Après son déplacement en Alsace, le chef de l'État assure ce mercredi qu'il réinvitera les partenaires sociaux "courant mai".Il promet que les compromis trouvés entre patronat et syndicats seront "retranscrits fidèlement" dans la loi.Suivez les dernières informations.
Ce live est à présent terminé.
EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Zelensky en visite sur le front Est, cible d'une offensive des troupes russes EN DIRECT - Lens-Arsenal : suivez le retour de la Ligue des champions au stade Bollaert avec nous EN DIRECT - Disparition de Lina : le parquet de Strasbourg s'attend à "des investigations de longue haleine"
LES SYNDICATS INVITÉS À L'ÉLYSÉE "COURANT MAI"
Dans une interview aux journaux régionaux du groupe Ebra, Emmanuel Macron a assuré qu'il réinviterait les syndicats à l'Élysée "courant mai" et que les accords qui seraient trouvés avec le patronat seraient "retranscrits fidèlement" dans la loi.
"Je laisserai passer le 1er mai, comme ils me l’ont demandé, et je les réinviterai courant mai. Ma porte est ouverte", a-t-il affirmé.
EMMANUEL MACRON : "JE NE MÉPRISE PERSONNE"
En marge de son déplacement chahuté en Alsace, Emmanuel Macron a accordé unte interview au groupe de presse Ebra, dans laquelle il assure ne mépriser "personne". "Je dis toujours la vérité aux Français".
"Ceux qui sont méprisants sont ceux qui ne disent pas la vérité. Qui aujourd’hui est respectueux ? Ceux qui à l’Assemblée nationale font le brouhaha quand la Première ministre vient s’exprimer ? Je n’ai jamais empêché les gens de parler, d’exprimer les oppositions, de manifester".
GRÈVE DES ÉBOUEURS
La collecte et le traitement des déchets ont retrouvé un fonctionnement quasi normal à Paris mercredi, une semaine après le début de "l'acte 2" de mobilisation des éboueurs contre la réforme des retraites promis par la CGT.
Depuis lundi, la mairie, contactée quotidiennement par l'AFP, n'évoque aucun tonnage résiduel, c'est-à-dire de déchets non ramassés par ses agents. Et mercredi, aucun garage de bennes n'a été bloqué, a-t-elle précisé.
Toutefois, des poubelles non rentrées, débordantes et même quelques sacs au sol étaient visibles ça et là dans le quartier des Grands boulevards et du faubourg Montmartre, très touchés par la grève de mars, a constaté l'AFP en fin de journée.
JEAN-LUC MÉLENCHON
Le "nouveau départ" voulu par Emmanuel Macron avec ses "100 jours" pour apaiser le pays est "raté", a estimé mercredi Jean-Luc Mélenchon, après les huées et les invectives essuyées par le président lors de son déplacement en Alsace.
Pour l'ancien candidat insoumis à la présidentielle, un "seuil est franchi", citant aussi "des ministres bloqués partout où ils mettent le nez" et "des préfets interdisant des casserolades qui ont quand même lieu". "Ce qui pourrit sur pied c’est l’autorité du président et donc de tout pouvoir fondé sur lui", écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog.
"Son second souffle, son 'nouveau départ'est raté", assure le chef insoumis, qui se réjouit: "Il est certain que le délai de 100 jours fixé par le Président pour se refaire une santé politique devient à la fois une gageure pour lui et un plan de marche pour nous".
EMMANUEL MACRON
LE GROUPE PS DEMANDE L'ABROGATION DE LA RÉFORME
Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a annoncé sur Twitter avoir déposé une proposition d'"abrogation" de la réforme des retraites. Cette dernière "est prête, déposée sur le bureau de l'Assemblée".
"Nous la mettons à la disposition des groupes qui voudraient l’inscrire dans leur niche", a ajouté le chef des députés socialistes.
Une seule solution pour retrouver l'apaisement : l'abrogation de la réforme des retraites. La proposition de loi des @socialistesAN est prête, déposée sur le bureau de l'Assemblée. Nous la mettons à la disposition des groupes qui voudraient l’inscrire dans leur niche. https://t.co/6oo9kbzwoq — Boris VALLAUD (@BorisVallaud) April 19, 2023
EMMANUEL MACRON "ASSUME" LA RÉFORME
"Quand on arrive à une situation comme ça, où on n'arrive pas à se mettre d'accord, on a tous une part de responsabilité", a admis le président de la République devant la presse.
"J'assume cette réforme", a-t-il ajouté.
