ?
Les députés LR Aurélien Pradié et Pierre-Henri Dumont estiment dans une tribune au JDD qu'il faut mettre fin à l'immigration familiale subie pour passer à une immigration de travail choisie et surqualifiée, proposant pour cela un référendum d'initiative partagée.
Ils estiment que "la politique des quotas n’est pas à la hauteur du défi migratoire" et qu'il faut désormais "passer d’une immigration familiale subie sous-qualifiée à une immigration de travail choisie surqualifiée".
Pour cela, ils espèrent déposer, "avec plusieurs de (leurs) collègues députés, (...) dans les prochaines semaines, un référendum d'initiative partagée (RIP)".
EXPLICATIONS
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, était l'invité de Darius Rochebin sur LCI ce vendredi 5 mai. Le numéro deux du gouvernement est revenu sur la polémique autour de la publication de son roman. Il assure que son temps d'écriture n'a pas empiété sur ses tâches ministérielles.
CONDAMNÉ
Il avait ouvertement affiché son désaccord avec le président de la République. Un ancien conseiller municipal d'un village de l'Eure a été condamné à suivre un stage de citoyenneté. En cause ? Une banderole "Macron, on t'emmerde" placée devant chez lui.
Banderole anti-Macron : un retraité condamné à suivre un stage de citoyenneté
BATTERIES : VERS UNE QUATRIÈME USINE ?
L'implantation en France d'une quatrième usine de batteries électriques, cruciales pour assurer l'abandon des ventes de voitures thermiques en 2035, est à l'étude à Dunkerque, selon le site internet de la Commission nationale du débat public (CNDP).
Le président Emmanuel Macron est attendu sur place le 11 ou le 12 mai, selon une source gouvernementale à l’Agence France-Presse.
Le groupe taïwanais ProLogium envisage de construire deux sites "de production massive de batteries électriques solides sur le grand port maritime de Dunkerque" (Nord), selon l'annonce de concertation préalable publiée par la CNDP et médiatisée jeudi par le magazine Challenges.
Le projet, estimé "à 5,2 milliards d’euros", vise une capacité de production susceptible à terme "d'équiper 500.000 à 750.000 véhicules électriques par an".
"RÉPARER" LA RELATION FRANCE-MAROC
Le président des Républicains Eric Ciotti, en visite au Maroc, a appelé vendredi à "des initiatives françaises" pour "réparer" la relation entre Paris et Rabat, plombée depuis des mois par un coup de froid diplomatique qui perdure.
À l'issue d'un déplacement au Maroc, axé sur la question migratoire, M. Ciotti a souhaité que "les liens entre la France et le Maroc retrouvent une orientation positive", lors d'une conférence de presse à Rabat.
"J'appelle à ce qu'il ait des initiatives françaises pour réparer les incompréhensions qui sont aujourd'hui ressenties au Maroc et pour redire très fortement la force indispensable de l'amitié entre le Maroc et la France", a-t-il souligné, notant que 1.200 entreprises française étaient implantées dans le royaume.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
Manifestations interdites, transports perturbés et large périmètre de sécurité: la préfecture du Rhône a annoncé vendredi les mesures qui entoureront le déplacement d'Emmanuel Macron lundi à Lyon pour une cérémonie en hommage à la Résistance française.
Des appels à manifester ont été lancés vendredi à Lyon en prévision de cette visite du chef de l'État, qui doit y présider une cérémonie en hommage à la Résistance française et à Jean Moulin, incarnation du héros-résistant, à l'approche du 80e anniversaire de son arrestation par la Gestapo, à Caluire-et-Cuire, près de Lyon.
Le président Macron doit se rendre à 15H00 à la prison de Montluc, où ont été détenus et torturés pendant la Seconde guerre mondiale des juifs et des résistants, dont Jean Moulin, le premier président du Conseil national de la Résistance (CNR).
Le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye et la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, seront également présents.
BRUNO LE MAIRE INVITÉ DE LCI
"Le dialogue reprend, c'est une bonne nouvelle", juge le ministre de l'Économie et des Finances, même si les syndicats n'ont pas encore répondu à l'invitation d'Élisabeth Borne de se rendre à Matignon, les 16 et 17 mai. "Le dialogue reprendra, il doit reprendre", estime-t-il.
"Chacun doit comprendre que c'est l'intérêt supérieur de la nation de travailler plus longtemps. La réforme des retraites sert à payer la solidarité [du régime par répartition]", martèle-t-il.
BRUNO LE MAIRE INVITÉ DE LCI
"Il y a peut être eu des maladresses, on aurait pu mieux faire", reconnaît le ministre de l'Économie sur la plateau au sujet de la réforme des retraites. Un aveu déjà formulé par le président de la République et la Première ministre.
SYNDICATS
Les invitations de Matignon ont été envoyées aux syndicats, selon les informations du service politique de TF1/LCI. L’intersyndicale ne sera pas reçue ensemble. Il s'agira de rendez-vous en format "bilatéral" avec la Première ministre. Ils auront lieu mardi 16 et mercredi 17 mai.
Les invitations de Matignon ont été envoyées aux syndicats. L’intersyndicale ne sera pas reçue ensemble : des rdv en format « bilatéral » avec la Première ministre sont proposés aux syndicats, le mercredi 17 mai notamment Cc @TF1Info @MatthDes @AugeyBastien — Marie Chantrait (@mchantrait) May 5, 2023
LOI ANTI-CASSEURS
Les syndicats de police ont réclamé dans un courrier à Emmanuel Macron "une loi anticasseurs" également demandée par Gérard Darmanin, en assurant que les policiers vivent une "situation apocalyptique" face aux "violences" qui émaillent les manifestations.
Un autre syndicat a fait la même demande aux présidents des groupes parlementaires.
