Gestion du Covid-19 : Edouard Philippe se défend de toute "infraction de caractère pénal"

E.R. avec AFP
Publié le 2 novembre 2022 à 11h02

Source : TF1 Info

Edouard Philippe a assuré qu'aucun de ses ministres n'a commis d'infraction de caractère pénal lors de la gestion de l'épidémie de Covid-19.
Il a également défendu le rôle d'Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, mise en examen dans ce dossier.
Selon l'ex-Premier ministre, elle a pris "très au sérieux" la crise sanitaire, et ce "dès le début".

"Tout" n'a pas été "bien fait", mais il n'y a pas eu "d'infractions de caractère pénal". L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a défendu, ce mercredi 2 novembre, l'action de son gouvernement lors de la gestion de l'épidémie de Covid-19, et assuré que ni lui ni ses ministres n'a commis d'infraction de "caractère pénal".

"Ni pour Agnès Buzyn, ni pour Olivier Véran, ni pour moi, ni pour aucun des collaborateurs qui ont travaillé avec nous, il n'y a d'infractions de caractère pénal et c'est ce que je veux démontrer", a expliqué sur France 2 celui qui a échappé en octobre à une mise en examen devant la Cour de justice de la République mais a été placé sous le statut de témoin assisté. 

S'il a reconnu que "tout" n'a pas été "bien fait", il a aussi fait remarquer que "aucun pays n'a tout bien fait". "Mon objectif, c'est de faire en sorte que tous ceux qui ont été placés sous mon autorité, les membres de mon gouvernement, les collaborateurs de mon cabinet et tous ceux qui, dans l'administration, ont fait pendant cette crise de leur mieux, soient blanchis des accusations qui sont portées contre eux", a-t-il encore insisté.

"Agnès Buzyn a pris très au sérieux cette crise"

L'ancien chef du gouvernement a aussi plus spécifiquement exprimé son "soutien" à son ancienne ministre de la Santé. En octobre, Agnès Buzyn a été mise en examen dans ce dossier, une décision selon lui "très injuste". Elle a affirmé, dans un journal rédigé pendant la pandémie et consulté par Le Monde, avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe dès janvier 2020 sur la situation sanitaire, sans avoir eu "l'impression d'être entendue".

"Agnès Buzyn a pris très au sérieux cette crise dès le début et elle a raison quand elle dit qu'elle a probablement vu avant beaucoup de gens ce qui était susceptible de se passer", a confirmé Edouard Philippe. "Lorsque j'étais Premier ministre et qu'elle était ministre, elle le sait très bien, à chaque fois qu'elle a évoqué un sujet, une décision à prendre, je l'ai mise en œuvre, à chaque fois".

L'ex-ministre de la Santé Olivier Véran, désormais porte-parole du gouvernement, est également visé par cette instruction mais n'a pas encore été entendu par la Cour de justice de la République.


E.R. avec AFP

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