RÉPARTIE - Durant un concours d'éloquence des Armées, le porte-parole du gouvernement a fait une remarque sur l’origine d’un livreur dénommé "Charles-Henri". La réponse du finaliste du concours a fusé.
Internet n'oublie jamais, a-t-on l'habitude de lire sur les réseaux sociaux. Pour preuve, un échange capturé durant un concours d'éloquence et impliquant Gabriel Attal et qui, ces dernières heures, a été relayé des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Au grand dam du porte-parole du gouvernement.
La scène, filmée le 31 mai dernier à l’occasion d’un concours d’éloquence des Armées, a été remise au gout du jour par David Guiraud, porte-parole Jeunesse de La France insoumise. Il s'agit d'une discussion entre le commissaire aspirant Hugo Mitifot et Gabriel Attal, au moment des questions-réponses avec la salle.
🤔 Ce moment de gros malaise vous est offert par le porte-parole du gouvernement. pic.twitter.com/TguzeOYV19 — David Guiraud (@GuiraudInd) July 6, 2021
"Ou est-ce que vous habitez ?"
Sur le ton de l'humour adopté par le finaliste, lequel venait d'évoquer un livreur de sushis s'appelant "Charles-Henri", le porte-parole du gouvernement le questionne : "Du coup je voulais savoir : où est-ce que vous habitez ?". La salle rit, et le maitre de cérémonie estime que "l’humour, parfois, change de camp".
Un humour qui ne laisse cependant pas insensible le commissaire aspirant, lequel ajoute alors : "Mais les clichés sont toujours dans le même camp. Parce que figurez-vous que j’habite à Marseille. Peut-être qu’à Paris, les Karim sont dans la rue, mais à Marseille, ils sont à l’université."
"J'ai pu constater que le candidat avait une très belle répartie"
Personnellement, mon héros de l'année, c'est lui. pic.twitter.com/PORY6kJGBp — Caisses de grève (@caissesdegreve) July 6, 2021
Interrogé sur ce sujet lors de la sortie du Conseil des ministres mercredi, le porte-parole du gouvernement a d'abord fait amende honorable : "J'ai pu constater que le candidat avait une très belle répartie", a réagi Gabriel Attal avant de s'en prendre à ses détracteurs qualifiés de "professionnels de l'indignation" qui prétendent défendre les plus précaires et finissent par "être ceux qui invisibilient la réalité sociale des travailleurs des plateformse [internet].".
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