Les syndicats regroupés au sein du bloc syndical mené par Alliance, ont adressé une lettre au chef de l'État jeudi et obtenu dès vendredi un rendez-vous. Ils sont attendus le 12 mai à 10H00 à l'Élysée où ils seront reçus par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda et le conseiller sécurité du président, Frédéric Rose, ont-ils annoncé à l'AFP. "Il s'agit d'une première étape. Notre objectif est d'être reçus par le chef de l'État", a expliqué un porte-parole d'Alliance, Eric Henry.
Urgent
TENSIONS FRANCE-ITALIE
La Première ministre Élisabeth Borne plaide pour un "dialogue apaisé" avec l'Italie, alors que les tensions sont fortes entre les deux capitales depuis jeudi et les propos de Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a estimé que la Première ministre italienne Giorgia Meloni était "incapable" de régler le "problème" migratoire.
"Je voudrais redire que l’Italie est un partenaire essentiel de la France, que notre relation est fondée sur le respect mutuel, et qu'on va privilégier la concertation et un dialogue apaisé pour continuer à travailler ensemble", a fait valoir la Première ministre devant la presse.
DRONES
Le tribunal administratif de Rouen, statuant en référé, a suspendu vendredi un arrêté préfectoral qui prévoyait l'usage de drones dans le cadre d'un rassemblement ce week-end contre le projet de contournement autoroutier à l'est de Rouen.
"L’exécution de l’arrêté du préfet de l’Eure du 3 mai 2023 qui autorise la captation, l’enregistrement et la transmission d’images par des aéronefs à l’occasion du festival 'Des bâtons dans les routes' prévu à Léry du 5 au 8 mai 2023 est suspendue", écrit le juge des référés dans cette décision que l'Agence France-Presse a pu consulter.
Le magistrat estime qu'en l’état de l’instruction, le préfet "ne justifie pas (...) de la nécessité de recourir à des caméras installées sur des aéronefs". Pour justifier cet arrêté, "le préfet de l’Eure [avait] considéré que le rassemblement prévu était susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public", rappelle le juge.
BON ÉLÈVE
Le plan de sobriété énergétique mis en place à Clermont-Ferrand a permis une baisse de 18% de la consommation pour l'éclairage public, a annoncé la ville, au-delà des objectifs du gouvernement de réduire de 10% la consommation énergétique d'ici à 2024.
A Clermont-Ferrand, l’extinction de l’éclairage public de minuit à 6H00 sur 60% du parc a permis de faire baisser la consommation énergétique de 18% entre le 1er novembre et le 31 mars par rapport à l’année précédente, soit 570.000 kWh de moins, soulignent la ville et la métropole dans un communiqué commun.
Dans les bâtiments municipaux comme les gymnases, les bureaux ou les écoles, les efforts sur le chauffage ont permis une baisse de 17,5% entre le 1er octobre et le 31 janvier. Dans le détail, cette baisse est de 19% pour l’électricité, 17,5% pour le gaz, 7,5% pour le chauffage urbain et 1,5% pour le fioul.
LE SÉNAT PRIS POUR CIBLE
Le site internet du Sénat a été inaccessible pendant plusieurs heures vendredi, à la suite d'un blocage revendiqué par le collectif de hackers prorusse "NoName", qui avait déjà attaqué le site de l'Assemblée nationale en mars.
"L'accès au site internet du Sénat est perturbé depuis ce matin, notre équipe est pleinement mobilisée pour remédier aux dysfonctionnements", a tweeté le Senat vers 11H30. "Il s'agit visiblement d'une attaque par déni de service, en submergeant le site de requêtes", a commenté pour l'Agence France-Presse l'expert en cybersécurité Nicolas Hernandez, président de la société Aleph Networks.
NoName a revendiqué l'attaque sur sa chaîne Telegram - publiquement accessible - vers 10H20, avec un message en russe et en anglais critiquant le soutien de la France à l'Ukraine.
LE SALAIRE DE BASE EN HAUSSE (RELATIVE)
L'indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le privé a augmenté de 1,8% au premier trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent, soit une hausse de 4,6% sur un an, selon des données provisoires publiées vendredi par le ministère du Travail.
Le SMB, mesuré dans les entreprises privées (hors agriculture) de 10 salariés et plus, représente le salaire brut, c'est-à-dire avant la déduction des cotisations sociales et le versement des prestations sociales. Il ne prend en compte ni les primes, ni les heures supplémentaires.
L'indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) a progressé lui de 1,9% par rapport au dernier trimestre 2022 et de 5,2% sur un an.
"Ces évolutions doivent être mises en regard de l'inflation", rappelle la Dares, le service de statistiques du ministère, dans un communiqué. Le coût de la vie a en effet augmenté de 5,7% entre fin mars 2022 et fin mars 2023.
CÉRÉMONIE
Lundi, Emmanuel Macron divisera sa journée de commémoration du 78ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 en deux parties.
Il présidera la traditionnelle cérémonie sur les Champs-Élysées à Paris dans la matinée, en présence notamment de Nicolas Sarkozy, avant de se rendre à Lyon pour rendre hommage aux résistants et à Jean Moulin.
PLAN VÉLO
Le gouvernement doit présenter, ce vendredi, son nouveau plan vélo.
Il va investir deux milliards d'euros sur les quatre prochaines années pour développer la pratique de la petite reine et va notamment mettre l'accent sur l'extension des pistes cyclables.
BAISSE DES LIBERTÉS
D'après un sondage Ifop pour L'Opinion et la Fondation Concorde, sur "Les Français et le libéralisme", 64% des sondés estiment que les libertés individuelles se sont affaiblies au cours des 10 dernières années.
Par ailleurs, 58% ressentent que "la liberté de manifester est aujourd’hui suffisamment garantie en France".
Etude @IfopOpinion pour @lopinion_fr et la @FConcorde : les 🇫🇷 et le libéralisme 🛑64% estiment que les libertés individuelles se sont affaiblies au cours des 10 dernières années Et la liberté de manifester est aujourd’hui suffisamment garantie en France pour 58% des 🇫🇷 pic.twitter.com/DiyaQzkYcg — Ifop Opinion (@IfopOpinion) May 5, 2023
MALAISE CARDIAQUE
Jeudi soir, une employée de l'Assemblée nationale chargée de rendre compte des débats dans l'hémicycle a fait un malaise cardiaque. Elle a été réanimée par deux députés, le pompier volontaire Julien Rancoule (RN) et la médecin Stéphanie Rist (Renaissance). Elle a ensuite été transportée à l'hôpital.
FRAUDE FISCALE
Priorité affichée du gouvernement depuis le début de l'année, le plan de lutte contre la fraude fiscale de l'exécutif sera présenté mardi, a indiqué vendredi Bercy à l'AFP. "Je présenterai la semaine prochaine les mesures de lutte contre la fraude fiscale", avait déclaré quelques instants plus tôt sur BFM TV/RMC le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal.
Alors que le gouvernement entend s'attaquer à "toutes les fraudes", les mesures de lutte contre les fraudes sociales seront présentées "d'ici la fin du mois", a-t-il ajouté.
TAXE LAPIN
Gabriel Attal était l'invité de BFMTV ce matin. Le ministre des Comptes publics a notamment été interrogé sur la "taxe lapin" qui prévoit de faire payer les rendez-vous non honorés aux patients qui ne les honorent pas sans prévenir. "Vous avez aujourd'hui entre 9 millions et 23 millions de rendez-vous chez le médecin" qui ne sont pas honorés par des personnes qui ne l'annulent pas.
Avec cette taxe, remise en cause par le ministre de la Santé François Braun, Gabriel Attal veut "inciter à tenir son rendez-vous ou à l'annuler suffisamment tôt". "Je le dis et je l'assume, je pense qu'on peut prendre des mesures pour inciter à tenir son rendez-vous ou au moins à prévenir suffisamment à l'avance pour que quelqu'un d'autre puisse profiter du rendez-vous".
Le ministre a expliqué que le gouvernement était d'accord pour lancer une expérimentation ou commencer par les Français qui annuleraient plusieurs rendez-vous à la suite. "Tentons, essayons, expérimentons", a enfin lancé Gabriel Attal.
Gabriel Attal sur la taxe des rendez-vous médicaux annulés sans prévenir: "Tentons, essayons, expérimentons!" pic.twitter.com/JpNRPuY7tK — BFMTV (@BFMTV) May 5, 2023
STAGES RÉMUNÉRÉS
Invité sur Franceinfo ce matin, le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye est revenu sur la mise en place des stages rémunérés annoncés par Emmanuel Macron hier. Il a précisé que c'était "l'État qui va payer" parce que "c'es tune gratification à la fois juste et également importante pour des jeunes qui viennent souvent de milieux défavorisés".
Cette mesure figure dans la réforme de lycée professionnel présenté par le président de la République. Elle prévoit qu'à partir de la rentrée de septembre, les élèves des lycées professionnels qui partiront en stage seront rémunérés. Le montant de la rémunération variera selon le niveau d’étude du lycéen : 50 euros par semaine en classe de seconde et en première année de CAP, 75 euros en classe de première ainsi qu’en deuxième année de CAP et 100 euros en terminale.
Stages rémunérés : "C'est l'État qui va payer parce que c'est une gratification à la fois juste et également importante pour des jeunes qui viennent souvent de milieux défavorisés, qui ont pu avoir des parcours scolaires assez sinueux et assez difficiles", justifie Pap Ndiaye. pic.twitter.com/LI5oL8PqWg — franceinfo (@franceinfo) May 5, 2023
CANICULES
Agnès Pannier-Runacher a averti, sur LCI ce matin, qu'en cas de canicules cet été, EDF serait "amené, ponctuellement, à baisser la production des centrales nucléaires" sur "un, deux, trois ou quatre jours". Elle a toutefois voulu rassurer en affirmant que l'énergie photovoltaïque pourrait alors compenser les baisses.
🔴🗣️ "S'il y a des canicules cet été, nous serons amenés, ponctuellement, à baisser la production des centrales nucléaires", déclare @AgnesRunacher ▶ #LesMatinsLCI avec @mchantrait pic.twitter.com/qJ4y4z4XOe — LCI (@LCI) May 5, 2023
DIALOGUE
Invitée sur LCI, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a annoncé que le "dialogue avec les syndicats avait repris".
🔴🗣️ "Oui, le dialogue avec les syndicats a repris", affirme Agnès Pannier-Runacher ( @AgnesRunacher ) ▶ #LesMatinsLCI avec @mchantrait pic.twitter.com/mJVoSZTBsD — LCI (@LCI) May 5, 2023
"RÉFORME COURAGEUSE"
Invitée sur LCI, Agnès Pannier-Runacher a salué la réforme des retraites menée par le gouvernement. Une réforme "courageuse", selon la ministre de la Transition énergétique. "Je vous fiche mon billet qu'aucune opposition si elle devait un jour être au pouvoir ne reviendrait dessus, parce que comme toujours sur aucune réforme des retraites, aucune opposition n'est jamais revenue dessus".
"Comme toutes les réformes difficiles, on est contents que quelqu'un d'autre les ait faites et on est contents que quelqu'un d'autre ait pris l'impopularité de les faire".
COUPURES
Interrogée sur les déplacements mouvementés d'Emmanuel Macron sur le terrain, et notamment les coupures d'électricité visant des bâtiments publics, la ministre de la Transition énergétique a condamné ces actions sur LCI. "C'est absolument inacceptable", a fustigé Angès Pannier-Runacher. "Dire qu'on est d'accord ou pas d'accord c'est garanti par la démocratie et c'est respecté, mais mettre en risque des patients dans une clinique ou comme il y a quelques jours aussi dans un Ephad, c'est irresponsable et illégal".
POLÉMIQUE ITALIENNE
Invitée sur LCI, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher est revenue sur la polémique entre la France et l'Italie, après les propos de Gérarld Darmanin, accusant la Première ministre italienne d'être "incapable de régler les problèmes migratoire de son pays", déclenchant une vive polémique en Italie. Selon Agnès Pannier-Runacher, le ministre de l'Intérieur a voulu dénoncer ceux qui "nous promettent qu'ils vont régler l'immigration (...) en un claquement de doigt" et qui sont "des menteurs".
"Le Rassemblement national nous rebat les oreilles depuis des années en expliquant qu'ils sauraient régler ce type problème, ils ont accueilli l'élection de Giorgia Meloni avec des applaudissements en disant qu'elle saurait régler le problème", a fustigé la ministre, admettant que le "problème est complexe" et que ceux qui vous "promettent des miracles" sont "des bonimenteurs".
DIALOGUE
Invité sur CNews, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu sur la réforme des retraites, et les manifestations qui accompagnent les déplacements du président Emmanuel Macron. Il a affirmé que "le président n'a eu de cesse de dialoguer avec les opposants à la réforme".
Olivier Véran : «Le président n'a eu de cesse que de dialoguer avec les opposants à la réforme», dans #LaMatinale pic.twitter.com/3Z5YFjbSZD — CNEWS (@CNEWS) May 5, 2023
SÉCHERESSE : LES PYRÉNÉES-ORIENTALES EN CRISE
Invité sur RTL ce matin, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, est revenu sur la grave sécheresse qui frappe le sud de la France. Alors que le Gard, les Bouches-du-Rhône et le Var sont déjà en situation de crise, le ministre a annoncé que les Pyrénées-Orientales allaient basculer"dans quelques jours" en "niveau crise" pour un département"dans lequel il n'y a pas eu un véritable jour de pluie depuis un an".
Le ministre a rappelé que 75% des nappes phréatiques en France étaient en-dessous de leur niveau normal. "Pour rappel, l'année dernière, c'était 53% des nappes et on sait l'été qu'on a eu" a alerté Christophe Béchu.
🗣️ @ChristopheBechu sur la sécheresse : "Les Pyrénées-Orientales vont basculer en niveau crise, il n'y a pas eu un jour de pluie depuis un an. Rien est autorisé à part l'eau potable." 🔴 Invité d'Yves Calvi dans #RTLMatin ⤵️ pic.twitter.com/Wv8EAr6avB — RTL France (@RTLFrance) May 5, 2023
INCIDENT GRAVE À L'ASSEMBLÉE
Une fonctionnaire a été victime, hier soir, d'un malaise cardiaque à l'Assemblée nationale après une nouvelle journée houleuse jeudi à l'Assemblée nationale, avec un gouvernement mis en échec sur l'obligation vaccinale pour les soignants et sur le statut d'EDF.
La séance de nuit a été interrompue vers 23h, après l'accident cardiaque de cette rédactrice du service du compte rendu. Elle a été réanimée dans l'hémicycle même par deux députés, puis son état a été "stabilisé" par les pompiers de l'Assemblée puis le Samu, avant son évacuation vers un hôpital, a indiqué la présidente de l'institution, Yaël Braun-Pivet.
"Dans ces moments-là, l'Assemblée nationale est forte des membres qui la composent", élus et personnels, qui forment "une grande communauté", a-t-elle souligné dans une brève prise de parole peu avant minuit depuis le perchoir. Cet incident grave a fortement secoué l'Assemblée.
INTERVIEW
Marylise Léon, qui devrait prendre les rênes de la CFDT fin juin, était l'invitée de LCI. Alors que le gouvernement veut mettre fin à la séquence des retraites, elle assure que "ce n'est pas à l'ordre du jour". Elle critique, par ailleurs, les actions de coupures d'électricité sauvages lors des déplacements présidentiels.
Urgent
NOUVEAU REVERS
Alors que la journée d'initiative parlementaire du groupe communiste à l'Assemblée se poursuit, les députés viennent de voter une "proposition de loi visant à protéger le groupe EDF d'un démembrement" en deuxième lecture. Avant le scrutin, le gouvernement avait exprimé un avis négatif sur cette proposition.
Dans une ambiance tendue, la proposition de loi, portée par la gauche et soutenue par droite et RN, a été validée par 127 voix contre 89, et une abstention.
Début avril, le Sénat avait adopté cette même proposition de loi issue du groupe socialiste et adoptée dans l'hémicycle de l'Assemblée en février. La chambre haute avait cependant supprimé son article 1er, qui devait permettre d'inscrire dans la loi la "nationalisation d'EDF".
Le but de ce texte législatif : empêcher l'exécutif de ressusciter "Hercule", un projet controversé de restructuration.
EDF : par 127 voix pour et 89 contre, l'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture, contre l'avis du gouvernement, une "proposition de loi visant à protéger le groupe EDF d'un démembrement." #DirectAN #EDF pic.twitter.com/L57RlvXg4K — LCP (@LCP) May 4, 2023
COUPURES D'ÉLECTRICITÉ : LA CFDT CRITIQUE LES ACTIONS
Ce jeudi, l'électricité a été partiellement coupée lors de la visite d'Emmanuel Macron dans un lycée professionnel de Saintes (Charente-Maritime), une action que "n'approuve pas" la CFDT de Marylise Léon sur LCI.
"Ce ne sont pas des actions que l'on encourage ou que l'on approuve. Ces actions ont été organisées par des secteurs professionnels de certaines organisations. La CFDT n'encourage pas ces méthodes", explique celle qui sera la secrétaire générale de la CFDT dès le 21 juin prochain.
"L'HEURE EST À L'APAISEMENT"
Après plusieurs mois de conflit social, la future n°1 de la CFDT Marylise Léon assure que "l'heure est plutôt à trouver des solutions et à l'apaisement", sur LCI.
Elle juge qu'il "y a beaucoup de colère par rapport à tout cet enchaînement de manifestations et à la surdité du gouvernement qui n'a pas souhaité nous recevoir ou écouter nos arguments".
LA FUTURE N°1 DE LA CFDT SUR LCI
Laurent Berger est "très charismatique. C'est un très bon secrétaire général, proche des militants, qui connaît bien la maison CFDT", estime Marylise Léon, actuelle secrétaire générale adjointe de la CFDT sur le plateau de LCI. Le 21 juin prochain, elle prendra la tête du syndicat à la place de Laurent Berger.
"On a une règle tacite qui est de passer la main au bout d'un certain nombre d'années. Laurent [Berger] était secrétaire général depuis 10 ans, c'est le temps que se donnent les [titulaires de ce poste]", rappelle-t-elle.
"La CFDT n'appartient à personne", répète Marylise Léon, future secrétaire générale du syndicat, en citant une phrase régulièrement prononcée par Laurent Berger.
PLAN VÉLO
Le gouvernement va investir 2 milliards d'euros sur les quatre prochaines années en France pour développer la pratique du vélo, les infrastructures ainsi que la filière économique, a-t-il annoncé en dévoilant jeudi soir son plan vélo et mobilités actives 2023-2027.
Au total, ce sont plus de 6 milliards d'euros qui vont être investis d'ici à 2027 si l'on prend en compte les collectivités territoriales, indique le dossier de presse communiqué à la veille de la présentation du plan par les ministres de la Transition écologique, Christophe Béchu, et des Transports, Clément Beaune.
Le gouvernement prévoit toute une série de mesures pour favoriser la pratique du deux-roues à commencer par le développement des pistes cyclables et voies réservées au vélo.
LES SYNDICATS RÉAGISSENT AUX ANNONCES DE MACRON
Le président n'a "pas stigmatisé le lycée professionnel comme étant la cause du problème", s'est félicité le secrétaire général du Snetaa-FO (majoritaire), Pascal Vivier, se disant "plus mitigé sur la refonte de la carte des formations". Les annonces du chef de l’État "ne doivent pas être un point d'arrivée, mais un cadre pour travailler", a souligné son homologue au SE-Unsa Stéphane Crochet.
La gauche a fait part de ses réticences. "Le lycée Macron vise à transformer les élèves protégés par leur statut scolaire en salariés aussi mal payés que les travailleurs en macronie", a commenté La France insoumise. Emmanuel Macron "poursuit sa casse du service public scolaire (...) en réduisant les élèves au statut d'agent économique", a abondé le PS.
Emmanuel Macron a présenté jeudi sa réforme, financée à hauteur d'un milliard d'euros supplémentaires par an, lors d'un déplacement en Charente-Maritime
TENSIONS FRANCE-ITALIE
"L'attaque de ceux qui peuvent protéger la France d'un afflux encore plus massif de migrants est inutile et contre-productive. Si l'Italie décide de ne plus gérer les flux migratoires aux portes de l'Europe, la France vivra une véritable submersion migratoire", a développé Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président du parti LR.
"Avec Gérald Darmanin comme ministre de l'Intérieur, la France bat tous les records d'immigration. Un bilan qui le disqualifie pour donner la moindre leçon de fermeté à nos voisins italiens, qui payent l'appel d'air qu'il a lui-même créé en Europe", a de son côté tweeté le président du RN Jordan Bardella.
Elle est "incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue", a affirmé Gérald Darmanin au sujet de Giorgia Meloni alors que la péninsule assiste à des arrivées records de migrants sur ses côtes depuis janvier.
FONDS MARIANNE : CE QUE L'ON SAIT
À sa création, en avril 2021, ce fonds affichait l'ambition de "financer des personnes et des associations qui vont porter des discours pour promouvoir les valeurs de la République et pour lutter contre les discours séparatistes notamment sur les réseaux sociaux et plateformes en ligne", selon Marlène Schiappa.
Jeudi, le PNF a ouvert une information judiciaire. Voici ce que l'on sait.
Affaire du Fonds Marianne : le Parquet national financier ouvre une information judiciaire
Urgent
FONDS MARIANNE
Le Parquet national financier ouvre une information judiciaire notamment pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêts". Le Fonds avait été créé après l'assassinat de Samuel Paty et devait lutter "contre le séparatisme".
Depuis plusieurs semaines, la gestion du "Fonds Marianne pour la République" est décriée et a fait l'objet de plusieurs signalements à la justice après des articles de presse.
NUCLÉAIRE
Députés et sénateurs ont trouvé un accord jeudi sur le projet de loi de relance du nucléaire pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs, ont indiqué des parlementaires, ouvrant la voie à une adoption définitive le 16 mai.
Après cet accord en commission mixte paritaire, le projet de loi sera soumis à un dernier vote du Sénat le 9 mai, puis de l'Assemblée nationale le 16 mai. Il vise à faciliter la construction de six nouveaux réacteurs EPR promis par Emmanuel Macron à l'horizon 2035.
Comme prévu, les parlementaires n'ont pas réintroduit la réforme controversée de la sûreté nucléaire voulue par le gouvernement. L'exécutif juge toujours nécessaire de fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), expert technique, au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales.
"LE COMPLOTISME L'A EMPORTÉ"
Les députés ont adopté jeudi en première lecture une proposition de loi pour abroger, et pas seulement suspendre, l'obligation vaccinale anti-Covid des soignants, un échec pour le gouvernement et la majorité qui tenteront d'en éviter un deuxième dans l'après-midi sur un texte concernant EDF.
"Le complotisme l'a emporté sur la science", a déploré le ministre de la Santé François Braun, s'opposant à un texte qui va selon lui "affaiblir notre capacité de réponse" et qui envoie un "message regrettable".
