ÉTATS-UNIS - Lors de sa première interview télévisée en tant de chef d'Etat, dimanche sur CBS, le nouveau président américain a réaffirmé sa position ultra-conservatrice sur l'IVG et le port d'armes.
Lors de sa première interview en tant que président américain, Donald Trump a évoqué quelques points essentiels de son programme, à commencer par un sujet sensible : l’avortement. Car si le tonitruant milliardaire a défendu ce droit des femmes par le passé, se définissant comme "pro choice" (pour le libre choix), il se qualifie désormais de "pro life" (pro-vie) soit anti-avortement. C’est donc droit dans ses bottes républicaines que le nouveau chef d’Etat américain a confirmé qu'il nommerait des juges anti-avortement à la Cour suprême : "Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life".
WATCH: Now that Trump is the president-elect, he’s going to do one big interview. Where? Where else but @60Minutes https://t.co/uz6lzvJh9H pic.twitter.com/eWYNc1cl1I — CBS News (@CBSNews) 14 novembre 2016
En faveur du port d'armes
Le sujet fait débat aux Etats-Unis. Jusqu’en 2009, tous les Etats américains autorisaient l’IVG à condition qu’il soit opéré avant la fin du premier trimestre, en vertu d’un arrêt de la Cour suprême de 1973. Mais depuis plusieurs années, des centaines de lois ont été adoptées pour réduire sa portée. En mars dernier, Donald Trump avait affirmé qu’une sorte de "punition" devait être mise en place pour les femmes y ayant recours, de même que pour les médecins le pratiquant.
Le futur locataire de la Maison Blanche a également confirmé dans sa récente interview à CBS que les juges "vont être très favorables au Deuxième amendement" de la Constitution, qui fait du port d'armes un droit pour chaque citoyen américain. De fait, Donald Trump a réaffirmé sa position ultra-conservatrice sur deux dossiers brûlants de la société américaine. La note positive ? Il a assuré qu’il ne remettrait pas le mariage homosexuel en question.
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TF1 Info