EMMANUEL MACRON
"Il y a des tas de gens qui ne se remettent pas de ne pas avoir gagner les élections présidentielles. Et il y a des tas de gens qui tapent sur des casseroles, qui disent 'ce n'est pas une démocratie car vous ne faîtes pas comme je dis'". Mais ce n'est pas ça, une démocratie", a ajouté Emmanuel Macron.
MACRON : "LA COLÈRE NE M'EMPÊCHERA PAS DE ME DÉPLACER"
"Il y a une colère qui est là. Il y a une partie de nos compatriotes qui se sont mobilisés contre une réforme que l'exécutif considère comme importante pour le pays. Il est normal que cette colère s'exprime", a déclaré Emmanuel Macron depuis Sélestat, dans le Bas-Rhin, où il a été accueilli par des huées.
"Je ne m'attendais pas à autre chose mais [la colère] ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer partout dans le pays, parce qu'on doit continuer à agir et à avancer".
PORTRAIT
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a annoncé ce mercredi 19 avril qu'il quitterait ses fonctions au 21 juin. Pour lui succéder, il a suggéré le nom de sa numéro 2, Marylise Léon. Au sein de la CFDT depuis 2008, elle serait la deuxième femme à la tête du premier syndicat français.
UN DÉPUTÉ BÂILLONNÉ
En marge du déplacement chahuté d'Emmanuel Macron en Alsace, le député insoumis du Bas-Rhin Emmanuel Fernandes, invité à échanger avec le chef de l'État, s'est ensuite bâillonné le visage avec un bandeau 49.3, l'arme constitutionnelle utilisée pour faire adopter le texte sans vote.
"Je représente cette France majoritaire qui refuse cette réforme et les méthodes de plus en plus brutales" du gouvernement, a-t-il lancé.
🔴49-3 on oublie pas ! 64 ans c'est toujours non ! Je viens exprimer ici, à #Muttersholtz en #Alsace , une volonté majoritaire dans le pays, qui est d'abroger le texte de la #ReformeDesRetraites ! On ne cèdera pas, la lutte continue !✊ #CensurePopulaire 📷 @Romain_Herreros pic.twitter.com/9OgibcahB5 — Emmanuel Fernandes (@EmmanFernandes) April 19, 2023
COUPURE DE COURANT
La CGT a revendiqué une coupure de courant intervenue lors du déplacement du président Emmanuel Macron dans une usine en Alsace mercredi, sans toutefois plonger les lieux dans l'obscurité.
"Nous l'avions annoncé, les énergéticiens seront partout et il fera tout noir pour le président !", a déclaré Fabrice Coudour, secrétaire fédéral FNME-CGT, dans un message adressé à l'AFP.
Lors de la visite d'Emmanuel Macron dans l'entreprise Mathis de Muttersholtz, l'usine spécialisée dans la construction en bois s'est retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. "La colère est là et on ne tourne pas la page!", a ajouté Fabrice Coudour au sujet de la réforme des retraites.
HUÉES
EMMANUEL MACRON HUÉ EN ALSACE
Emmanuel Macron, qui continue son déplacement en Alsace, s'est offert un bain de foule à Sélestat, dans le Bas-Rhin. Il a largement été hué par les personnes présentes, et été accueilli avec des chants "On est là, on est là" et "Macron démission".
Le chef de l'État a été interpellé par plusieurs personnes sur la réforme des retraites, qui lui ont demandé de la retirer. "Je ne vais pas ne pas aller au contact parce qu'il y a des gens mécontents. Il faut que tout le monde s'exprime librement", a lancé le président.
INFO-RETRAITE
Le portail "Info-Retraite" lancé en 2019 par le gouvernement n'intègre pas encore la réforme dans le calcul de vos droits. Il devrait être mis à jour "aux alentours du 7 juin", indique un porte-parole. Les équipes du simulateur doivent en effet récolter de nombreuses données.
MACRON ASSURE QUE BORNE A SA CONFIANCE
Emmanuel Macron a assuré, depuis son déplacement en Alsace, qu'Elisabeth Borne avait toujours sa confiance, comme celle du Parlement qui a rejeté, a-t-il rappelé, une motion de censure contre le gouvernement après l'emploi du 49.3.
Interrogé pour savoir si la Première ministre avait sa confiance, le président de la République a répondu: "elle a la mienne sinon je ne lui aurais pas confié justement l'avancée, la préparation de ces travaux" évoqués par lui-même lundi sur l'ordre, les "progrès" dans les services publics et les questions liées au travail.
