INTERNATIONAL - Interviewé par BFMTV, RTL et Mediapart ce dimanche soir, Emmanuel Macron a défendu l’opération militaire menée en Syrie conjointement avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
C’était la première fois qu’il s’exprimait sur le sujet depuis l'intervention française. Et a parfaitement assumé. "Nous avons réussi l'opération sur le plan militaire" en Syrie, a affirmé dimanche Emmanuel Macron, interviewé sur les frappes réalisées dans la nuit de vendredi à samedi par la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne contre des sites de production d'armes chimiques du régime de Bachar al-Assad.
"L’opération que nous avons décidée a été conduite de façon remarquable, comme très peu d’armées au monde peuvent le faire", s’est d’abord félicité le chef de l’Etat lors d'une interview télévisée sur BFMTV-RMC/Mediapart. "Nous avons réussi l’opération puisque l’intégralité des missiles tirés ont atteint leur objectif. Aux dires des autorités syriennes et russes, il n’y a aucune victime de leur côté c’est exactement ce que nous voulions faire."
Il a assuré que "c'est la communauté internationale qui est intervenue", en réponse à une question sur la légalité des frappes sur le plan du droit international.
La France comme ses alliés n’ont pas déclaré la guerre au régime de Bachar-el-Assad
Emmanuel Macron
Il a défendu la légitimité de cette intervention. "En Syrie, nous menons une guerre contre Daech. Nous le faisons dans le cadre d’une coalition internationale, c’est notre priorité", a rappelé le chef de l'Etat. "Le régime de Bachar el Assad a déclaré se conformer au droit international. Or il y a un accord pour la neutralisation des armes chimiques qui n’a pas été respecté. Il y a une résolution, du Conseil de sécurité qui prévoit l’usage de la force si elle n’est pas respectée. (...) Ce que je veux vous faire comprendre, c’est que nous avons la pleine légitimité internationale pour intervenir dans ce cadre, si nous voulons que la communauté internationale soit respectée."
En aucun cas, il ne s'agit d'une déclaration de guerre, a-t-il répété plusieurs fois. "La France comme ses alliés n’ont pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad", a-t-il dit. "Nous avons simplement œuvré pour que le droit international, les résolutions du Conseil de sécurité, ne restent pas constamment lettre morte. Les démocraties et la communauté internationale ne sont pas du côté du faible." Il a cependant reconnu que "en aucun cas ce n’est suffisant pour reconstruire la paix. Cette intervention est essentielle ; mais nous devons construire une solution durable en Syrie." Et pour lui, cette paix "existe si on ne laisse pas la Syrie dans les mains d’un seul homme."
Amener tout le monde autour de la table
Emmanuel Macron a en outre affirmé avoir convaincu Donald Trump, qui avait manifesté sa volonté de retirer les troupes américaines de Syrie, de "rester dans la durée". Le président français a dit qu'il avait pour objectif de "parler avec tout le monde": "Mon objectif, c'est de pouvoir au moins convaincre les Russes et les Turcs de venir autour de cette table de négociation". Il a aussi évoqué les chiites et sunnites.
La décision d'intervenir en Syrie, "la France l'a prise sur le principe dès dimanche" dernier du fait des premières traces d'utilisation d'armes chimiques. Elle est "conforme aux engagements pris" depuis mai dernier, a ajouté le président.
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