Emmanuel Macron était ce jeudi dans l'Hérault pour son deuxième déplacement depuis la promulgation de la loi sur les retraites.Les opposants à la réforme, eux, se mobilisent à nouveau, notamment à la SNCF, où les syndicats organisaient une journée de "la colère cheminote".Suivez les dernières informations.
Ce live est à présent terminé.
VÉRIF'
La députée LFI Sophia Chikirou a publié une vidéo de bruits de casseroles, entendus depuis des immeubles. Une "casserolade" qui aurait eu lieu pendant l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron. Mais de nombreux commentaires l’accusent d’avoir récupéré une séquence tournée lors du confinement.
CAEN
Une manifestation non déclarée est en cours dans la ville de Caen, annonce la préfecture sur Twitter.
⚠️ Une manifestation non-déclarée est actuellement en cours dans le centre-ville de #Caen . Habitants et commerçants, prévoyez de retirer les bacs et conteneurs à déchets de l’espace public. pic.twitter.com/0EAamNErUY — Préfet du Calvados (@Prefet14) April 20, 2023
E. MACRON
En déplacement dans l'Hérault, Emmanuel Macron en a profité pour prendre un bain de foule surprise dans le petit village de Pérols. Répondant à l'une de ses détractrices, le président de la République a assuré qu'il ne démissionnerait pas.
SONDAGE
78% des Français n’ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant lors de son allocution lundi, c’est son pire niveau jamais enregistré, selon un sondage réalisé par Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.
On y apprend également 59% des Français trouvent que ce n’est pas le bon moment pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont aussi très critiques sur "les 100 jours", le délai fixé par le chef de l'Etat avant un prochain bilan : 62% trouvent que ce n’est pas une bonne méthode et 79% que ce n’est pas réaliste.
Du coup, le scepticisme règne : entre les deux tiers et les trois quarts des Français n’ont pas confiance dans l’exécutif pour obtenir des résultats sur les différents chantiers. Les ministres censés incarnés ces chantiers souffrent d’un grand déficit de crédibilité : plus de 7 Français sur 10 ne leur font pas confiance pour mener de bonnes réformes.
EN IMAGES
"Le pays est plutôt à l'image de ce que vous voyez dans ce village : il y a des gens qui sont contents et d'autres qui ne sont pas contents", s'est défendu le président en marge de son déplacement dans l'Hérault, promettant qu'il ne "va pas démissionner".
"JE NE VAIS PAS DÉMISSIONNER"
Interpellé par une habitante, Emmanuel Macron qu'il ne "va pas démissionner" dans le contexte de la réforme des retraites. "Ça n'arrivera pas, il faudra attendre 2027", explique le chef de l'État.
"JE VAIS AU CONTACT DES GENS"
"Moi, je vais au contact des gens" se défend Emmanuel Macron à Pérols, interrogé par notre journaliste sur place sur sa réaction la veille lors de son déplacement en Alsace. "Quand ce n'est pas préparé, la réaction est normale, c'est celle de citoyens : on est d'accord ou non. Je sais très bien ce que les opposants politiques veulent encoder", a-t-il poursuivi.
BAIN DE FOULE IMPROVISÉ POUR MACRON
À Pérols, près de Montpellier, Emmanuel Macron a fait un détour, à la rencontre des habitants.
PARIS
Dans la capitale, les cheminots se sont élancés depuis la place de l'Hôtel de Ville autour de 15 heures, en direction du siège du Medef. Certains manifestants ont mis feu à des poubelles, sous les regards étonnés des touristes et des passants.
SOPHIE BINET
"La casserole" des protestations qui se poursuivent, "c'est la casserole d'Emmanuel Macron" a estimé jeudi Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, en déplacement à Gardanne (Bouches-du-Rhône). "La casserole, c'est la réforme des retraites, c'est la casserole d'Emmanuel Macron. Et si cette réforme n'est pas retirée, Emmanuel Macron aura une sacrée casserole, parce que cette casserole, elle va l'empêcher de finir son quinquennat", a déclaré Sophie Binet à la presse à l'occasion d'une visite sur le site de l'ex-centrale à charbon de Gardanne, en reconversion en centrale à biomasse.
