Le Canard Enchaîné fait de nouvelles révélations sur Richard Ferrand

Publié le 27 juin 2017 à 20h31

Source : JT 20h Semaine

ENQUÊTE - Dans son édition à paraître mercredi, "Le Canard Enchaîné" épingle à nouveau Richard Ferrand, président du groupe La République en marche à l’Assemblée. Le député aurait accordé de nombreuses faveurs à sa compagne, notamment un emploi au sein des Mutuelles de Bretagne, dont il était directeur, alors qu'elle était encore étudiante.

Chaque semaine, Le Canard Enchaîné apporte de nouvelles révélations sur Richard Ferrand. Dans son édition à paraître mercredi, le journal présente le nouveau président du groupe REM à l’Assemblée comme un "militant du mutualisme familial", et énumère les faveurs qu’il aurait accordé à sa compagne Sandrine Doucen.

En 2000, cette dernière a été embauchée aux Mutuelles de Bretagne, organisme dirigé par Richard Ferrand, en tant que directrice du personnel. Elle était alors âgée de 25 ans et étudiante en droit. La même année, elle a pu compléter ses revenus par un emploi au château de Trévarez, appartenant au département du Finistère et géré par un comité d’animation présidé par… Richard Ferrand.

"Une sorte de bourse de 80.000 euros"

Le journal révèle que Sandrine Doucen a conservé son job aux Mutuelles de Bretagne jusqu’en septembre 2004, date de sa prestation de serment d’avocat. Le Canard Enchaîné écrit alors que la "bienheureuse étudiante aura bénéficié d’une sorte de bourse de 80.000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux". 

L’entourage de Richard Ferrand a immédiatement réagi à la sortie de cet article. Auprès de l’AFP, il a précisé qu’"en dépit d’une présentation arrangée et orientée à dessein, il n’est fait état de strictement aucune forme d’illégalité dans cet article". "Par conséquent il n’y a rien à commenter. Seule la loi doit primer, l’Etat de droit, rien que l’Etat de droit, pas un pseudo ordre moral". 

Richard Ferrand est visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Brest après que Le Canard Enchaîné a révélé qu’en 2011, les Mutuelles de Bretagne ont choisi de louer un local à une société immobilière appartenant à sa compagne, ce qui lui aurait permis de se doter d’un patrimoine immobilier d’une valeur actuelle nette de 500.000 euros.


La rédaction de TF1info

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