DESACCORD - Une centaine d'adhérents de La République en marche ont annoncé mardi leur intention quitter le mouvement d'Emmanuel Macron avant le congrès prévu samedi. L'un d'eux dénonce auprès de LCI "des méthodes qui sont celles de la vieille politique".
Ils sont une centaine à tirer leur révérence. Ces "100 démocrates" ont annoncé, mardi 14 novembre dans un communiqué, leur intention de démissionner de La République en marche avant le congrès du parti d'Emmanuel Macron, qui se tient samedi 18 novembre à Lyon.
Ulcérés par le mode de désignation du prochain délégué général du mouvement, Christophe Castaner, seul candidat en lice, lors d'un vote à main levée, ces adhérents, animateurs locaux et pour certains, élus, dénoncent le verrouillage des instances par "les jeunes et vieux loups" de la politique. Une désignation qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de Richard Ferrand à la tête des députés LREM. A l'époque, l'élu du Finistère avait, lui aussi, été désigné sans la moindre opposition à leur tête, au terme d'un vote... à main levée.
Déception
Parmi eux, Emmanuel Drouin, ex-socialiste qui avait adhéré à En Marche au printemps dernier, explique à LCI pourquoi il a choisi de quitter le mouvement. "La République en marche promettait de nouvelles méthodes", rappelle-t-il, "mais en fait, ses méthodes sont celles de la vieille politique. On l'a déjà vu avec les investitures pour les élections législatives et sénatoriales. Cela s'est fait de manière totalement opaque et sans aucune consultation. C'est du tripatouillage".
Pour le militant, l'élection de Christophe Castaner, ce samedi, à la tête du parti, "est une parodie de démocratie". "D'autres organisations sont plus démocratiques." Les militants déçus ne savent pas encore s'ils adresseront vendredi un courrier de démission collectif, ou des lettres individuelles.
Les députés LREM relativisent
Face à ce coup de gueule, les députés LREM sollicités ce mardi à l'Assemblée nationale s'employaient à relativiser. "Cent personnes sur 380.000 adhérents ?" a relevé notamment Sacha Houlié, vice-président de l'Assemblée nationale, assurant qu'il n'y a "pas de déni de démocratie chez LREM" et souhaitant "que ces débats aient lieu dans le cadre du conseil national" du parti.
"Le parti est dans un état dépressif post-euphorie", a toutefois reconnu le député du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin. "Il faut se repenser, nous devons reconstruire ensemble". Joachim Son-Forget, député LREM des Français de l'étranger, va plus loin. Pour lui, le départ des "100" est "très dommageable" et "il faut toujours regarder les signaux faibles et répondre aux peurs. Les gens se démobilisent sur le terrain, c'est un fait. Il faut qu'on redonne de la vie à ce mouvement".
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