Elle était interrogée sur les déclarations du président de la République mercredi, qui avait assuré que "c'est pas des casseroles qui feront avancer la France", lors d'un déplacement en Alsace pendant lequel il a été chahuté par des opposants à sa réforme des retraites.
SYNDICATS
Depuis le début du mouvement, l'intersyndicale donne le rythme de la mobilisation. Une présence dans les médias et dans la rue qui semble leur avoir bénéficié. Les syndicats rapportent enregistrer une hausse exceptionnelle du nombre d'adhésions depuis le début de l'année.
GANGES
En déplacement dans à Ganges (Hérault) ce jeudi 20 avril sur le thème de l'éducation, le chef de l'État a été accueilli, comme la veille en Alsace, par des centaines de manifestants. Et par quelques petites piques lancées par les élus locaux.
RENNES
À Rennes, la manifestation contre la réforme des retraites a pris fin. Elle a réuni 5.000 personnes selon les syndicats ; 1.200 selon la police, rapportent nos confrères de France Bleue.
ACCUEIL CHAHUTÉ DE MACRON
Ce jeudi, Emmanuel Macron était en déplacement dans l'Hérault, sur le thème de l'éducation, avec des annonces importantes pour les enseignants. Mais comme mercredi, ce déplacement s'est fait de manière très perturbée.
DÉPLACEMENTS MINISTÉRIELS ANNULÉS
Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, se réjouit sur Twitter du report des déplacements de plusieurs ministres. Dans le contexte tendu de la réforme des retraites, ceux-ci ont été contraints de renoncer à leurs visites sur le terrain.
Annulations en cascade pour la Macronie : El Haïry à Nantes, Dupond-Moretti à Valence et Firmin Le Bodo à Dijon. Visite aussi reportée pour le Président algérien. Les comités d'accueil se forment aussi vite que le Président a promulgué son infâme réforme. Ma France #retraite — Mathilde Panot (@MathildePanot) April 19, 2023
CORTÈGE PARISIEN
À Paris, les Cheminots sont partis peu après 15 heures de la place de l'Hôtel de Ville, en direction du siège du Medef, à Vincennes (est de Paris).
BORDEAUX
Une poupée à l'effigie d'Emmanuel Macron a été explosée devant la gare de Bordeaux cet après-midi, d'après les images partagées par le groupe Révolution permanente sur Twitter. Des dizaines de cheminots CGT et Sud-Rail sont rassemblés devant la gare depuis la mi-journée pour protester contre la réforme des retraites.
🔴 "MACRON EXPLOSION" : UNE POUPÉE MACRON SAUTE A BORDEAUX A Bordeaux, les dockers ont fait sauter symboliquement une poupée à l'effigie d'Emmanuel Macron. Une action pour montrer la colère contre le gouvernement et ses contre-réformes pour cette #greve20avril ! pic.twitter.com/4MqLK2GKfj — Révolution Permanente (@RevPermanente) April 20, 2023
GANGES
Au sortir de sa visite au collège de Gagnes, Emmanuel Macron est sorti de sa bulle de sécurité pour parler avec des passants, comme le rapporte notre journaliste Paul Larrouturou.
Juste avant de partir du collège de #Ganges (où, contrairement à hier, il est resté dans sa bulle de sécurité sans aller à la rencontre des habitants),après un échange hors caméra avec la presse présidentielle, Emmanuel Macron a aussi accordé une interview à Jean-Jacques Bourdin. pic.twitter.com/jtLbzbveXg — Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) April 20, 2023
EMMANUEL MACRON QUITTE LE COLLÈGE DE GANGES
Après plusieurs heures, le chef de l'État quitte le collège de Ganges. Sous quelques protestations de manifestants au loin, il rejoint directement sa voiture. Son entourage lui a fermement déconseillé de se rendre auprès des opposants. "Les conditions de sécurité n'étaient pas réunies", fait-on savoir.
