Les 15 ministres candidats aux élections législatives démissionneront s'ils sont battus lors du scrutin des 12 et 19 juin prochains, confirme l'Élysée.Cette règle s'applique également à la cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne, candidate dans le Calvados.
La tradition sera respectée. Les 15 ministres candidats aux élections législatives, prévues les 12 et 19 juin prochains, devront quitter leurs fonctions en cas de défaite, assure l'Élysée auprès de TF1/LCI, confirmant une information du Figaro. Cette règle avait déjà été appliquée en 2017, au début du premier mandat d'Emmanuel Macron. Aucun membre du gouvernement en lice ne s'était finalement incliné.
Une règle inscrite dans aucun texte
Cette règle s'appliquera également à la Première ministre, Élisabeth Borne, candidate pour la première fois aux législatives dans la 6e circonscription du Calvados, a précisé la présidence de la République. Outre la cheffe du gouvernement, 14 ministres briguent un mandat de député : Gérald Darmanin, Amélie de Montchalin, Brigitte Bourguignon, Olivier Dussopt, Damien Abad, Marc Fesneau, Stanislas Guerini, Yaël Braun-Pivet, Olivier Véran, Gabriel Attal, Franck Riester, Clément Beaune, Justine Bénin et Olivia Grégoire.
Au niveau constitutionnel, aucun texte n'oblige un ministre défait aux législatives à la démission. Mais cette règle est appliquée depuis 2007 et l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé, alors ministre de l'Écologie et numéro deux du gouvernement de François Fillon, avait ainsi dû démissionner après avoir été battu aux législatives à Bordeaux.
Tout
TF1 Info
- Culture, médias et divertissementDécès de Jean-Pierre Elkabbach à 86 ans
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès