Emmanuel Macron prêt à tendre la main aux socialistes et aux écologistes s'ils sont "constructifs"

par V.M avec AFP
Publié le 10 mai 2023 à 19h35

Source : Sujet JT LCI

Emmanuel Macron se dit prêt à travailler avec la gauche socialiste et écologiste si elle se montre "constructive", dans un entretien accordé à "Challenges".
Il écarte d'emblée La France insoumise, "un mouvement qui, lui, n'a rien d'un parti de gouvernement".

Emmanuel Macron "prêt" à travailler avec la gauche, mais pas n'importe laquelle. Dans une interview accordée ce mercredi 10 mai à l'hebdomadaire Challenges, le chef de l'État, en quête de majorité pour faire adopter ses réformes, tend ouvertement la main aux socialistes et aux écologistes, tout en écartant d'emblée La France insoumise. 

"Si le PS et EELV sont prêts à s'inscrire dans une démarche constructive, nous y sommes prêts", déclare-t-il à Challenges. "Tout comme pour les LR, comme je l'ai déjà dit. Je constate que, jusqu'à présent, nous avons réussi à faire passer des textes avec les uns et les autres, avec la droite, avec la gauche", a-t-il défendu, plaidant pour "construire des majorités pied à pied, texte par texte"

Sans LFI

Emmanuel Macron établit un distinguo entre ces formations politiques et La France insoumise, qu'il écarte d'office. "Vous avez deux partis de gouvernement à gauche, socialistes et écologistes. Ils ont fait le choix de s'aligner, à des fins électorales, sur un mouvement qui, lui, n'a rien d'un parti de gouvernement", observe-t-il, alors que des tensions se font sentir au sein de la Nupes, notamment sur certains dossiers ayant trait à l'Union européenne.

Évoquant la réforme des retraites, dont il cherche à tourner la page malgré l'hostilité persistante de l'opinion, le président de la République juge, dans cet entretien, qu'il y a eu "beaucoup de cynisme, de postures" durant cette séquence. "Je veux bien prendre à mon compte toutes les fautes, toutes les erreurs, mais je ne cèderai jamais au cynisme et à l'irresponsabilité", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron accuse une nouvelle fois les opposants à sa réforme d'être "dans le déni de réalité". "C'est d'ailleurs leur terreau. Ils ont une lourde responsabilité, car ils préparent ainsi l'arrivée au pouvoir des extrêmes", conclut-il.


V.M avec AFP

Tout
TF1 Info