EMMANUEL MACRON NE VEUT PAS RENONCER AUX DÉPLACEMENTS
D'après notre journaliste Bastien Augey depuis Ganges, Emmanuel Macron assure qu'il n'a pas l'intention de renoncer aux déplacements, malgré les manifestations. Le chef de l'État indique faire la distinction entre ceux qui sont opposés à la réforme des retraites et "les incivilités".
BAIN DE FOULE OU NON ?
Emmanuel Macron est toujours à l'intérieur du collège de Ganges. Va-t-il se rendre auprès de certains manifestants ? Son entourage lui déconseille.
Emmanuel Macron fera-t-il un bain de foule comme hier ou restera-t-il totalement dans sa bulle ? Son entourage lui dit de ne pas y aller. Réponse dans quelques secondes. Une vingtaine de personnes, mélange de sympathisants et d’opposants ont passé le triple barrage filtrant. pic.twitter.com/bAMcD0k7GP — Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) April 20, 2023
DÉPLACEMENT D'EMMANUEL MACRON
D'après les informations de notre journaliste Marie Chantrait, une partie des équipes d'Emmanuel Macron déconseille au chef de l'État d'aller à la rencontre des manifestants à Ganges.
"ON SE FOUT DE NOUS"
"Lorsqu'on nous explique qu'il n'y a pas d'argent pour financer les retraites, de l'autre côté, les 38 entreprises du CAC 40 qui ont publié leurs comptes affichent 152 milliards de bénéfices en 2022, on pense qu'on se fout de nous", déplore sur LCI Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail. "Il y a peut-être des pistes pour aller chercher de l'argent où il est : là où certains se font un pognon de dingue."
"J'ENTENDS BEAUCOUP CE QUE L'ON FAIT DE MAL"
"La cantine à un euro n'existait pas en 2017", vante Emmanuel Macron à la fin d'un échange avec des élus, des parents d'élèves et des enseignants dans l'Hérault. "Je dis aussi ce que l'on fait de bien. J'entends beaucoup ce que l'on fait de mal en ce moment."
PASS CULTURE
"Le pass culture" a "bien marché quand on l'a donné aux professeurs aux lycées puis au collège", fait valoir Emmanuel Macron lors d'un échange avec des parents d'élèves et des enseignants. "Dès la rentrée prochaine, nous allons le monter dès la sixième. Ce sera un instrument pédagogique."
Urgent
HAUSSE DES SALAIRES DES ENSEIGNANTS
En déplacement dans l'Hérault, Emmanuel Macron a indiqué qu'il souhaitait "mieux reconnaître et mieux payer les professeurs". Le chef de l'État a annoncé une hausse des salaires "entre 100 et 230 euros nets en plus par mois" pour tous. Cela va permettre de mettre "tout le monde au-dessus de 2000 euros".
Cette hausse inconditionnelle, pour tous les enseignants, s'accompagnera d'une augmentation liée à de nouvelles missions basées sur le volontariat. Au total, cette hausse pourra aller "jusqu'à 500 euros par mois".
UN JOURNALISTE MOLESTÉ
D'après la préfecture de Rennes, un journaliste de CNews a été molesté ce jeudi à la fin d'une manifestation. Selon la même source, il s'agit d'une tentative de vol de sa caméra. Accompagné de deux agents de sécurité, ils se sont rendus tous les trois derrière le cordon de sécurité de la police nationale.
DES GRÉVISTES ENVAHISSENT LA TOUR D'EURONEXT
Des cheminots et salariés d'autres secteurs en grève contre la réforme des retraites ont envahi brièvement le hall de la tour d'Euronext à La Défense ce jeudi.
Partis d'une assemblée générale à Gare de Lyon, environ 300 personnes ont emprunté le RER jusqu'à La Défense puis ont couru pour entrer dans le hall de la tour, qu'ils ont inondé de fumigènes en scandant des slogans, a constaté un journaliste de l'AFP.
