POLITIQUE - Ce soir, comme tous les soirs, dans "24 heures en questions", vous avez la possibilité de poser toutes vos questions à Marie-Aline Méliyi et ses invités sur le thème du jour : la fin de l'état de grâce pour le président. Ils vous répondent dès 18h10.
L’état de grâce aura duré deux mois. Deux mois emplis de symboles et d’images, soigneusement préparés, mis en scène. Mais après la séquence politique compliquée de la semaine passée, les premiers doutes se font ressentir. Crise dans l’armée, d’abord, où le Général de Villiers, chef d’état-major, démissionne avec fracas. Crise au niveau des choix budgétaires, où les annonces, les volts-faces et les retournements ont eu un impact négatif dans l’opinion. Ainsi, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, que le candidat Macron avait promis de sanctuariser, se verra amputer de 330 millions d’euros. Le budget du ministère à l’égalité entre les femmes et les hommes, dont la Secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa, avait démenti une coupe de 25% de son budget, se voit finalement confirmer cette baisse. Les atermoiements autour de la suppression de la taxe d’habitation, annoncée d’abord en 2018, puis reportée par le premier ministre, est finalement validée par le président. Enfin, une vague de contestation est montée des collectivités territoriales, qui verront leur dotation, versée par l’Etat, diminuée de 13 milliards d’euros d’ici à la fin du quinquennat. Côté réformes, le projet de loi antiterroriste, voté en première lecture par le Sénat, a provoqué un tollé d’une rare consensualité chez les juristes, notamment à travers la tribune « Banalisation de l’état d’urgence : une menace pour l’Etat de droit », signée par 3000 d’entre eux. Mais c’est une annonce du gouvernement, samedi dernier, qui met le feu aux poudres. Une baisse de cinq euros des APL par mois par foyer, non prévue dans le programme d’Emmanuel Macron. Une baisse justifiée par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, comme « une nécessité de trouver des solutions pour faire en sorte qu’on puisse [les] maintenir ». Sans cette coupure, plus d’APL, selon le Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement. L’annonce, mais surtout la méthode, coalise tout le monde associatif, syndical et politique, en passant par Hervé Morin, Olivier Faure, la fondation de l’Abbé Pierre, la CGT, FO, et même Louis Gallois… Conséquence de ces divers accrochages, un sondage IFOP publié ce dimanche dans le JDD met en avant un décrochage du président à 54% d’avis favorable, soit 10 point de moins que le mois précédent. Alors, la baisse de popularité d’Emmanuel Macron va-t-elle se poursuivre ? La réduction des APL peut-elle initier un mouvement social ? L’opposition, assez discrète ces derniers temps, tirera-t-elle parti de la situation ?
Pour poser vos questions, rendez-vous sur le page Facebook de l'émission, ou sur Twitter, #24henquestions !
Les invités :
Guillaume ROQUETTE
Directeur de la rédaction du Figaro Magazine
Tugdual DENIS
Grand reporter à Valeurs Actuelles
Thomas PORCHER
Économiste
Olivier PICARD
Journaliste, éditorialiste au Plus - Nouvel Obs
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