Migrants : l'évacuation du camp de Stalingrad à Paris sera "traitée la semaine prochaine"

par Loïc LE CLERC
Publié le 29 octobre 2016 à 13h58, mis à jour le 29 octobre 2016 à 21h17
Migrants : l'évacuation du camp de Stalingrad à Paris sera "traitée la semaine prochaine"

POST-CALAIS - François Hollande a affirmé ce samedi que le camp de migrants à Stalingrad sera évacué. L'opération est imminente : le Premier ministre a précisé que l'évacuation sera traitée "la semaine prochaine".

Après avoir rendu hommage ce samedi aux Tsiganes internés pendant la Seconde Guerre mondiale, François Hollande s'est rendu à la rencontre de 38 migrants arrivés lundi soir de Calais dans le "centre d'accueil et d'orientation" (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire).

Interrogé sur la situation à Paris, le président de la République, accompagné notamment d'Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement, a déclaré que les camps de Paris allaient être évacués. "Paris ne peut pas supporter ça", a-t-il lancé, invoquant le "devoir d'accueil". Il a souligné que les migrants seraient réorientés vers les CAO de la même manière que ceux de Calais.  L'évacuation du camp de Stalingrad sera traitée "la semaine prochaine", a précisé de son côté Manuel Valls en déplacement à l'étranger. 

Alors que l'augmentation du nombre de migrants dans les rues de la capitale est attribuée en partie à l'évacuation de la "jungle" de Calais, le chef de l'Etat a affirmé que les migrants arrivés ces derniers jours n'étaient pas des anciens de Calais, mais qu'ils proviennent d'un "nouveau courant migratoire" venu de Libye et de Syrie.

Camps de migrants à Paris : Hollande confirme qu'ils vont être évacuésSource : Sujet JT LCI
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Revenant sur l'évacuation de la "jungle" de Calais, le président a assuré que 5000 personnes y ont été évacuées cette semaine. Celles pouvant prétendre au droit d'asile vont être réparties dans les 450 "centres d'accueil et d'orientation" offrant une capacité de 9000 places.

Le camp de Calais n'était pas "digne", a martelé François Hollande. Il rappelle que 1500 mineurs isolés de Calais allaient être aussi acheminés rapidement vers d'autres centres, glissant au passage que le Royaume-Uni devra "prendre sa part".


Loïc LE CLERC

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