DÉCISION - En vertu de l'accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie vit sa troisième et dernière consultation sur l'accession à l'indépendance ce dimanche 12 décembre. Suivez en direct les résultats de ce vote historique.
Ce live est à présent terminé.
LES INDÉPENDANTISTES RÉAGISSENT
Alors que, sur l'archipel, les indépendantistes ont refusé de réagir aux résultats du référendum, Roch Wamytan, président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et figure historique du FLNKS indépendantiste, s'est exprimé depuis Paris. "Nous ne reconnaissons pas le résultat", indique-t-il à Outre-mer-la 1ère, qualifiant le scrutin de "bidon" et "nul et non avenu". Il assure que le mouvement ne reviendra pas à la table des négociations avant la présidentielle.
"LA NOUVELLE-CALÉDONIE RESTERA DONC FRANÇAISE"
"LES CALÉDONIENS ONT FAIT LE CHOIX DE LA FRANCE" POUR MACRON
Les Calédoniens ont fait le choix de la France, celui de l’unité, celui de la confiance. J’en suis très fier. C’est à nous, maintenant, qu’il revient de continuer à bâtir ce destin commun que nos aînés ont rêvé et initié. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 12, 2021
"UN GRAND MOMENT DE BONHEUR" POUR PÉCRESSE
Sur le plateau de France 3, Valérie Pécresse salue le résultat du référendum d'auto-détermination en Nouvelle-Calédonie. "C'est un grand moment de bonheur", estime la candidate des Républicains.
#Nouvelle_Caledonie : le Non à l'indépendance l'emporte 🗳️ "C'est un grand moment de bonheur" réagit @vpecresse , candidate @lesRepublicains à l'élection présidentielle. 📺 @France3tv @letellier_ftv #Dimpol pic.twitter.com/0wU4cgMzni — DimancheEnPolitique (@DimPolitique) December 12, 2021
ET MAINTENANT ?
Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, actuellement sur place, doit préciser rapidement "les modalités de la période de transition qui s'ouvre", indique à LCI l'entourage du ministre.
Les discussions à venir vont porter sur des sujets institutionnels, mais seulement, nous explique-t-on. Il sera également question d'inégalités sociales, de développement économique, de finances locales, de foncier, mais aussi de la jeunesse et de lutte contre les violences faites aux femmes, comme l'a d'ailleurs indiqué Emmanuel Macron. Pour cela, l'exécutif veut consulter les élus, mais aussi "la société civile".
La nouvelle période de transition qui s'ouvre autour de l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie va se poursuivre jusqu'en juin 2023.
"UNE ÉTAPE ESSENTIELLE" POUR CASTEX
"Ce 12 décembre ne constitue en aucun cas une fin, mais est une étape essentielle pour la Nouvelle-Calédonie", déclare Jean Castex dans un communiqué. "Dans la continuité de l'esprit qui a présidé aux accords de Matignon et de Nouméa, un nouveau dialogue va se mettre en place. Le gouvernement le conduira dans le cadre des principes et engagements contenus dans la déclaration du 1er juin 2021, et en particulier s'agissant des attentes des Néo-Calédoniens, dans les domaines économiques, sociaux et culturels."
"Il s'agira de déterminer la méthode et le calendrier de ce nouveau processus. Le ministre des Outre-mer, qui se trouve actuellement en Nouvelle-Calédonie, mènera des consultations en ce sens", ajoute le Premier ministre.
ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON
"La Nouvelle-Calédonie restera donc française", déclare Emmanuel Macron depuis l'Élysée. "Ce soir [heure de Nouvelle-Calédonie, NDLR], j’accueille la réponse de la Nouvelle-Calédonie avec respect et humilité. Respect pour la parole donnée, pour tous les Calédoniens, tous." "Une période de transition s'ouvre", a-t-il ajouté.
"Il nous faudra bâtir une réponse aux questions institutionnelles et politiques. Mais les discussions à venir ne pourront pas se limiter aux institutions. Les liens qui nous unissent sont charnels. Durant la crise sanitaire, l'action de l'État n'a eu qu'une seule priorité : sauver des vies, accompagner les plus fragiles."
"C'est à ce lien de respect, de fraternité que nous devons être fidèles"
"En tant que chef de l'État, garant des institutions, je prends acte solennellement du résultat de ces trois scrutins. Les Calédoniennes et les Calédoniens ont choisi de rester français, ils l'ont choisi librement. Ce soir, la France est plus belle car la Nouvelle-Calédonie a décidé d'y rester."
"La France est fière d'être votre patrie. Elle renouvelle son engagement à vous protéger."
LE "NON" L'EMPORTE A 96,49%
Les résultats officiels du troisième référendum d'auto-détermination de la Nouvelle-Calédonie sont tombés. Le "non" l'emporte très largement, à 96,49%, selon l'AFP.
Les indépendantistes ayant décidé ne pas se rendre aux urnes, le taux de participation s'est effondré à 43,90%. Lors des deux précédents scrutins, en 2018 et 2020, il était de plus de 70%.
UN RÉSULTAT "ILLÉGITIME"
Jean-Luc Mélenchon estime ce dimanche que le résultat du troisième référendum d'auto-détermination en Nouvelle-Calédonie est "illégitime". "Le résultat en Nouvelle-Calédonie n'est pas légitime. Il n'y avait qu'un bulletin puisque les indépendantistes ont décidé de ne pas participer au référendum", estime le chef de file de la France Insoumise.