"De par notre Constitution, c’est le président de la République qui décide, aussi longtemps qu'il y a d'ailleurs une majorité au Parlement. Là aussi les choses ont un sens. Notre vie constitutionnelle et démocratique a un sens. C'est le président qui nomme et elle doit avoir la confiance du Parlement", a expliqué le chef de l'État. "Ce temps politique a existé: il n'y a pas de majorité alternative et la motion (de censure) a été rejetée", a-t-il ajouté.
LES CASSEROLES, "LA VOIX DU PEUPLE" POUR MÉLENCHON
En réaction à la sortie d'Emmanuel Macron depuis l'Alsace, qui a estimé que "c'est pas des casseroles qui feront avancer la France", le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon lui a rétorqué que ce "sont la voix du peuple". "Dans la rue et aux fenêtres", a-t-il ajouté sur Twitter.
"Macron dans le noir en visite officielle. Une étape se franchit dans l'insurrection citoyenne", a-t-il conclu.
Les casseroles sont la voix du peuple. Dans la rue et aux fenêtres. #Macron dans le noir en visite officielle. Une étape se franchit dans l'insurrection citoyenne. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 19, 2023
ACTION À LA DEFENSE
Plusieurs centaines de manifestants occupaient mercredi à l'initiative de la CGT un magasin Auchan situé dans le quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, pour demander le retrait de la loi sur les retraites, selon le syndicat.
Amar Lagha, secrétaire général de la Fédération Commerce et Services de la CGT, a indiqué à l'AFP que "280 à 300 personnes" participaient depuis mercredi matin à cette action visant à "dénoncer la loi sur les retraites". Une source policière a, de son côté, évalué à 150 le nombre de manifestants présents.
L’occupation du Auchan de La Défense se poursuit depuis plusieurs heures et la CGT menace de dormir cette nuit dans le magasin. pic.twitter.com/8dDcjS0byA — Clément Lanot (@ClementLanot) April 19, 2023
"CE N'EST PAS LES CASSEROLES QUI FERONT AVANCER LA FRANCE"
"C'est pas des casseroles qui feront avancer la France", a estimé Emmanuel Macron devant des journalistes, lors d'un déplacement en Alsace, assurant que "la réalité de tout le pays, ce n'est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent".
"Vous me reverrez toujours avec les gens", a ajouté le président, "je n'ai pas le droit de m'arrêter", a-t-il poursuivi. Un bain de foule est prévu dans l'après-midi alors qu'un rassemblement pour montrer une opposition à la réforme des retraites se tient depuis la fin de matinée devant l'usine que visite le président.
COURTE PRISE DE PAROLE D'EMMANUEL MACRON
Après avoir fait un tour de l'entreprise, Emmanuel Macron prend la parole sur la nécessité de réindustrialiser tout en respectant le climat. "Ces sujets qu'on oppose régulièrement, le climat avec l'économie, on peut les réunir et la filière bois en est un exemple", déclare-t-il devant les salariés de l'entreprise alsacienne, spécialisée dans la construction en bois, souhaitant par conséquent "rendre hommage à cette excellence de l'entreprise française"
Il a également confié vouloir échanger avec les salariés, sur "les lois qu'on va continuer de prendre", ajoutant :"On ne peut améliorer les choses que quand il y a de l'activité". Par la suite, Emmanuel Macron a confié à propos des mobilisations contre la réforme des retraites : "Ça va pas nous empêcher d’avancer, on a des tas de défis".
"La réalité de tout le pays, ce ne pas simplement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent. Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France. On peut relancer l’industrie de casseroles qui ne produit pas assez…", a-t-il jugé, ajoutant encore "si les gens ne veulent pas écouter, il faut laisser un moment puis ils passeront à autre chose".
LE PRÉSIDENT À LA RENCONTRE DE SALARIÉS ALSACIENS
De premières images du déplacement d'Emmanuel Macron ont été diffusées, dans lesquelles le président est montré en train de discuter avec des salariés à l'intérieur de l'entreprise Mathis, à Muttersholtz. À l'extérieur, une centaine de manifestants ont accueilli le convoi présidentiel avec des huées et en chantant "Macron démission".
ARRIVÉE D'EMMANUEL MACRON EN ALSACE
Le président vient d'arriver à Muttersholtz, commune du Bas-Rhin où il doit visiter l'entreprise Mathis, spécialisée dans la construction en bois et intervenant dans plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
"PLUS DE 10 MILLIONS" DE PASSAGERS AÉRIENS TOUCHÉS PAR LA GRÈVE
Depuis début mars, quelque 30% des vols en Europe, soit "plus de 10 millions" de passagers aériens, ont été touchés par les grèves d'aiguilleurs du ciel français contre la réforme des retraites, a affirmé Eurocontrol.