Le gouvernement a déjà annoncé la réintégration à venir des soignants non-vaccinés, après un avis de la Haute autorité de Santé (HAS). Elle pourrait débuter dès le 15 mai.
Les députés de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons) se sont tous prononcés contre. Insuffisant face aux voix combinées des députés d'opposition, qui ont fait passer le texte avec 157 voix contre 137.
La proposition de loi du groupe de la Gauche démocrate et républicaine portant abrogation de l'obligation vaccinale contre la covid-19 dans les secteurs médicaux, et visant à la réintégration des professionnels suspendus, est adoptée contre l'avis du gouvernement. #DirectAN pic.twitter.com/7ztIbwJdSL — LCP (@LCP) May 4, 2023
DIPLOMATIE
Le ministre de l'Intérieur affirme que la Première ministre italienne est "incapable de régler les problèmes migratoires". Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a qualifié ces propos d'"inacceptables". La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna devait rencontrer son homologue italien à Paris jeudi. Sa venue a été annulée.
RÉCAP'
Ce jeudi depuis Saintes (Charente-Maritime), le président de la République a dévoilé les contours de sa réforme du lycée professionnel, dans laquelle l'État investira 1 milliard d'euros. Emmanuel Macron a dévoilé plusieurs mesures pour parvenir à l'objectif de 100% d'insertion, notamment la rémunération des stages, la mise en place de terminales sur mesure ou la fermeture de certaines filières peu porteuses.
MACRON PRÉSENTE SA RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL
Le troisième volet de cette réforme est de reconnaître l'engagement des enseignants du lycée professionnel, annonce le chef de l'Etat. Dans la lignée des annonces faites il y a quelques jours sur l'augmentation du salaire des enseignants, Emmanuel Macron confirme et réaffirme qu'ils auront dès la rentrée prochaine "entre 100 et 230 euros nets par mois" supplémentaires. Aussi, ceux qui seront volontaires à travailler plus pourront voir leur rémunération augmenter jusqu'à 7500 euros brut annuels.
MACRON PRÉSENTE SA RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL
Pour atteindre les objectifs d'insertion "nous devons valoriser l'investissement des élèves", explique le président, notamment en leur garantissant "des stages de qualité". "Ils seront d'autant plus motivés qu'ils auront des indemnités de stages" progressives. Ainsi, ils seront rémunérés 50 euros par semaine en 1ère année de CAP et en seconde, 75 euros par semaine en 2e année de CAP et en première, et 100 euros par semaine en terminale.
MACRON PRÉSENTE SA RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL
Comment parvenir à l'objectif de 100% d'insertion ? Emmanuel Macron souhaite "adapter la carte des formations aux besoins" pour ne pas continuer à scolariser des élèves dans des filières qui n'offrent pas de débouchés professionnels. Inversement, il faut être capable d'ouvrir des formations d'après la "carte des métiers en tension". Aussi, à chaque établissement seront communiqués "ces taux d'insertion et de poursuite d'études par formation".
Le président veut aussi développer le mentorat, pour que "100% des élèves volontaires en lycée pro aient un mentor d'ici 2025".
Emmanuel Macron annonce aussi une "année de terminale sur mesure", selon les envies des élèves de s'insérer avec leur bac ou de poursuivre leurs études à l'issue du lycée. Dans le premier cas, la durée de leurs stages sera augmentée de 50% et les élèves bénéficieront d'un accompagnement par Pôle emploi au cours de leur année scolaire. Les seconds bénéficieront de quatre semaines de cours supplémentaires pour préparer leur entrée en BTS.
MACRON PRÉSENTE SA RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL
Comment éviter le décrochage des élèves ? "Il faut susciter des vocations", estime le président, annonçant que dès la rentrée prochaine à partir de la 5e, chaque élève se verra proposer un temps dédié à la découverte des métiers. Les filières professionnelles ayant peu de débouchés seront fermées, explique aussi le chef de l'Etat. Il faudra également mieux accompagner les élèves décrocheurs au cours de leur cursus, en "donnant les moyens aux enseignants de faire davantage de travail en petits groupes" et de personnaliser l'accompagnement. "Nous ouvrirons des cours optionnels au plus près des besoins des élèves", ajoute-t-il, donnant comme exemple des langues vivantes ou des cours d'entrepreneuriat.
MACRON PRÉSENTE SA RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL
Depuis Saintes (Charente-Maritime), le président de la République présente sa réforme du lycée professionnel, "une cause nationale". "Malgré l'investissement de la nation, le dévouement des enseignants, ne se sommes pas au rendez-vous de la promesse" faite aux élèves, estime Emmanuel Macron, jugeant le système "mal fichu". Il rappelle que sur 100 élèves qui entrent en seconde professionnelle, seul 1/3 décrochera son bac ou un équivalent, 39% intégreront la vie active, 23% seront au chômage et 28% poursuivront en enseignement supérieur. "Si ces chiffres avaient été ceux du lycée général, il y aurait bien longtemps qu'on aurait fait des efforts sur cette matière."
RASSEMBLEMENT NATIONAL
Après le rejet d'une demande de référendum par le Conseil constitutionnel, le Rassemblement national a annoncé mercredi soir le dépôt d'une proposition de loi pour "empêcher la retraite à 64 ans". Elle propose d'"instaurer un âge de départ minimum à 60 ans pour les Français ayant travaillé avant 20 ans, et progressivement jusqu’à 62 ans".
MANIFESTANTS TENUS A L'ÉCART
À 300 mètres du lycée, les manifestants munis de casseroles sont toujours tenus à l'écart par les forces de l'ordre.
EMMANUEL MACRON ARRIVE A SAINTES
Le président de la République vient d'arriver à Saintes, en Charente-Maritime.
