ETATS-UNIS - Quelques jours avant la visite de François Hollande aux Etats-Unis, où il doit rencontrer Barack Obama, deux journalistes américaines du Time dressent le portrait du président français. Ce dernier leur a accordé un entretien le 25 janvier, jour où il a annoncé a rupture avec Valérie Trierweiler.
"On sait qu'il lui arrive de dormir ailleurs, mais l'Elysée est sa résidence officielle" : c'est par une pointe d'humour que débute l'article consacré à François Hollande dans le magazine américain Time, qui consacre sa une au président français. Avec ce titre : "Peut-il réparer la France ?"
L'entretien a eu lieu le 25 janvier, sous les lambris du palais, quelques heures avant que François Hollande n'annonce officiellement sa rupture avec Valérie Trierweiler. Et si l'interview, réalisée par deux journalistes américaines, devait officiellement préparer la visite d'Etat du président français à la Maison Blanche le 11 février prochain, le sujet brûlant était bien, à ce moment-là, la vie privée du président. "La vie privée est toujours, à certains moments, un challenge", explique François Hollande. "Et elle doit être respectée. Dans ma situation, je n'ai pas le droit de montrer quoi que ce soit. Je crois que tout le monde peut comprendre que, président ou pas, on a le droit d'avoir une vie privée", assure-t-il.
La croissance ? "Yes, we can faster"
Le Time passe aussi en revue les autres dossiers chauds, qui concernent cette fois directement les relations franco-américaines. En premier plan : l'affaire Snowden et les révélations sur les écoutes de la NSA. Un "moment difficile, pas seulement entre la France et les Etats-Unis, mais aussi entre l'Europe et les Etats-Unis", affirme le président. S'il souligne que "ces pratiques n'auraient jamais dû exister", le chef de l'Etat insiste cependant sur le fait qu'il n'y a "aucun ressentiment entre Barack Obama" et lui, et qu'il y voit même une opportunité pour construire "une nouvelle coopération dans le champ du renseignement".
Une façon de montrer que l'entente est au beau fixe entre les deux pays. Le chef de l’Etat apprécie les Etats-Unis et le fait savoir, ne cachant pas son admiration pour sa résilience. Il raconte ainsi son premier voyage aux Etats-Unis : "La première fois que j’y suis allé, j’avais 20 ans, c’était en 1974. Les Etats-Unis étaient en crise, le dollar était bas (…) J’ai été depuis régulièrement aux Etats-Unis, mais ce qui m’impressionne toujours dans ce pays, c’est sa capacité à surmonter les crises". Il aimerait d'ailleurs que la France suive cet exemple.
Sur la situation économique française, mal en point, il reprend même à son compte le célèbre slogan de Barack Obama : "plus que yes, we can, ce devrait être yes, we can faster", assure François Hollande. Comprendre : nous pouvons aller plus vite pour retrouver la croissance. La formule de campagne de Barack Obama lui avait porté chance. Fera-t-elle de même pour le french president ?
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