Les élections régionales et départementales 2021

"Faire sauter" des mosquées : le RN retire l’investiture à l’une de ses candidates en Corrèze

MM avec AFP
Publié le 21 mai 2021 à 16h43, mis à jour le 21 mai 2021 à 17h14
Le RN pourra exclure sa candidate aux élections départementales en Corrèze

Le RN pourra exclure sa candidate aux élections départementales en Corrèze

Source : Bertrand GUAY / AFP

ÉLECTIONS - Le Rassemblement national a retiré, mardi 18 mai, l’investiture à l’une de ses candidates aux départementales en Corrèze après des propos islamophobes exhumés de Twitter. Elle risque l’exclusion du parti.

Elle avait évoqué en 2017 sur Twitter le fait de "faire sauter" des mosquées. Une candidate du Rassemblement national aux élections départementales s’est vu retirer, mardi 18 mai, son investiture en Corrèze après la découverte de ses propos. Danièle Delavaud et son conjoint, qui se présentait comme suppléant, seront convoqués au plus vite par le parti et risquent une exclusion.

Dans des messages publiés en octobre 2017 sur Twitter - désormais supprimés de la plateforme, la candidate du canton d'Uzerche avait écrit : "Qu'on arrête de construire des mosquées je suis ok pour les faire sauter", "Flash ball..... ne vous gênez pas les CRS bombardez-les vous avez le soutien des français (sic)" ou encore "Retour au bled il fait beau et bon ...le soleil y est plus chaud y que chez nous et toutes ces associations à dissoudre ... elles grèvent le budget des communes".

Le parti de Marine Le Pen a immédiatement réagi pour dénoncer ces propos. "C'est une déception, mais je ne peux pas tolérer ce genre de propos inacceptables qui ne sont pas à l'image du RN", a justifié Valéry Elophe, le délégué départemental du Rassemblement National. Il a également indiqué que Danièle Delavaud et son conjoint seront "convoqués dès que possible" devant la commission des conflits du RN à Nanterre, qui peut prononcer une exclusion à leur encontre.

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La candidate a tenté de se justifier, interrogée par la radio France Bleu Limousin. Elle a déploré que cette affaire lui soit reprochée "cinq ans après" : "S'ils l'avaient vu avant, ils m'auraient prévenue, je l'aurais supprimé (...). C'est sûr que je suis très contrariée d'avoir fait ça", a-t-elle regretté. "Je n'avais pas la maturité que j'ai aujourd'hui, depuis que je milite, maintenant depuis 2017."

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