REPRISE - Le candidat du Rassemblement national dans les Hauts-de-France était l’invité de LCI ce mercredi 21 avril. Il a critiqué "l’incohérence" du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire.
Alors que la rentrée des classes est actée pour le lundi 26 avril après trois semaines de fermeture, des voix s’élèvent pour exprimer leur inquiétude. C’est le cas de Sébastien Chenu, député du Rassemblement national (RN) invité de LCI ce mercredi 21 avril, qui a demandé à ce que les enfants fassent cours à la maison "un certain temps", compte tenu de la situation sanitaire. "La bonne solution, c’est de laisser les écoles fermées", a martelé celui qui est candidat face à Xavier Bertrand (LR) et Karima Delli (EELV-LFI-PS-PCF) dans les Hauts-de-France pour les élections régionales de juin prochain.
L’élu est revenu sur le seuil fixé par l’exécutif en décembre à 5000 nouveaux cas par jour, en vue de déconfiner le pays, pour critiquer la politique menée : "Aujourd’hui, on est à 30.000 cas par jour et on veut rouvrir. Ça montre bien que ce gouvernement est en pleine incohérence". Sébastien Chenu a ainsi rapporté "trois leviers pour limiter la propagation du virus", dont fait partie la fermeture des établissements scolaires : "Il faut continuer le télétravail, interdire les grands rassemblements sans gestes barrières et sans tests et faire en sorte que les écoles restent fermées un certain temps".
"Je suis pour des mesures localisées, faisons en sorte d’actionner ces trois leviers et laissons les Français reprendre une vie normale sur le reste", a-t-il encore demandé. Si le candidat RN s’est dit persuadé que le maintien des écoles fermées est une solution pour freiner l’épidémie, il n’a pu proposer de solution concrète pour les parents télétravailleurs chargés de s’occuper de leurs enfants.
S’agissant du vaccin AstraZeneca, victime d’une mauvaise publicité à cause d’une vingtaine de cas de thromboses survenus en Europe, Sébastien Chenu a assuré être "un partisan du vaccin" tout en disant comprendre la méfiance suscitée à son égard. "Il faut la transparence dans tout ça, il faut que ça repose sur du volontariat", a-t-il estimé. Après une brève suspension le temps que l'Agence européenne des médicaments rende un avis sur les effets secondaires du vaccin, l'AstraZeneca ne fait pas l'unanimité auprès de la population, qui lui préfère les vaccins à ARNm Pfizer/BioNTech et Moderna.
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