Édouard Philippe est revenu longuement ce jeudi 2 février sur la maladie qui le touche.Il l'avait révélé en octobre 2022 dans un entretien au Parisien.Cette affection, assez fréquente chez l'homme, se traduit par une accélération de la chute des poils et des cheveux sur certaines zones du corps.
En octobre 2022, l'ancien Premier ministre avait révélé au grand public souffrir d’une maladie auto-immune, appelée l’alopécie. Cette affection, qui touche surtout les hommes mais aussi les femmes, se traduit par une accélération de la chute des poils et des cheveux sur certaines parties du corps.
Ce jeudi 2 février, Édouard Philippe s'est longuement expliqué sur son alopécie, et dont il a assuré qu'elle ne l'empêchait pas "d'être extrêmement ambitieux pour [son] pays". "Voilà ce qui m'arrive : j'ai perdu mes sourcils, et je crois qu'ils ne reviendront plus", a expliqué, en ôtant ses lunettes, l'ancien Premier ministre lors d'un entretien accordé à BFMTV. "Ma barbe est devenue blanche, elle tombe un peu, les cheveux aussi. La moustache est partie, je ne sais pas si elle reviendra, mais ça m'étonnerait", a-t-il dit. "Je suis atteint de ce qu'on appelle l’alopécie", a poursuivi le maire du Havre.
On parle aussi de "pelade"
Cette maladie dermatologique, également responsable de la calvitie (on parle alors d’alopécie androgénétique), serait d’origine génétique. Sous l’action d’une hormone, la dihydrotestostérone, "le cycle de pousse du cheveu est accéléré et raccourci", si bien que "les 20 à 25 cycles de pousse censés durer toute la vie sont épuisés en quelques années", explique le dictionnaire en ligne Vidal.
Pour le dire autrement, notre organisme se met à fabriquer des anticorps qui attaquent nos poils. On peut alors perdre l’intégralité de nos cheveux, cils ou sourcils sur telle ou telle partie de notre anatomie (on parle aussi de "pelade") ou bien même sur l’ensemble du corps. Dans le cas d’Édouard Philippe, vraisemblablement, l’affection semble être localisée au niveau des sourcils, des cheveux et de la moustache.
Cette maladie peut-elle handicaper la suite de sa carrière politique, notamment dans la perspective d'une élection présidentielle de 2027 ? "Je ne crois pas du tout", a-t-il répondu. "Ça ne m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour ma ville. Ça ne m'empêche pas d'être extrêmement ambitieux pour mon pays". "Je pense que les Français peuvent être curieux de ce qui arrive, interrogatifs", reconnaît le maire du Havre qui s'explique "en totale transparence" et ne compte pas "passer [son] temps à parler de ça non plus. Encore une fois, c'est une histoire de poils, ça va, quoi !"
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