EMMANUEL MACRON DANS L'HÉRAULT
"Il est normal que la colère s'exprime", a lancé Emmanuel Macron depuis Ganges. Pour l'école et les enseignants, "nous allons faire des avancées historiques, parce que nous prenons des décisions courageuses à côté". "Nous ne pouvons pas faire ces choses si nous ne prenons aucune décision dans la vie."
"Je suis prêt à échanger, mais si ces gens sont là pour jeter des choses ou faire du bruit, ça ne vaut pas la peine", a également déclaré le chef de l'État, interrogé sur la possibilité d'aller parler aux opposants à la réforme.
"LES ŒUFS ET LES CASSEROLES, C'EST POUR FAIRE LA CUISINE"
Au début de son déplacement, le député insoumis de l'Hérault, Sébastien Rome, a offert à Emmanuel Macron un livre sur la résistance. "La résistance est un peu loin", a-t-il déclaré, en référence aux manifestants tenus à l'écart de la visite du chef de l'État dans un collège.
"On peut aller la voir", a répondu le président de la République. "Mais les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine chez moi."
COUPURES D'ÉLECTRICITÉ
La CGT a coupé le courant dans le quartier que visite Emmanuel Macron.
Comme hier, la CGT coupe le courant dans tout le quartier que visite Emmanuel Macron & un député NUPES l’accueille en lui demandant d’aller parler aux manifestants. Réponse d’Emmanuel Macron:«Si les gens sont juste là pour jeter des trucs,c’est même pas la peine de leur parler.» pic.twitter.com/U1R4Io7UJp — Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) April 20, 2023
DES CASSEROLES CONFISQUÉES
Des gendarmes ont confisqué plusieurs casseroles avant l'arrivée d'Emmanuel Macron. À cause d'un arrêté préfectoral... mal compris.
EMMANUEL MACRON : "IL EST NORMAL QUE LA COLÈRE S'EXPRIME"
"Il y a des gens qui ne sont pas contents, il faut de tout", admet Emmanuel Macron depuis un collège de Ganges. "Il est normal que la colère s'exprime, il faut continuer d'avancer", poursuit-il au cours d'un déplacement consacré à l'éducation.
Pour l'école et les enseignants, "nous allons faire des avancées historiques, parce que nous prenons des décisions courageuses à côté", fait-il valoir. "Nous ne pouvons pas faire ces choses si nous ne prenons aucune décision dans la vie."
Le chef de l'État s'est également dit "bien sûr" prêt à discuter avec les manifestants, "s'ils sont prêts à échanger". "S'ils sont juste prêts à jeter des choses et à faire du bruit, cela ne vaut pas la peine."
Urgent
EMMANUEL MACRON SUR LE TERRAIN
Emmanuel Macron est arrivé au collège de Ganges, aux côtés du ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye. Il n'a pas rencontré directement les manifestants.
COMITÉ D'ACCUEIL POUR EMMANUEL MACRON
Un bruyant comité d'accueil d'environ 250 personnes scandant "Macron démission" a investi la place de l'hôtel de ville de Ganges, quelques heures avant l'arrivée du chef de l'État dans cette commune de l'Hérault pour un déplacement consacré à l'éducation, a constaté l'AFP.
"GARDAREM les retraites, la démocratie, la planète" ("gardons" en occitan, NDLR), affirmait une grande banderole sous un soleil radieux, au milieu de manifestants porteurs pour une majorité de chasubles des syndicats CGT et Unsa et de drapeaux CGT ou FSU. "À bas, à bas, la Ve République", "et on ira, et on ira, et on ira jusqu'au retrait", "et nous, aussi, on va passer en force", chantait la foule.
MANIFESTATIONS DU JOUR
D'après une note des Renseignements consultée par le service police-justice de TF1-LCI, 27.000 personnes devraient participer à diverses manifestations contre la réforme des retraites ce jeudi. 70 actions ont été référencées, avec des craintes à Rennes, Bourges, Saintes, Lannion, Bayonne et Rouen.
DÉPLACEMENT D'EMMANUEL MACRON
Au lendemain d'un accueil houleux en Alsace, Emmanuel Macron est attendu dans quelques minutes dans l'Hérault. Les gendarmes procèdent aux contrôles de sécurité.
Pour préparer l’arrivée d’Emmanuel Macron les gendarmes ouvrent les sacs et interdisent l’entrée des casseroles dans le village de Ganges. «C’est illégal» se plaint un manifestant. « Vous voulez voir l’arrêté préfectoral ? » lui répond le gendarme en allant chercher un papier. pic.twitter.com/FaK1pHfjto — Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) April 20, 2023
L'IGPN VA "PROPOSER DES SANCTIONS" CONTRE DES POLICIERS
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) va "proposer des sanctions" contre les policiers de la Brav-M ayant eu des propos menaçants et humiliants envers des manifestants interpellés lors d'un cortège sauvage contre la réforme des retraites en mars, a indiqué ce jeudi sa directrice.
"Je vous confirme que nous allons proposer des sanctions au préfet de police", a déclaré sur franceinfo Agnès Thibault-Lecuivre, la directrice de l'IGPN, ajoutant qu'elle était "sur le point" de remettre ses conclusions. "Quand bien même [...] ce sont des policiers qui étaient à l'issue d'une vacation particulièrement complexe, dans un contexte de rétablissement de l'ordre tendu, ça n'autorise en rien d'avoir un comportement contraire à l'exemplarité, qui doit être attendue en toute circonstance."
"PAS EN TAPANT SUR DES CASSEROLES QU'ON LE FAIT RECULER"
Le député RN Sébastien Chenu est revenu sur LCI sur le déplacement chahuté d'Emmanuel Macron en Alsace, mercredi. Il a justifié cette colère, jugeant le président "totalement sourd par orgueil aux attentes des Français". Il a néanmoins fustigé les stratégies d'opposition.
MOBILISATION DU RN LE 1ER MAI, FÊTE DE LA NATION
Suite au rejet de la motion de censure sur le fil à l'Assemblée nationale, le groupe Rassemblement national avait appelé à la démission d'Elisabeth Borne. Interrogé s'il maintenait cet appel à démission, Sébastien Chenu a déclaré sur LCI : "Moi, je souhaitais qu’Élisabeth Borne parte avec la réforme des retraites sous le bras. Elisabeth Borne, c'est la réforme des retraites."
Néanmoins, il a jugé que le maintien de la Première ministre n'avait "aucun intérêt". "Elisabeth Borne n'a plus aucune autorité sur personne. Ils ne savent pas où ils vont, il n’y a pas de cap, il n'y a pas d'autorité, il n'y a pas de capacité à protéger les Français ", a-t-il continué, appelant à une mobilisation derrière le RN, le 1er mai prochain.
"Nous avons toujours porté un discours sur le travail le 1er mai, au moment de ce qu'on appelle, la fête de la Nation", a détaillé Sébastien Chenu, annonçant le ralliement du leader FO de Moselle au mouvement d'extrême droite. "Je pense qu'on est capable aujourd'hui d'accueillir des Français qui hier, peut-être, ne nous faisaient pas confiance, mais qui aujourd'hui, ont envie de travailler avec nous."
L. BERGER QUITTE LA CFDT : "CELA N'AFFAIBLIT PAS L'INTERSYNDICALE"
Le départ de Laurent Berger de la tête de la CFDT "n'affaiblit pas l'intersyndicale", assure-t-il au micro de France Inter. "Nous sommes dans un pays qui pense qu'il suffit d'une personne à un endroit et que tout se règlera : ce n'est pas comme ça que ça se passe."
UN TEXTE "ILLÉGITIME POLITIQUEMENT", SELON SÉBASTIEN CHENU
"Ce texte est totalement illégitime politiquement", a estimé Sébastien Chenu, répétant la nécessité de retirer la réforme des retraites ou de la soumettre au vote des Français. "Le président de la République pourrait lancer un référendum, ça pourrait être une façon de sortir de l'impasse politique et de cette image déplorable d'un président et d'un gouvernement qui ne peuvent pas sortir dans la rue sans se faire conspuer. Il ne le fera pas parce qu'il sait très bien que les Français ne veulent pas de ce texte. Donc, il leur impose", a mis en avant le député du Rassemblement national.
