AMITIÉ POLITIQUE - En déplacement à Abidjan, le Premier ministre a tenu à calmer le jeu, après que ses critiques sur le livre-confessions de François Hollande ont fait réagir dans la sphère politique.
"J'ai du respect vis-à-vis de François Hollande. C'est un ami. J'ai aussi du respect pour la fonction." Manuel Valls essaye de redorer sa relation avec le président, après avoir été taclé pour ses propos critiques concernant le livre-confidences du chef de l'Etat. Il avait confié jeudi avoir été en "colère" après la publication de Un président ne devrait pas dire ça et avoir ressenti un sentiment de "honte" chez les militants.
Personne ne doit participer à un jeu qui doit affaiblir le président de la République
Manuel Valls
"Donc personne ne doit participer à un jeu qui doit affaiblir le président de la République", a dit Manuel Valls dans une interview accordée à France 24 et RFI avant d'ajouter : "Mais préserver nos institutions, la fonction présidentielle, la force que cela représente dans notre pays, oui bien sûr ça, c'est essentiel". "Et chacun y contribue et moi je dois y contribuer bien sûr comme chef du gouvernement. Mais que chacun soit à la hauteur de la situation et des grands enjeux", a-t-il poursuivi.
Sa déclaration apparaît à la fois comme une volonté de calmer le jeu avec François Hollande sans pour autant revenir sur ses récentes déclarations. Elle semble particulièrement viser Stéphane Le Foll, très proche du président, qui a déclaré ce dimanche : "Il y a aussi, avec la franchise, la question de la loyauté. La loyauté, c'est aussi du respect. Respect de ce que sont les fonctions, président de la République, Premier ministre." Le ministre de l'Agriculture avait insisité : "Le patron, c'est Hollande !"
Est-ce que François Hollande a été à la hauteur au moment des actes terroristes ? Il l'a été !
Manuel Valls
Interrogé sur le fait de savoir si François Hollande avait un problème d'"incarnation", comme l'a laissé entendre le président de l'Assemblée Claude Bartolone, Manuel Valls a défendu le président. "François Hollande a incarné la France quand il s'est agi de sauver le Mali. François Hollande a incarné la France quand il a fallu sauver la Grèce. Quand François Hollande a permis avec sa diplomatie, je pense notamment à Laurent Fabius et Ségolène Royal, l'accord sur la COP 21, tout le monde a salué l'action de la France et donc du président", a-t-il fait valoir.
"La question, ce n'est pas celle de l'incarnation. Est-ce que François Hollande a été à la hauteur au moment des actes terroristes ? Il l'a été !", a-t-il continué.
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