INTERVIEW - Invité d'Elizabeth Martichoux sur LCI, ce jeudi 29 octobre, Philippe Juvin, candidat à l'investiture LR pour la présidentielle 2022, a évoqué la course aux parrainages pour participer au congrès du parti le 4 décembre. Il a aussi évoqué ce qui le distinguait des autres prétendants.
"Avec 250 (parrainages), je serai ravi." Le 4 décembre aura lieu le très attendu congrès LR, qui servira à désigner le futur candidat de la droite en 2022. Le parti a fixé, comme condition indispensable, d'avoir recueilli 250 signatures d'élus LR (députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux ou départements) pour pouvoir se présenter au vote des adhérents. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et son homologue des Hauts-de-France Xavier Bertrand ont déjà rempli cette formalité, en avance sur la date butoir du 2 novembre. Michel Barnier devrait suivre très prochainement.
Pour les "petits" candidats, à l'instar de Philippe Juvin, récolter au moins 250 signatures d'élus LR s'annonce compliqué. "J'espère les avoir. J'ai encore quelques jours, nous avons jusqu'au 2 novembre pour déposer 250. (...) Je suis en train de les avoir. Vous savez, dans les marathons, les derniers kilomètres sont probablement les plus difficiles", a estimé le candidat à l'investiture LR et chef des urgences à l'hôpital Pompidou à Paris, invité d'Elizabeth Martichoux sur LCI, jeudi 28 octobre.
Se défendant d'entretenir le suspense, Philippe Juvin a rappelé que "la règle, c'est d'en avoir 250". "En tout cas, je n'en aurai pas 550 (comme son concurrent Xavier Bertrand, ndlr). Avec 250 (parrainages), je serai ravi. (...) L'important, c'est de participer au débat et de mettre des idées sur la table. C'est là-dessus qu'on va différencier les individus", a-t-il ajouté, indiquant "bien espérer" participer, le 8 novembre sur LCI, au débat entre les prétendants à l'investiture LR pour la présidentielle.
Je suis un homme de fidélité
Philippe Juvin, candidat à l'investiture LR pour la présidentielle
Revendiquant "n'avoir jamais quitté" les Républicains, le maire de la Garennes-Colombes (Hauts-de-Seine) s'est défini comme "un homme de fidélité", comme ses concurrents, le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti et l'ex-négociateur du Brexit Michel Barnier. Et soulignant qu'au contraire de Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand avoir "toujours été membre de ce parti, même dans les moments difficiles, alors même que je n'étais pas d'accord sur tous les choix qui étaient faits", a-t-il assuré.
"J'ai probablement un parcours qui est différent des autres", a déclaré Philippe Juvin. "Les autres étaient ministres ou acteurs politiques majeurs il y a quinze ans. Moi, en quinze ans, j'ai fait autre chose", a-t-il poursuivi, mettant en valeur son expérience de "maire depuis 20 ans, chef d'un service hospitalier avec la capacité de résoudre des crises" et "soldat en Afghanistan". "Je crois que peu de politiques ont une expérience de ce type."
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