Bruno Le Maire a récemment été visé par une partie de l'opposition après ses déclarations sur sa famille nombreuse et le fait qu'il soit également touché, comme tous les Français, par l'inflation.Cette sortie était mal passée, le ministre de l'Économie étant accusé d'être déconnecté de la réalité en raison de son important salaire.Il s'en est défendu, ce mardi.
Ses déclarations ne sont pas passées inaperçues. Invité de l'émission "Quelle époque", samedi 20 mai sur France 2, Bruno Le Maire n'a pas hésité à évoquer son cas personnel au moment de parler des effets néfastes de l'inflation sur le portefeuille des Français. "J’essaie d’être juste, de faire attention à ce que les prix baissent pour le consommateur. Parce que j’ai moi-même une famille nombreuse, j’ai quatre enfants à nourrir", a affirmé le ministre de l'Économie, assurant payer "beaucoup de prix de paquets de pâtes", ce qui lui permet de savoir "parfaitement que les prix sont devenus insupportables pour les Français".
Je ne vois pas pourquoi les politiques seraient mieux traités que les autres et je ne vois pas pourquoi ils seraient moins bien traités
Bruno Le Maire
Cette sortie est mal passée du côté de l'opposition politique, et de certains Français, qui ont dénoncé une certaine déconnexion de la réalité, l'élu gagnant un salaire beaucoup plus important que la majorité de ses compatriotes. L'intéressé s'en est défendu ce mardi, sur les ondes de RTL. "Bien sûr que non, mes fins de mois d'un ministre ne sont pas les mêmes que celles de quelqu'un qui touche 1200 ou 1300 euros par mois", reconnaît-il. Néanmoins, "je vois des chiffres qui sont faux. Ma rémunération est totalement transparente. J'ai 7450 euros nets par mois une fois les impôts déduits", détaille-t-il.
Et au pensionnaire de Bercy de continuer de se justifier. "J'ai une famille, j'ai quatre enfants, je fais les courses, je paye mon alimentation et c'est bien normal. Contrairement à ce qui est dit sur les réseaux sociaux, je n'occupe pas mon logement de fonction, je paye mon loyer", souligne-t-il. "Je ne vois pas pourquoi les politiques seraient mieux traités que les autres et je ne vois pas pourquoi ils seraient moins bien traités", conclut le ministre.
Pour rappel, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), 16% des Français ne mangent pas à leur faim en raison de la flambée des prix observée ces derniers mois.
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