JUSTICE - L'ancien ministre et sénateur, cité dans une affaire d'emplois familiaux, a décidé de ne pas siéger parmi les Neuf Sages, a-t-il annoncé par communiqué, mardi 8 août.
Il n'aura finalement pas eu le temps d'y siéger. A peine sa nomination au Conseil constitutionnel validée par Gérard Larcher en remplacement de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, l'ancien sénateur et ministre MoDem Michel Mercier a annoncé par communiqué qu'il renonçait à fréquenter la rue Montpensier, mardi 8 août.
En cause, les révélations du Le Canard enchaîné, qui faisaient état du recrutement de ses deux filles comme collaboratrices parlementaires. C'est surtout le cas de l'une d'entre elles, employée à mi-temps au palais du Luxembourg entre 2012 et 2014, alors qu'elle habitait à Londres, qui avait interpellé. Le cursus de cette dernière, historienne de l'art, avait également étonné. Michel Mercier s'était justifié en rappelant qu'il était alors membre de la commission des affaires culturelles, mais les dates ne correspondaient pas.
Ce vendredi, le parquet national financier avait annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics. A quoi l'intéressé avait indiqué être prêt à payer "pour montrer qu'il est irréprochable". Les enquêteurs avaient cherché à mener une perquisition au Sénat. Initiative qui fut finalement interdite par le président du Sénat Gérard Larcher.
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