EMMANUEL MACRON VEUT UN "PRÉTEXTE POUR ALLER SUR LE TERRAIN"
Avec son déplacement à Saintes pour présenter sa réforme des lycées professionnels, E. Macron veut "montrer qu'il est dans la vie concrète", selon Chloé Morin, politologue, sur LCI. Elle estime que cette visite est aussi "un prétexte pour aller sur le terrain", face à un public qui n'est pourtant pas acquit.
INTERPELLATIONS EN MANIFESTATIONS
À Paris, les forces de l’ordre ont interpellé près de 300 personnes avant le début de la manifestation du 1er-Mai. Ce mercredi, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté dénonce ces arrestations qu'elle qualifie de "massives et préventives".
Manifestations : pourquoi autant d'interpellations ?
ENTRE 400 ET 500 MANIFESTANTS A SAINTES
Tenus à distance du lycée professionnel qu'Emmanuel Macron va visiter à Saintes, en Charente-Maritime, les manifestants ont décidé de faire le tour de la zone pour tenter de se rapprocher au maximum du lycée. Ils sont désormais entre 400 et 500 bloqués par les forces de l'ordre sur des voies de chemin de fer, selon notre journaliste sur place.
"MAUVAISE RÉPUBLIQUE"
Plusieurs députés de gauche ont estimé jeudi que la Constitution de la Ve République n'était plus assez démocratique, regrettant "un mauvais procès" fait à Jean-Luc Mélenchon qui a critiqué, le 1er-Mai, la "mauvaise République" et déclenché l'ire du camp présidentiel.
"Cette Constitution ne respecte pas le peuple et la démocratie", a estimé sur franceinfo le patron des communistes et député du Nord Fabien Roussel, dénonçant "un mauvais procès" fait par l'exécutif au leader de la France insoumise.
Mercredi, Emmanuel Macron a accusé ce dernier lors du conseil des ministre de faire "la courte échelle au Rassemblement national" et Elisabeth Borne de chercher à "saper la confiance de nos concitoyens dans notre démocratie". L'exécutif reproche aussi au leader insoumis de n'avoir pas condamné les violences contre les policiers lors des manifestations du 1er-Mai.
"MANIFESTATION ET ATTROUPEMENT" INTERDITS A SAINTES
La préfecture de Charente-Maritime a publié un arrêté interdisant toute "manifestation" et "attroupement" à Saintes autour du lycée professionnel que doit visiter jeudi Emmanuel Macron. Le préfet Nicolas Basselier motive notamment sa décision par la crainte de "troubles à l'ordre public" dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et au regard d'appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux de "groupes radicaux de la Charente-Maritime et des départements voisins".
Il évoque aussi plus spécifiquement des menaces d'un individu disant sur Facebook vouloir "emmener un fusil à lunette avec des munitions" à l'occasion de la venue du président de la République, attendu vers 11h45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes. L'arrêté court de 07h30 à 18h00. Les syndicats avaient déclaré un appel à manifester à partir de 09h00 devant l'établissement, mais ne se sont pas rendus à la réunion préparatoire avec la préfecture mercredi, indique également le préfet dans son arrêté.
MAIRIE DE PARIS
L'Hôtel de Ville va devoir retirer ses banderoles en soutien au mouvement contre la réforme des retraites, selon une décision du tribunal administratif.
Car l’Hôtel de Ville est la maison de tous les Parisiens, le juge des référés ordonne à la Maire de Paris de retirer ses banderoles de soutien au mouvement social… Ignorer principe de neutralité des services publics 🟰 enfreindre la loi, n’en déplaise à @Anne_Hidalgo ! pic.twitter.com/tjr6Un4Ylx — Caroline Yadan (@CarolineYADAN) May 4, 2023
LES VIOLENCES EN MANIFESTATIONS SONT EN TRAIN DE "DÉGÉNÉRER"
Côté Les républicains, le patron du groupe au Sénat, Bruno Retailleau, s'inquiète, sur Public Sénat, des violences liées aux manifestations contre la réforme des retraites. "Je dis à l'intersyndicale, quand on voit les violences, qu'il faut savoir terminer une grève. Car on voit que c'est en train de dégénérer", averti l'élu.
Selon lui, la manifestation du 6 juin, à l'appel de l'intersyndicale, relève de "leur responsabilité".
PROPOSITION DE LOI DU RN
"La proposition de loi de Marine le Pen mettrait en place une réforme de justice sociale avec un départ à 60 ans pour ceux qui ont commencé avant 20 ans, et progressivement à 62 ans pour ceux qui ont commencé après 20 ans", présente Thomas Ménagé, député RN sur Cnews. Contre la réforme des retraites, "la seule possibilité est de mettre au vote cette proposition de loi", poursuit l'élu.
SAINTES
Emmanuel Macron est attendu vers 11h45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes, en Charente-Maritimes. Une cinquantaine de personnes sont réunies depuis ce matin autour d’un rond-point, à quelques centaines de mètres de l’établissement.
LE REJET DU RIP "N'EST PAS UN DÉNI DE DÉMOCRATIE"
La CFDT "s'attendait" à la décision du Conseil Constitutionnel de mercredi soir, explique son président sur BFMTV. "Cela pose la question de ce que sera la bonne solution, le jour où l'on pourra déposer un Référendum d'initiative populaire. On a un peu le sentiment que ce texte est fait pour qu'il ne soit jamais utilisé", regrette-t-il.
"La procédure parlementaire a été cabossée" sur la réforme des retraites, et le "RIP apparaissait comme la seule possibilité de retourner vers les citoyens", poursuit Laurent Berger. Or, "on voit bien, à travers la décision du Conseil constitutionnel, que le texte qui a institué ce RIP n'est pas bien fait". Pour autant, le leader syndical n'estime pas que ce RIP est une "escroquerie démocratique", comme le dénonce Marine Le Pen. "Je dirais qu'à froid, ce RIP nécessiterait d'être réinterrogé", nuance-t-il.
