ON FAIT LE BILAN - Nicolas Hulot, le désormais ex-ministre de la Transition écologique et solidaire, a expliqué mardi sur France Inter démissionner après avoir mûri sa décision depuis des mois. Une annonce surprise à laquelle l’Elysée a réagi en disant qu’il pouvait être "fier de son bilan". Retour les victoires et les échecs du ministre le plus populaire du gouvernement.
Quinze mois d’interrogations qui se soldent par une démission. Ce mardi 28 août, le ministre de la Transition écologique a choisi de quitter son cabinet. Militant de la défense de l’environnement depuis une trentaine d’année, Nicolas Hulot était le "trophée vert" du gouvernement depuis sa nomination en mai 2017. Entre victoires personnelles et affronts politiques, retour sur quinze mois de compromis que l’Elysée estime être " le meilleur bilan écologique de la Vème République".
L''ex-ministre de la Transition écologique et solidaire laisse donc derrière lui un bilan en demi-teinte. Un résultat qui se reflète lorsqu'il annonce sa démission. Car s'il remercie le Premier ministre et le président de la République qui "ont été pendant ces 14 mois à mon égard d'une affection, d'une loyauté et d'une fidélité à toute épreuve", il avoue que le gouvernement n'a pas su donner la priorité aux enjeux qu'il défend, estimant qu'il n'a pu obtenir de la part de l'exécutif que des "petits pas". Une avancée trop lente pour ce militant de première heure, face à l'urgence environnementale.
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