SOUTIEN - La députée FN Sophie Montel a annoncé, dans la foulée de la démission de Florian Philippot, son propre départ du Front national. Interrogé sur LCI jeudi 21 septembre, elle explique agir par "amitié" et "convictions" pour l'ancien bras droit de Marine Le Pen.
"On m'a dit que j'étais vice-président à rien. Je n'ai pas le goût du ridicule, je n'ai jamais eu le goût de ne rien faire, donc je quitte le Front national". Privé par Marine Le Pen mercredi soir de ses attributions au sein du parti, Florian Philippot a décidé de claquer la porte du Front national. Tombé en disgrâce après six années d'engagements auprès de Marine Le Pen, Florian Philippot peut toutefois compter sur le soutien de Sophie Montel, députée européenne FN. Cette dernière a en effet annoncé, dans la foulée, son propre départ du FN.
J'envoie aujourd'hui ma lettre de démission à @MLP_officiel ! — Sophie Montel (@Sophie_Montel) 21 septembre 2017
Lire aussi
VIDÉO - Florian Philippot claque la porte du FN
Lire aussi
Après avoir signalé des emplois présumés fictifs au Parlement européen, la frontiste Sophie Montel n'exclut pas de dénoncer de nouveaux élus
Lire aussi
VIDÉO - "Une montgolfière se crashe" : les cadres du FN dézinguent Philippot après ses adieux au parti
"Je suis Florian par conviction et par amitié", affirme-t-elle. "La question qui se pose aujourd'hui au Front national, c'est de savoir si c'est encore un parti ni de droite, ni de gauche et pour le souverainisme ou s'il veut revenir à un parti de droite dure, extrême, en mettant en avant des questions liées à l'immigration, l'islamisme et la sécurité". Des problèmes "fondamentaux en France" selon elle mais qui "coupent" le parti d'un possible rassemblement.