Dimanche 19 juin, Emmanuel Macron et son gouvernement n'ont pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.Pour éviter le blocage du pays, le président du MoDem François Bayrou propose de "s'approcher aussi près que possible de l'union nationale".De son côté, le patron du parti présidentiel Stanislas Guerini plaide pour une "majorité d'intérêt général".
Sans majorité absolue, comment gouverner ? C'est la question à laquelle Emmanuel Macron et le gouvernement tentent de répondre depuis dimanche soir, lorsqu'ils ont découvert que les Français ne leur avaient accordé que 245 députés sur 577. Pour éviter le blocage du pays, le président de la République multiplie les échanges avec les représentants des principales formations politiques.
Parmi elles, les partis d'opposition, mais aussi ceux de la majorité. À l'issue d'un échange avec le chef de l'État, le président du MoDem François Bayrou a lancé devant la presse l'idée de "s'approcher aussi près que possible de l'union nationale". "Devant les très grandes difficultés qui nous attendent, il faut s'approcher de ce sentiment général de responsabilités", a-t-il assuré depuis les jardins de l'Élysée (voir vidéo en tête de cet article).
François Bayrou voit des "volontés disponibles " dans l'opposition
Pour ce fidèle d'Emmanuel Macron depuis 2017, "c'est en travaillant ensemble, ou le plus possible ensemble, dans des débats respectueux et ouverts, que nous ferons ce que les citoyens attendent de nous". Pour l'heure, tous les partis représentés à l'Assemblée ont fait part de leur volonté de rester dans l'opposition. "Je suis persuadé qu'il y a des volontés disponibles", veut croire François Bayrou.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, reçu à l'Élysée en tant que délégué général de Renaissance (ex-LaREM), propose une option similaire. "Le président de la République est très sincèrement à la recherche d'une majorité d'intérêt général pour notre pays", a-t-il assuré (voir vidéo ci-dessous).
"Par leur vote, les Français nous ont donnés une responsabilité accrue, celle de trouver les voies du consensus", a-t-il poursuivi. "De cette période, nous saurons faire émerger quelque chose de nouveau au Parlement parce que c'est là que doivent se construire les compromis."
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