Le résultat en #NouvelleCalédonie n'est pas légitime. Il n'y avait qu'un bulletin puisque les indépendantistes ont décidé de ne pas participer au référendum. #QuestionsPol — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) December 12, 2021
DARMANIN SALUE LE "COURAGE" D'EMMANUEL MACRON
Invité du Grand-Jury ce dimanche, Gérald Darmanin a estimé que le troisième référendum d'auto-détermination en Nouvelle-Calédonie "s'est tenu dans des conditions de sécurité tout à fait acceptables, et malgré la crise sanitaire". "Les accords de Nouméa prévoyaient trois référendums successifs. Les trois ont été faits sous le mandat d'Emmanuel Macron. Il a eu le courage de les organiser dans ce que tout le monde considère comme de très bonnes conditions démocratiques", a souligné le ministre de l'Intérieur.
VICTOIRE ÉCRASANTE DU "NON"
Selon les premiers résultats partiels, le "non" l'emporte très largement lors de ce troisième référendum d'auto-détermination en Nouvelle-Calédonie, rapporte l'AFP, relayant des informations de la chaîne de télévision NC 1ère. À 90,23% du dépouillement des bulletins de vote, le non à l'indépendance de cet archipel français l'emporte ainsi à 96,32%.
À noter que ce scrutin a également été marqué par une abstention record.
MARINE LE PEN VEUT RESTAURER "L'UNITÉ"
À l'instar de Xavier Bertrand, Marine Le Pen s'est réjouit du résultat du référendum d'indépendance en Nouvelle-Calédonie. Se projetant sur la prochaine élection présidentielle, la cheffe de file du RN estime qu'il faut "maintenant œuvrer à la restauration de l’unité".
La Nouvelle-Calédonie reste française ! Il faut maintenant œuvrer à la restauration de l’unité. Je le ferai. https://t.co/4O5xdNOOl3 — Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 12, 2021
XAVIER BERTRAND SALUE LE RÉSULTAT DU VOTE
Alors que le "non" semble largement l'emporter lors de ce troisième référendum, Xavier Bertrand a salué la décision des Néo-Calédoniens de renoncer à l'indépendance. Le président de la région des Hauts-de-France espère désormais "écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire commune" avec Nouméa.
Je salue la décision de nos compatriotes de #NouvelleCaledonie qui ont, pour la troisième fois, fait le choix de la France. Nous devons maintenant écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire commune. — Xavier Bertrand (@xavierbertrand) December 12, 2021
ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON
Le président de la République, Emmanuel Macron, va s'exprimer à 13h00 ce dimanche sur le résultat du troisième et dernier référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Une prise de parole qui devrait durer "une dizaine de minutes", selon l'Élysée.
LES PREMIÈRES ESTIMATIONS
Selon les premiers résultats communiqués par les bureaux de vote de Nouvelle-Calédonie, le "non" à l'indépendance semble très majoritaire lors de ce troisième référendum. Cette tendance n'est pas surprenante, les indépendantistes ayant appelé à boycotter le scrutin, dernier prévu par les accords de Nouméa.
PARTICIPATION À NOUMÉA
Selon les informations transmises par la mairie de Nouméa à la 1ère de France Info à 19 heures - horaire de fermeture des bureaux - 33 960 électeurs de la capitale ont déposé un bulletin dans l'urne pour ce troisième référendum d'indépendance. Soit une participation de 64.3%, contre 84.7% au référendum de 2020.
PARTICIPATION
#NouvelleCalédonie Participation à 17h : 41,60%, Contre 79,63% l'an dernier. @TF1LeJT @LCI https://t.co/oKF5e1TEUE — Bastien Augey (@AugeyBastien) December 12, 2021
BONJOUR
Bienvenue dans ce direct. Vous pourrez y suivre les résultats du 3e référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Indépendance ou non ? Les résultats partiels sont attendus en fin de matinée, heure de Paris.
A 7 heures (heure de Paris), le taux de participation était de 41,60%, en forte baisse par rapport aux deux précédents référendums, conséquence de l'appel des indépendantistes à se détourner de ce scrutin.
Une ultime consultation sans réel suspense ? Les Néo-Calédoniens se rendent aux urnes ce dimanche pour décider de leur accession, ou non, à l'indépendance vis-à-vis de la France.
Toutefois, ce référendum, le troisième et dernier prévu par l'accord de Nouméa, se déroule dans un contexte particulier, notamment sur le plan sanitaire. Ainsi, les principaux partisans indépendantistes ont appelé à boycotter le scrutin, invoquant l'impossibilité d'organiser "une campagne équitable" alors que l'archipel est touché depuis septembre par l'épidémie de Covid-19.
Conséquence directe, la participation enregistrée à 17h heure locale était en forte baisse par rapport aux deux précédents votes (41,60% contre 73,68% en 2018 et 79,63% en 2020). Dans la capitale, Nouméa, 59,4% des inscrits avaient déposé un bulletin à 16h, contre 76,4% en 2020.
Vers un retour aux urnes en 2023
En juin dernier, les acteurs calédoniens avaient décidé, avec l'État, qu'après le 12 décembre s'ouvrirait "une période de stabilité et de convergence" avant un "référendum de projet" d'ici juin 2023,. En cas de oui ce dimanche, ce dernier portera sur la constitution d'un nouvel État et, en cas de non, sur un nouveau statut dans la République française.
Ce troisième référendum sur l'indépendance s'inscrit dans un processus de décolonisation entamé en 1988 après plusieurs années de violences entre les Kanaks, peuple premier, et les Caldoches, d'origine européenne. Ces affrontements avaient culminé avec la prise d'otages et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988 (25 morts).
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