Le groupe écologiste à l'Assemblée a acté mardi la fin de la mise en retrait du député Julien Bayou.Il avait été écarté après l'ouverture d'une enquête interne pour des accusations de violences psychologiques.
Il a été réintégré, même si certains au sein de son camp refusent de l'innocenter. Ce mardi, le groupe écologiste à l'Assemblée a acté la fin de la mise en retrait du député Julien Bayou après la clôture de l'enquête interne sur les accusations de violences psychologiques le concernant. Depuis le mois de septembre, il ne devait plus prendre la parole dans les médias au nom du groupe ou assurer les discussions générales dans l'hémicycle.
Avec cette décision, le député peut reprendre ses activités normales de député, mais la question d'une reprise de son poste de co-président de groupe, qu'il assurait avec la députée Cyrielle Chatelain, "ne se pose pas pour le moment", précise-t-on dans l'entourage de cette dernière, qui reste donc la seule présidente du groupe.
Sandrine Rousseau : "Je continuerai à soutenir la parole des femmes"
Toutefois, la députée Sandrine Rousseau, qui avait mis le coup de projecteur sur l'affaire, a refusé de l'innocenter. "Je ne me prononcerai pas là-dessus dans la mesure où il n’y a pas eu d’enquête", a-t-elle déclaré sur BFMTV. "Sans enquête, on ne peut rien dire", a-t-elle ajouté, après que la cellule d'Europe Ecologie-Les Verts dédiée aux violences sexistes et sexuelles a décidé il y a une semaine de "clore le dossier", faute d'avoir pu "mener à bien son enquête".
L'élue de Paris a regretté que "les femmes qui se sont exprimées dans la presse n’aient pas senti les conditions remplies (…) pour pouvoir s’exprimer au sein du parti. C’est un sujet", a-t-elle déclaré. "Je continuerai à soutenir la parole des femmes et si cela se reproduit, je le referai", a-t-elle poursuivi.
En septembre dernier, Julien Bayou a dû se mettre en retrait de ses postes de secrétaire national d'EELV et de co-président du groupe écologiste le temps d'une instruction au sein du parti. L'affaire avait provoqué une déflagration en interne à quelques semaines du congrès, puisque les accusations de l'ex-compagne avaient été dévoilées en direct à la télévision par Sandrine Rousseau.
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