Hollande et Trierweiler ne sont officiellement plus ensemble

Comme annoncé par plusieurs média français ce samedi, mais démenti par l'Elysée dans l'après-midi, du moins selon la BBC, François Hollande, en son seul nom et non en tant que président de la République, a finalement officialisé dans la soirée sa rupture avec Valérie Trierweiler . Cela devenait urgent à la veille du déplacement de cette dernière en Inde pour le compte d'une association humanitaire.

Dans un communiqué laconique transmis à l'AFP, le chef de l'Etat soulignant qu'il s'exprimait à titre personnel a déclaré : "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler". Lors de sa conférence de presse du 14 janvier, le président de la République avait globalement fait l'impasse sur la question de ses amours, sans la minorer. Il s'était laissé jusqu'au 11 février, date d'un voyage officiel aux Etats-Unis à l'invitation du couple Obama, pour clarifier sa situation conjugale.

Des voyages en solo...

Deux semaines après que le magazine Closer a mis les pieds dans le plat, quitte à violer le droit à la vie privée du chef de l'Etat et de sa supposée "maîtresse", Julie Gayet, il était contraint de clarifier les choses. De déclaration en démenti, ou plutôt de silence en silence, on avait bien compris que c'en était fini de sa relation affective avec Valérie Trierweiler. De là, sous la loupe médiatique, un drôle d'imbroglio politique, vu l'absence en droit français de statut de conjoint du chef de l'Etat, qui plus est hors-mariage.

Provisoirement du moins, le sujet semble clos. Comme lors de ses derniers déplacements internationaux, François Hollande fera les prochains seul, notamment en février aux Etats-Unis. Il devient ainsi le premier président tout à fait célibataire de l'histoire de la République. De même, Mme Trierweiler, son ex-compagne ira seule en Inde, ambassadrice de l'association Action contre la Faim, mais plus de la France, si tant est que juridiquement, elle l'ait jamais été.