Alors que des manifestations en faveur du pouvoir d'achat ont lieu ce jeudi, d'autres sont prévues le 29 septembre prochain, à l'appel de la CGT, Solidaires et FSU.Mais tous les syndicats n'y participeront pas, notamment FO qui ne souhaite pas défiler aux côtés de partis politiques.
Des manifestations pour le pouvoir d'achat se sont tenues un peu partout en France ce jeudi 22 septembre. Jeudi 29 septembre, la CGT, Solidaires et FSU appellent de nouveau à une mobilisation en faveur du pouvoir d’achat et de l’augmentation des salaires, dans un contexte de forte inflation. Ils revendiquent également un Smic à 2000 euros, la retraite à 60 ans et la semaine de 32 heures. Ce jeudi sur LCI, Philippe Martinez a expliqué que le but de cette journée était d'abord de "faire grève dans son entreprise", mais a rappelé que si des manifestations se tiendraient dans plusieurs villes de France, il n'y aurait pas de grand défilé national à Paris.
Des partis de gauche et des associations telles Attac ou Oxfam participeront à cette mobilisation, en revanche plusieurs organisations syndicales seront absentes.
À commencer par la CFDT. "Qui va croire que c’est parce que vous allez manifester tous ensemble à Paris que cela va régler la question (des salaires) ? C’est entreprise par entreprise, branche professionnelle par branche professionnelle qu’il faut agir", avait estimé Laurent Berger. L’Unsa et FO ne seront pas de la partie non plus. À l'AFP, le secrétaire général de FO Frédéric Souillot a mis en avant la nécessaire "liberté et indépendance" des syndicats vis-à-vis des organisations politiques. "Pour nous à FO, c'est dans le préambule des statuts, c'est pour ça que nous avons créé Force ouvrière, pour ne pas être la courroie de transmission d'un parti politique", a-t-il justifié.
Autres divisions en vue le 16 octobre
Une autre journée de mobilisation divise les forces politiques et syndicales de gauche : celle appelée de ses vœux par La France insoumise, qui aura lieu le 16 octobre. Et cette fois-ci, c'est la CGT qui ne souhaite pas y participer. "Il faut des mots d’ordre plus offensifs, nous nous parlons d’augmentation des salaires par exemple", a expliqué ce jeudi sur LCI le leader de la CGT Philippe Martinez, en référence aux motifs invoqués pour cette "marche contre la vie chère et l’inaction climatique". Aussi, il estime que ce sont aux syndicats d'organiser ces rendez-vous. "Il faut que les syndicats, dans leurs domaines, puissent agir. On accepte les soutiens mais on ne veut pas se faire dicter un certain nombre de choses par les partis politiques." Il pense également qu'organiser une telle marche le dimanche "ça limite le nombre de grévistes" et l'impact de la grève.
Le Parti communiste français, souvent en marge de l'alliance de la Nupes, n'a pas signé l'appel à cette marche avec ses alliés écologistes, socialistes et insoumis. "Il n'y a rien de définitif du tout. Pour le moment, les organisations syndicales n'appellent pas à cette marche. Nous souhaitons que ce soit le cas (...). Nous déciderons après le 4 octobre", a précisé sa direction à l'AFP.
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