"LE COMBAT CONTINUE"
"Il y avait un faible espoir", reconnaît Fabien Roussel, chef de file du Parti Communiste sur France info, suite au rejet du Conseil Constitutionnel du RIC. "Mais le combat continue, car une majorité des citoyens sont toujours opposés à cette réforme", ajoute-t-il.
"Cette décision du Conseil constitutionnel nous invite encore une fois à nous interroger sur une réforme de notre constitution, qui donne tous les pouvoirs à un président qui fait passer un texte dont personne ne veut. Cette réforme commencerait par le retrait du 49-3 de la Constitution. Nous déposerons une proposition de loi en ce sens", estime Fabien Roussel.
"Cette Constitution ne respecte pas le peuple et la démocratie", poursuit l'élu. "La démocratie est abimée et il y a besoin de redonner la parole au peuple, et que le peuple soit respecté", ajoute-t-il. "Aucun autre pays en Europe n'accepterait de laisser son peuple manifester pendant trois mois, en restant inflexible. Où est-ce- qu'on a vu ça en Europe ? Nulle part. Nous avons aujourd'hui un président autoritaire, dur", tacle-t-il
CASSEROLES A SAINTES
Une cinquantaine de personnes sont réunies à Saintes, en Charente-Maritimes. Elles attendent la venue d'Emmanuel Macron avec un concert de casseroles.
PROPOSITION DE LOI RN
Le groupe du Rassemblement national vient de déposer une proposition de loi à l'Assemblée, pour s'opposer à la retraite à 64 ans, écrit Sébastien Chenu sur Twitter.
🔴 Le @groupeRN_off vient de déposer une proposition de loi pour empêcher la retraite à 64 ans. Après le rejet du #RIP par le Conseil Constitutionnel, les choses sont claires : seul le vote des députés peut avoir un effet : toutes les oppositions sincères doivent la voter ! pic.twitter.com/MODgZASrpf — Sébastien Chenu (@sebchenu) May 4, 2023
PROPOSITION DE LOI LIOT CONTRE LA REFORME DÉPOSÉ LE 8 JUIN
Alexis Corbière est "déçu" de la décision du Conseil Constitutionnel sur le rejet du référendum d'initiative populaire, dernier levier contre la réforme des retraites. "Mais ce n'est pas fini : le 8 juin, nous déposons, avec le groupe Liot, un texte pour le retrait de la réforme", explique le député LFI sur Europe 1. "A cette date, nous pourrons être majoritaires dans l'hémicycle", estime l'élu.
COMITÉ D'ACCUEIL POUR MACRON À SAINTES
Alors que le chef de l'État sera à Saintes, en Charente-Maritimes, à la mi-journée, des dizaines de manifestants l'attendent déjà avec des casseroles et des fumigènes.
MANIFESTATION À NANTES
Quelques centaines de manifestants, au plus fort du rassemblement, ont défilé mercredi soir à Nantes à l'appel de l'intersyndicale après un rejet par le Conseil constitutionnel d'une demande de référendum d'initiative partagée (RIP) visant à soumettre aux citoyens la récente loi sur les retraites. Quelques poubelles ont été brûlées et au moins une personne interpellée, a observé un photographe de l'AFP.
EMMANUEL MACRON EN CHARENTE-MARITIME
Faire de la voie professionnelle "une voie d'excellence". Emmanuel Macron présente la réforme du lycée professionnel ce jeudi lors d'un déplacement en Charente-Maritime où la contestation promet de nouveau de se faire entendre sur les retraites.
Le chef de l'État, qui poursuit ses visites de terrain au rythme d'une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme des retraites, est attendu vers 11 h 45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes. Il sera accompagné des ministres de l'Education nationale Pap Ndiaye, du Travail Olivier Dussopt, en première ligne sur les retraites, et de l'Enseignement professionnel Carole Grandjean.
RIP
Le Conseil constitutionnel n'a pas validé, mercredi soir, la deuxième demande de référendum sur la réforme des retraites. Un nouvel échec pour la gauche, qui a immédiatement appelé à la poursuite de la lutte. Avec un horizon : la 14e journée de mobilisation, le 6 juin, puis un vote sur l'abrogation du texte, deux jours plus tard.
1ER-MAI
281 personnes ont été placées en garde à vue en marge des manifestations du 1er-Mai, à Paris. Près de trois quarts d'entre elles ont été relâchées sans poursuite, affirme ce mercredi le parquet de Paris.
Manifestations du 1er-Mai : près de trois quarts des gardés à vue à Paris relâchés sans poursuites
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Emmanuel Macron de retour sur le terrain. Le chef de l'Etat se rend jeudi au lycée technologique et professionnel Bernard-Palissy à Saintes (Charente-Maritime), où il doit présenter les grands axes de la réforme du lycée professionnel, après celle de l'apprentissage. Déterminé à reprendre la main après la crise de la réforme des retraites, il poursuit sa stratégie de déplacements multiples. Et pourrait de nouveau être tenté de faire une étape surprise au contact des Français pour montrer qu'il peut échanger, malgré la vive hostilité sur les retraites.
Échappera-t-il aux casserolades ? Ce nouveau déplacement pourrait, de nouveau, donner lieu à de vives protestations de la part des opposants à la réforme des retraites. Ces derniers ont enregistré un nouvel échec mercredi, après le rejet par le Conseil constitutionnnel d'une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP). Mais pas question de désarmer. La Nupes, comme les syndicats, affichent leur volonté de continuer le combat.
L'un des derniers espoirs passe par l'Assemblée nationale qui, le 8 juin, examinera une proposition de loi du petit groupe Liot visant à abroger cette réforme qui recule l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans. Sans cette perspective, les syndicats ont donné rendez-vous le 6 juin pour une nouvelle journée d'action, afin de "se faire entendre" des députés en amont. Le groupe RN emmené par Marine Le Pen a aussi déposé mercredi sa propre proposition de loi pour "empêcher la retraite à 64 ans".