INVITÉ POLITIQUE
"J'ai mal de voir les Français être si maltraités par Emmanuel Macron", a jugé Sébastien Chenu, constatant une "désunion nationale" avec "un président de la République totalement sourd par orgueil aux attentes des Français". Le député du Rassemblement national a par ailleurs critiqué l'allocution et le retour sur le terrain d'Emmanuel Macron, jugeant que cela était une opération de communication, "presque de provocation", et regrettant par conséquent un "dialogue de sourd".
"C'est pas en tapant sur des casseroles qu'on fait reculer le chef de l'État. L'opposition, elle doit être politique", a assuré le vice-président de l'Assemblée nationale, estimant que les députés de gauche s'étaient trompés dans leur stratégie d'opposition à l'Assemblée contre la réforme. Il a appelé à voter pour Marine Le Pen à la prochaine présidentielle pour que la réforme soit retirée.
LES SYNDICATS INVITÉS À L'ÉLYSÉE "COURANT MAI"
Après avoir refusé l'invitation du 18 avril, les syndicats vont à nouveau être invités à l'Élysée. Emmanuel Macron promet de les recevoir "courant mai" malgré le "désaccord sur les retraites".
QUELLES PERTURBATIONS DANS LES TRANSPORTS ?
En cette journée de la "colère cheminote", plusieurs lignes gérées par la SNCF sont perturbées en Île-de-France. 2 trains sur 3 sont prévus sur les RER C, D et E, et les lignes H, J, L, R et U. Les lignes K (1 train sur 2) et P (3 sur 4) sont également perturbées.
"La circulation devrait rester légèrement perturbée sur le RER C ainsi que sur les lignes H, J, L et N vendredi 21 avril", précise la SNCF.
SÉBASTIEN CHENU SUR LCI
Le député du Rassemblement national et vice-président de l'Assemblée nationale, Sébastien Chenu, est l'invité des Matins LCI. Un entretien à suivre dès 8h30 sur le canal 26.
📌 CE MATIN ▶ Sébastien Chenu ( @sebchenu ), sera l'invité d'Adrien Gindre ( @agindre ), à partir de 8h30. 📺 Dans #LesMatinsLCI pic.twitter.com/nDr86MTbL8 — LCI (@LCI) April 20, 2023
EMMANUEL MACRON SUR LE TERRAIN
Au lendemain d'une journée mouvementée où il a été conspué par des manifestants, Emmanuel Macron poursuit ce jeudi son entreprise d'"apaisement" du pays avec un déplacement dans l'Hérault consacré à l'éducation, sur fond de colère contre la réforme des retraites. Le chef de l'État est attendu en fin de matinée au collège Louise-Michel de Ganges, à une heure au nord de Montpellier, où il s'entretiendra avec des professeurs, des élèves et des parents d'élèves.
JOURNÉE DE LA "COLÈRE CHEMINOTE"
Ce jeudi est marqué par la journée de la "colère cheminote". Depuis mercredi 19h30, aucun TER ni TGV ne circule en gare de Lyon Part-Dieu. Le trafic, très réduit, doit reprendre progressivement à partir de 7h.
Bonjour et bienvenue sur TF1info pour suivre l'actualité autour de la réforme des retraites en ce jeudi 20 avril.
Les opposants à la réforme des retraites ne baissent pas les bras. Malgré la promulgation de la loi par Emmanuel Macron vendredi dernier, quelques heures après la validation de l'essentiel de ses dispositions par le Conseil constitutionnel, la mobilisation sociale se poursuit ce jeudi 20 avril. Des rassemblements sont notamment prévus à Paris, Rennes, Caen ou Rouen.
À la SNCF, les syndicats appellent à une journée de "la colère cheminote", considérée comme un point d'étape avant les manifestations du 1er-Mai. Quelques perturbations sont à prévoir, en particulier pour les liaisons Intercités, avec deux trains sur cinq en circulation.
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