NON CUMUL DES MANDATS - Le sénateur centriste du Rhône, épinglé au mois d'août pour des soupçons d'emplois fictifs, a annoncé dans une interview au "Progrès" à paraître ce samedi qu'il démissionnait de son poste au Sénat pour se consacrer à son mandat de maire.
Michel Mercier, sénateur centriste du Rhône, a annoncé dans une interview à paraître samedi dans Le Progrès qu’il quittait le Sénat. Il justifie sa décision par la loi sur le cumul des mandats qui l’oblige à faire un choix entre ses diverses fonctions électives.
"J’avais assuré que lorsque la loi me contraindrait à choisir entre Thizy et Paris, je choisirai Thizy. Aujourd’hui, ce temps est venu et je choisis mon territoire", explique l'édile de Thizy-les-Bourgs, une commune de 6.000 habitants.
Le sénateur visé par une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics"
Le 8 août dernier, Michel Mercier avait renoncé à sa nomination au Conseil constitutionnel en raison de soupçons d’emplois fictifs révélés par Le Canard Enchaîné. L’une de ses deux filles était employée à mi-temps au palais du Luxembourg entre 2012 et 2014 alors qu’elle habitait à Londres et avait fait des études d’histoire de l’art. Le parquet national financier avait ouvert quelques temps après une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics" afin de déterminer si les emplois de collaboratrices que Michel Mercier avait confiés à ses filles et sa femme revêtaient une réalité.
Le centriste occupait son siège de sénateur depuis 1995. Ce dernier devrait revenir à Michèle Vullien, maire de Dardilly et vice-présidente de la Métropole de Lyon.
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