Interrogé par LCI lors de son déplacement à Cergy, ce mercredi, Emmanuel Macron est revenu sur les questions autour de sa légitimité."Il faut tordre le cou à ce discours délétère qui remet en cause la démocratie et que certains, pour des raisons que j'ai du mal à comprendre, veulent mener", a-t-il dénoncé.
La légitimité du chef de l'État remise en cause ? Ce mercredi 27 avril, Emmanuel Macron effectuait son premier déplacement depuis sa réélection à la tête du pays. Pour l'occasion, le président de la République s'est rendu à Cergy, dans le Val-d'Oise. Il a parfois été accueilli par des habitants lui reprochant de ne pas être légitime, après avoir bénéficié de votes de citoyens souhaitant surtout faire barrage à Marine Le Pen au second tour.
Avant de repartir vers l'Élysée, Emmanuel Macron s'est livré à LCI. "Il faut tordre le cou à ce discours délétère qui remet en cause la démocratie et que certains, pour des raisons que j'ai du mal à comprendre, veulent mener", a-t-il déclaré au micro de Paul Larrouturou, ciblant sans le nommer Jean-Luc Mélenchon, qui reproche au chef de l'État d'être "le plus mal élu de la Ve République." "L'élection est claire, le résultat est clair, démocratique, sans contestation possible", a rétorqué le président (voir vidéo en tête de cet article), le jour de la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel.
"Mon souhait est de réconcilier"
Malgré un jet de tomates-cerises, Emmanuel Macron compte continuer à se rendre dans des villes ayant moins voté pour lui lors de la présidentielle (au premier tour, Cergy a placé Jean-Luc Mélenchon en tête avec près de 48% des voix). "Il y a toujours des imbéciles qui jettent des choses, mais ils ne doivent pas représenter les autres", a-t-il réagi. "Ici, dans leur immense majorité, les gens ont une vie difficile."
"En venant ici dans les premières heures de ce nouveau mandat, je veux être au contact des quartiers les plus en difficulté, leur apporter ma considération, et leur dire que j'agirai pour leur apporter des solutions", a-t-il poursuivi. "Mon souhait est de pouvoir avancer et de réconcilier. Je veux entendre toutes et tous. L'ambition que je porte doit être complétée, enrichie."
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