Selon un bilan de l'organisme de surveillance du trafic aérien en Europe, disponible sur son site internet, il y a eu "34 jours de mouvement social" affectant le trafic aérien en Europe entre le 1er mars et le 9 avril, principalement du fait de contrôleurs français, mais aussi allemands. Ces 34 jours ont "eu un effet potentiel sur 237.000 vols" partant, arrivant ou transitant par les espaces aériens des pays concernés, "surtout la France", rapporte cette source.
UN AUTRE DÉPLACEMENT SUR L'ÉCOLE
Emmanuel Macron n'a pas encore fait son déplacement en Alsace qu'une autre visite est prévue, dès demain, dans l'Hérault, consacrée à l'école. Le président devrait échanger notamment avec des enseignants, des élèves et des parents du collège Louise-Michel de Ganges. Selon plusieurs sources macronistes, il pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants.
La Marseillaise a rapporté que la CGT de l’Hérault a d’ores et déjà prévu deux initiatives pour accueillir le chef de l'Etat. À Ganges, à partir de 10 heures un rassemblement sera organisé devant la mairie, lieu de départ des manifestations durant les douze dernières journées de mobilisation et de grève. Un autre rassemblement se tiendra à Montpellier à midi devant la gare Saint-Roch, jour de "la colère cheminote" organisée par quatre fédérations de cheminots.
ABROGATION DE LA RÉFORME
Comme le groupe Liot à l'Assemblée, le groupe CRCE (Communiste) vient de déposer au Sénat une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.
"ÉCHANGER AVEC LES FRANÇAIS, C'EST JAMAIS COMPLIQUÉ", SELON OLIVIER VÉRAN
À la sortie du Conseil des ministres, le porte-parole Olivier Véran a été interrogé sur les difficultés que pourraient rencontrer le chef de l'État lors de ses retours sur le terrain, alors que l'opposition contre la réforme des retraites est toujours forte en France. "Échanger avec les Français, c'est jamais compliqué", a estimé Olivier Véran.
"C'est une chance de pouvoir échanger avec les Français. Et figurez-vous que quand on rencontre les Français au quotidien, on parle avec eux et on échange sur les politiques menées. Je différencie le dialogue avec les Français de ce que vous appelez des mobilisations", a-t-il déclaré aux journalistes.
"Chacun d'entre nous a vocation à aller sur le terrain. Le président de la République est à l'évidence le meilleur ambassadeur de la politique conduite dans ce pays depuis six ans", a-t-il continué. "C'est important qu'on parle de ce qui change dans notre pays", a-t-il insisté, évoquant des sorties "possibles", "souhaitables" et "même indispensables".
UNE NOUVELLE MOTION DE CENSURE LE 8 JUIN PROCHAIN ?
Le groupe LIOT a annoncé qu'il allait déposer un texte visant à abroger la réforme des retraites et qui serait débattu le 8 juin prochain, lors de sa niche parlementaire. Si le groupe présidentiel use d'obstruction parlementaire pour contrer le débat, le groupe menace de déposer une nouvelle motion de censure. La dernière déposée par le groupe avait été rejeté de justesse, à neuf voix seulement.
LIOT ne déposera de nouvelle motion de censure avant que le texte sur la mesure d’âge soit débattue le 8 juin. Mais elle pourrait arriver rapidement « en cas d’obstruction de la majorité ». — Léonard Attal (@leonardattal) April 19, 2023
21 JUIN
Urgent
DÉPART
Dans une interview au Monde, le patron de la CFDT Laurent Berger annonce ce mercredi qu'il quittera son poste le 21 juin prochain. Marylise Léon, actuellement numéro deux de la confédération, va lui succéder.
ALSACE
Les gendarmes ont repoussé une petite centaine de manifestants qui protestaient bruyamment contre la visite d'Emmanuel Macron en Alsace, un peu avant l'arrivée du président de la République, comme le montre les images de notre journaliste Marie Chantrait.
Plus de deux heures avant l’arrivée du président dans le Bas Rhin… des manifestants sont évacués vers par les forces de l’ordre #muttersholz #retraiteS cc @TF1Info pic.twitter.com/B8GNSxuqv2 — Marie Chantrait (@mchantrait) April 19, 2023
PROGRAMME PRÉSIDENTIEL
Le retour sur le terrain se fera en début d'après-midi pour Emmanuel Macron. Ce matin sera effectivement consacré au Conseil des ministres à l'Élysée. Le président se rendra ensuite dans l'entreprise Mathis, à Mutterscholtz, spécialisée dans la construction en bois et intervenant dans plusieurs chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024, a fait savoir l'Élysée.
