GAUCHE - Contrairement à l’an passé, Jean-Luc Mélenchon ne se rendra pas ce week-end à la Fête de l'Humanité. En revanche, Benoît Hamon, lui, est présent pour participer à la reconstruction de la gauche.
En pleine rentrée sociale, la Fête de l'Humanité, qui a débuté vendredi à La Courneuve pour se terminer dimanche soir, est aussi l’occasion de parler recomposition politique dans un paysage bouleversé par l'irruption de La République en marche. Laminée par les échecs électoraux et en pleine crise de valeurs, la gauche se cherche un nouveau cap pour rebondir.
La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui ne cache son désir de participer à la renaissance de son camp, y est annoncée. L'ancien candidat du PS dans la course à l'Elysée, Benoît Hamon, y est depuis samedi matin. Désormais hors Parti socialiste, l’ex-député cherche à se relancer grâce à son Mouvement du 1er juillet résolument marqué à gauche, avec l'appui d'écologistes.
Bienvenue à @benoithamon @FetedelHumanite pic.twitter.com/U6RviwwDec — Olivier Dartigolles (@Dartigolles) September 16, 2017
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En revanche, aucune chance de croiser le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, en déplacement sur l'île de La Réunion. Pierre Laurent a dit regretter cette absence. Une absence qui traduit le dialogue difficile entre communistes et Insoumis, dotés chacun d'un groupe distinct à l'Assemblée nationale. "Il aurait mieux valu que tout le monde soit là", a estimé vendredi sur BFM le sénateur communiste de Paris. Malgré l'absence de leur leader, des responsables de La France insoumise (FI) participeront toutefois à ce week-end militant.
Très active à l'Assemblée, où ses députés se posent en principale force d'opposition, La France insoumise appelle à manifester le 23 septembre contre la politique du gouvernement. Malgré le froid actuel, Pierre Laurent n'exclut pas "un geste" à cette occasion. "S'il faut que le Parti communiste fasse un geste pour apaiser les choses, on enverra une délégation", a-t-il dit.
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