INTERVIEW – Samedi prochain, Jean-Marie Bigard prendra la tête de la manifestation de rentrée des Gilets jaunes. Jusqu'où ira l'humoriste, qui veut être candidat à la présidentielle de 2022 ? Il s'est confié face aux caméras de "Sept à Huit".
"Je suis un mec du peuple. Mes parents travaillaient très dur et je vois très bien ce que c’est la souffrance d’un mec qui bosse sans compter ses heures, qui n’a droit à rien et à qui on augmente tout". Jean-Marie Bigard, ému au moment d'évoquer ses parents, son père charcutier et sa mère qui "travaillait pour six francs six sous dans une usine", tragiquement disparus lorqu'il avait une vingtaine d'années, s'est confié sans fard dans l'émission "Sept à Huit", qui lui consacrait dimanche son "portrait de la semaine".
Un entretien mené depuis l'appartement parisien de l'humoriste par Audrey Crespo-Mara (à retrouver en intégralité dans la vidéo ci-dessus), au cours duquel il revient sur son engagement auprès des Gilets jaunes, alors qu'il sera samedi prochain en tête de cortège de la manifestation de rentrée du mouvement, et sa potentielle candidature à l'élection présidentielle de 2022, quelques mois après voir déclaré être "intéressé" par cette perspective. "Je représente une vraie force qui peut faire peur à tout le monde, jusqu’au plus haut niveau", lance-t-il en réfutant le qualificatif de "populiste" que certains lui accolent.
"Je ne sais pas jouer à ça mais j’ai envie d’essayer"
Crédité avant l'été de 13% des intentions de vote pour la présidentielle dans un sondage Ifop - "Tu te rends compte de la cartouche que j'ai ? J'exaspère énormément les extrêmes", s'amuse-t-il face à Audrey Crespo-Mara -, celui qui compte plus d'1 million d'abonnés sur Facebook assure que non, cette candidature "n'est pas une blague". "Les gens qui pourraient me barrer la route me semblent si peu intéressants et si peu crédibles que je me dis oui, je vais jouer à ça. Je ne sais pas jouer à ça mais j’ai envie d’essayer", dit-il, avant d'évoquer sa recherche de parrainages, bien engagée même s'il ne sait pas exactement où elle en est.
"Dans mes rêves les plus fous, je me vois dans la bagnole avec les fanions. C’est le kiffe absolu, lâche-t-il, ajoutant aussitôt : "En essayant de faire du mieux que je peux".
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