La filière bois est particulièrement impliquée dans la décarbonation du secteur du bâtiment. Et elle est "un secteur stratégique de cette réindustrialisation du pays soutenue par le gouvernement", a ajouté la présidence.
"Je ne comprends pas pourquoi il ne parle plus de transition écologique ni de réchauffement climatique", a déclaré à l'AFP le maire de Mutterscholtz, Patrick Barbier. "Il y a un an, il avait choisi Elisabeth Borne pour ça, il lui avait même donné comme objectif numéro 1 la planification écologique (…). Depuis, la pauvre, elle a défendu un tas de choses mais pas l'essentiel", a-t-il regretté.
LIOT DÉPOSERA BIEN UNE PROPOSITION DE LOI CONTRE LA REFORME DES RETRAITES
Le président du groupe centriste Liot à l'Assemblée, Bertrand Pancher, a confirmé auprès de TF1/LCI sa volonté de déposer parmi les textes de la niche parlementaire du groupe une proposition de loi pour supprimer la mesure d'âge de la réforme des retraites. La proposition pourrait néanmoins aussi viser la totalité de la réforme, bien que le groupe souhaite plutôt se concentrer sur l'article 7, de peur d'obstruction de la part de la majorité. "Il faut que ce soit le plus court possible", estime Bertrand Pancher.
Par ailleurs, le groupe va également déposer une proposition de loi constitutionnelle pour changer les modes de nomination des sages du Conseil Constitutionnel. "Le but serait que ce soit validé aux 2/3 des parlementaires et sur la base de compétences juridiques" pour éviter que le Conseil constitutionnel "fasse de la politique", a jugé le président du groupe LIOT.
Un texte sur le vote blanc et un autre permettant de valider le RIP à un million de signatures plutôt que 4,8 millions seront aussi déposés. Néanmoins, la niche parlementaire du groupe ne durant qu'un jour, tous ces textes ne seront probablement pas tous débattus à l'Assemblée nationale.
DES CAISSES DE RETRAITES SUBMERGÉES DE DEMANDES
La réforme des retraites entrera en vigueur le 1er septembre prochain, si bien que les futurs retraités pour lesquels les règles du jeu vont changer sont très nombreux à chercher des informations.
UNE PROPOSITION DE LOI POUR ABROGER LA LOI
Contre la réforme des retraites, certains parlementaires veulent continuer à se mobiliser. C'est le cas notamment du groupe centriste Liot, qui "réfléchit sérieusement" à mettre à l'agenda de l'Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites. Détails dans l'article ci-dessous.
RASSEMBLEMENT CONTRE LA REFORME À SAINT-DENIS
Un rassemblement à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, a eu lieu hier soir contre la réforme des retraites et le président, venu assister à un concert. Ce sont 300 personnes qui se sont réunies, dont le député de la circonscription, l'élu de la France insoumise Eric Coquerel.
"Les gens veulent dire leur colère vis-à-vis d'Emmanuel Macron, de sa politique et de sa méthode. Quel que soit l'endroit où il ira dans le pays, il faut qu'il s'attende à ce retour", a-t-il estimé au micro de LCI.
VISITE D'EMMANUEL MACRON EN ALSACE
Emmanuel Macron veut reprendre un contact direct avec les Français après trois mois de crise des retraites. Il se rendra aujourd'hui en Alsace, dans le Bas-Rhin, pour la visite d'une usine dans la petite ville de Muttersholtz. Une manière de célébrer les efforts de réindustrialisation de son gouvernement.
Mais une fois de plus, il devrait être accueilli par des manifestants hostiles. L'intersyndicale a d'ores et déjà appelé dans un communiqué à un rassemblement à midi dans la localité alsacienne et demandé aux manifestants de se munir de casseroles ou de couvercles pour "mieux se faire entendre" et montrer que "la page retraites est loin d'être tournée".
Un second déplacement présidentiel est prévu, demain, dans l'Hérault cette fois, pour parler éducation.
BONJOUR
Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique, marquée par les tentatives pour l'exécutif de se relancer maintenant que la loi sur la réforme des retraites a été promulguée.
L’accueil risque à nouveau d’être hostile. Déjà accueilli par des huées mardi soir lors d’une visite à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron se rend ce mercredi en Alsace, où il devrait là-encore faire face à des manifestants. Avec ce déplacement censé permettre de célébrer les efforts de réindustrialisation de son gouvernement, le chef de l’État espère surtout reprendre un contact direct avec les Français après trois mois de crise autour de la réforme des retraites, officiellement promulguée la semaine dernière.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens