DISCOURS - Comme l'an passé à la même époque, le président de la République s'est exprimé ce lundi après-midi devant le Parlement, réuni en Congrès à Versailles. Lors d'un discours long d'environ 90 minutes, il a notamment annoncé un plan d'économies des dépenses publiques.
MACRON CONCLUE
"Notre seule idéologie, c'est la grandeur de la France. (...) C'est en somme un patriotisme nouveau que nous sommes en train de construire."
MIGRANTS
Emmanuel Macron refuse que l'Europe "déporte" dans des "camps" les étrangers dont elle ne voudrait pas.
ISLAM
"La liberté individuelle, la liberté de penser, la liberté de critiquer, l'égalité des femmes et des hommes, le respect des choix individuels tant qu'ils n'attentent pas aux droits des citoyens, sont des principes intangibles"
STANDING OVATION
Emmanuel Macron a rendu hommage aux forces de l'ordre, applaudies par l’hémicycle.
« La France a les moyens de devenir de nouveau une puissance du XXIe siècle » #Macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 14:31:25 +0000 2018
« Nous avons besoin de porter le projet français pour l’Europe » « L’Europe est encore trop lente, trop technocratique pour affronter les crises » « La solution aux défis ne peut être que dans la coopération européenne » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 14:26:05 +0000 2018
RETRAITES
"Faire croire que nous voudrions supprimer les pensions de réversion est une rumeur malsaine (...) Rien ne changera pour les retraites d'aujourd’hui"
BUDGET
Emmanuel Macron annonce un plan de réduction de la dépense publique "dans quelques semaines"
« De nouvelles décisions seront prises » sur la lutte contre le terrorisme. « Le temps est à l’action déterminée », dit Macron dont l’hommage aux forces armées françaises suscite les applaudissements sur tous les bancs #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 14:08:47 +0000 2018
"JE RESTERAI POUR VOUS RÉPONDRE"
C'est la première annonce d'Emmanuel Macron : il veut pouvoir écouter et répondre aux parlementaires lors du prochain Congrès ce qui, jusqu'alors, n'est pas autorisé par la Constitution.
TACLE
Pour expliquer et justifier sa politique économique, Emmanuel Macron a fortement critiqué la taxe à 75% sur les hauts revenus mise en place par François Hollande.
« La stratégie de lutte contre la pauvreté sera présentée en septembre » « Pas de nouvelles aides pour solde de tout compte mais un accompagnement » « Je ne veux pas d’une stratégie qui sortirait d’en haut » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 14:00:19 +0000 2018
« Tout le monde doit être protégé mais chacun a sa part » « Cette philosophie sera mise en œuvre dans la réforme de l’assurance chômage comme dans celle des minima sociaux » #macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:57:54 +0000 2018
« Faire croire que nous voudrions supprimer les pensions de réversion est une rumeur malsaine » « Rien ne changera pour les retraites d’aujourd’hui », précise Emmanuel Macron qui provoque une grosses réaction chez les parlementaires #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:53:43 +0000 2018
« Nous pouvons être fiers » de notre Sécurité sociale, mais « elle devait être universelle, elle devait susciter la confiance » « Nous devons construire l’Etat providence du 21e siècle » #Macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:50:18 +0000 2018
« Une part croissante de nos concitoyens enchaînent des contrats de plus en plus précaires » « Je souhaite que les partenaires sociaux révisent les règles de l’assurance chômage afin qu’elles incitent à la création d’emplois de qualité » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:43:50 +0000 2018
REPLAY
"Le président ne peut pas tout" : revoyez la séquence forte du début du discours d'Emmanuel Macron
« La force de notre économie c’est le socle de notre projet de société » #macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:33:58 +0000 2018
Macron : « la France soutiendra la taxe européenne sur le chiffre d’affaires des géants du numérique » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:31:03 +0000 2018
« Le premier ministre présentera dans qq semaines les mesures pour tenir les engagements en termes de baisse du déficit » #macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:26:19 +0000 2018
« Si l’on veut partager un gâteau la première condition est qu’il y ait un gâteau » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:24:04 +0000 2018
"VICTOIRE"
Pour Jean-Luc Mélenchon, la volonté d'Emmanuel Macron de débattre avec les parlementaires réunis en Congrès (qui nécessite une réforme constitutionnelle) est une "victoire".
Victoire ! #Macron s'incline. La prochaine fois, il devra écouter et répondre. Victoirissime ! #MacronMonarc #CongresVersailles — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 9, 2018
« Une politique pour les entreprises ce n’est pas pour les riches mais pour tous le pays » #Macron #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:22:01 +0000 2018
Emmanuel Macron vient d’annoncer un amendement à la réforme constitutionnelle pour qu’il puisse débattre avec les parlementaires réunis en Congrès ce qui est impossible pour l’heure #CongresVersailles https://t.co/cReHzrpcN8 — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:18:07 +0000 2018
CRITIQUES
Présent au Congrès, le député des Républicains Daniel Fasquelle exprime une première critique :
#Macron dit à Versailles qu’il n’a pas oublié qu’il avait trouvé un pays coupé en deux entre la base et le sommet. Le problème c’est que les inégalités et les oppositions se sont creusées depuis 1 an ! #CongresVersailles — Daniel Fasquelle (@DFasquelle) July 9, 2018
« La révision de 2008 a permis ce congrès » « Un amendement sera déposé pour que l’an prochain je puisse vous écouter mais aussi vous répondre » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:16:21 +0000 2018
SELFIE
La secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa a publié un selfie avec les membres du gouvernement présents au Congrès.
#CongresDeVersailles @jmblanquer @murielpenicaud @BGriveaux @s_cluzel @mounir @olivierdussopt @DelphineGeny @FrancoiseNyssen @NathalieLoiseau pic.twitter.com/84gdgY5YG8 — MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 9 juillet 2018
« Durant cette année le Parlement a bcp travaillé » « Vous avez engagé des chantiers d’une ampleur jamais vue. Qui peut oublier la situation dans laquelle était le pays il y a un an ? » #CongresVersailles #macron — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:12:35 +0000 2018
VILLANI ABSENT
Au moment où le Président commence son discours, le député LaREM et mathématicien Cédric Villani explique son absence au Congrès.
1/2 À Toulouse pour l'ouverture de @ESOF_eu : la France est très fière d'accueillir, pour la première fois, le grand forum scientifique interdisciplinaire de l'Europe! Demain, nous mettrons l'Europe au coeur du projet scientifique et la science au coeur du projet européen ! pic.twitter.com/XrWgyi0Cej — Cédric Villani (@VillaniCedric) 9 juillet 2018 2/2 Quant au #Congrès à Versailles, j'y aurais naturellement participé si je n'avais été retenu par mon engagement à #ESOF2018 , et je serai très attentif aux discours qui y seront donnés, dans un contexte de grandes mutations nationales et internationales ! 📷 : @SylvainMaillard pic.twitter.com/DMV7oCnckC — Cédric Villani (@VillaniCedric) 9 juillet 2018
« Je suis devant vous, humble mais résolu » « Je sais que je ne peux pas tout, que je ne réussis pas tout. Mais j’ai le devoir de ne pas laisser le doute me détourner » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:09:35 +0000 2018
Emmanuel Macron : « je n’ai rien oublié du choix que la France a fait il y a une année » #CongresVersailles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 13:06:31 +0000 2018
Les parlementaires attendent le discours d’Emmanuel Macron, en principe dans moins de dix minutes #CongresVersailles https://t.co/5CAFa1o4tX — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 12:53:38 +0000 2018
ARRIVÉE
Les parlementaires arrivent à Versailles petit à petit avec les bus mis à leur disposition. Pour rappel, le discours du chef de l'Etat est programmé à 15h.
« On n’est pas seulement dans la proclamation solennelle » explique @AndreChassaigne « Nous allons montrer à quel point ce que fait le président Macron est anti-démocratique » #CongresVersailles https://t.co/2mwOjQZDl9 — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 11:25:47 +0000 2018
« Ah ça ira » chantent les parlementaires communistes devant le jeu de Paume contre le « monarque Macron » #CongresVersailles https://t.co/NPvA1ONqeR — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 11:19:49 +0000 2018
A deux heures du #CongresVersailles les parlementaires communistes « prêtent serment » devant la salle du jeu de Paume. « Nous sommes réunis pour exiger que le peuple soit consulté par référendum » sur la réforme constitutionnelle, dit Pierre Laurent https://t.co/KXIL9xhT0e — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Mon Jul 09 11:13:51 +0000 2018
ORGANISATION
"J'adresserai la facture à la CGT Enedis", menace le député LREM Florian Bachelier, qui a fait état de menaces venant du syndicat de couper l'électricité lors du Congrès. Où l'on apprend ainsi, grâce à cet élu, que l'organisation du Congrès serait dotée de plusieurs groupes électrogènes pour parer à toute tentative de coupure de courant.
[Menaces sur l’électricité au Congrès] « J’adresserai la facture à la #CGT . Il s’agit d’argent public, ce n’est pas aux français de payer. Cette attitude est inacceptable. Nous nous sommes organisés pour que chacun puisse s’exprimer au #CongrèsVersailles » @CNEWS @JP_Elkabbach pic.twitter.com/VoG5PqiRMf — Florian Bachelier (@F_BACHELIER) 9 juillet 2018
"JE SÈCHE"
"Je ne serai pas présent au Congrès, étant retenu par des activités hostiles à votre gouvernement", a écrit Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron pour s'expliquer de son absence, cet après-midi.
BOYCOTT
Marine Le Pen faisait référence à la position décidée par le groupe des députés insoumis, qui protestent, comme l'année dernière, devant l'exercice.
MARINE LE PEN
Principalement intéressée par la situation de son parti, impacté par une mise sous séquestre de deux millions d'euros d'aides publiques qui lui étaient destinées, Marine Le Pen sera tout de même présente au Congrès. "J'irai, je crois en la démocratie et pas seulement quand j'y ai un intérêt. Nous sommes un parti d'opposition, un parti de gouvernement, pas comme la France insoumise qui fait le buzz en n'y allant pas. Moi ça m'intéresse d'écouter ce que le président de la République a à dire pour défendre sa politique qui s'attaque aux plus faibles."
BRICE HORTEFEUX
L'ancien ministre de l'Immigration et eurodéputé LR, invité de la matinale LCI ce lundi 9 juillet, ira bien au Congrès de Versailles. Mais il a déjà un point de vue bien arrêté sur cette journée : "Je n'en attends rien, je n'en serai pas déçu. Je sais encore ce que ça va être, une avalanche de mots, de principes, d'intentions..."
Bonjour et bienvenue sur LCI pour suivre le discours au Congrès du président Macron, cet après-midi à Versailles, et ce dès 15h. Déclarations, annonces, commentaires... nous vous le faisons vivre avant, pendant et après.
C'est dans un climat politique compliqué qu'Emmanuel Macron s'est déplacé à Versailles ce lundi après-midi pour s'exprimer devant le Congrès, qui réunit les deux assemblées parlementaires de notre pays, l'Assemblée nationale et le Sénat.
Le chef de l'Etat a notamment assuré lors de son discours, qui a duré environ 1h30, qu'il n'aimait "ni les castes, ni les rentes, ni les privilèges", assurant vouloir défendre par sa politique "les entreprises" et "non pas les riches". "Une politique pour les entreprises, ce n'est pas une politique pour les riches. C'est une politique pour toute la nation, une politique pour l'emploi, une politique pour les services publics", a déclaré M. Macron. "Il est mensonger de vouloir défendre les salariés si l'on ne défend pas les entreprises", a ajouté le chef de l'Etat, justifiant les réformes fiscales mises en place depuis un an par la nécessité de renforcer la compétitivité de
la France.
Concernant les actions à venir qui n'avaient été pas dévoilées auparavant, une annonce retiendra l'attention : un plan de "baisse des dépenses publiques" qui sera présenté prochainement par Edouard Philippe. "Il ne saurait y avoir de baisse de la fiscalité ou de développement de l'investissement sans un ralentissement de la hausse continue de nos dépenses", a affirmé le chef de l'Etat , ajoutant que "tout le monde souhaite la baisse des impôts (...) mais nul ne veut jamais les assumer
lorsqu'elles sont décidées".
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