QUEL AVENIR ? - Ce dimanche 12 décembre, les Calédoniens ont massivement rejeté l'indépendance de l'île lors du troisième et dernier référendum. Désormais, une période de transition doit s'ouvrir pour définir un nouveau statut à ce territoire d'outre-mer.
Un "non" ferme, et après ? Alors que les habitants de Nouvelle-Calédonie étaient appelés aux urnes ce dimanche 12 décembre, 95% ont refusé l'indépendance de leur territoire. Un score bien plus franc que lors des deux premiers scrutins, en 2018 et 2020, marqué par le refus des indépendantistes de participer au scrutin.
Désormais, une période de dialogue longue de 18 mois doit s'ouvrir pour élaborer le nouveau statut de l'archipel. Une concertation nécessaire afin "se libérer de l'alternative binaire entre le oui et le non", expliquait ce dimanche le président Emmanuel Macron dans une allocution.
Trois pistes pour l'avenir de l'archipel
Désormais, la métropole et les autorités locales doivent dresser le "bilan" de l'accord de Nouméa. D'autres discussions, doivent amener à une "nouvelle révision constitutionnelle" et une révision de la loi organique. Des concertations qui pourront aller dans le détail. Les textes d'ores et déjà en vigueur rendent possible cette phase jusqu'en 2023. Les partisans de l'indépendance, eux, préfèrent attendre l'élection présidentielle en avril prochain pour entamer les débats.
Du côté du gouvernement, on prône l'ouverture. Pour anticiper les crispations, le ministère des Outre-mer a tenu à rassurer en déclarant que "la réconciliation des mémoires, la préservation et la valorisation de la culture kanak restaient plus que jamais d'actualité".
Pour autant, des sujets ont été mis en avant par le chef de l'État lors de son allocution à la suite du référendum."La situation économique (et) sanitaire, la relance, l'équilibre des comptes publics", ou encore "les inégalités qui fragilisent l'unité de l'archipel, la stratégie nickel, l'autonomie alimentaire et énergétique, le foncier, la fiscalité".
Plusieurs pistes sont sur la table, si l'on en croit les rapports rendus ces dernières années. De la "pleine souveraineté avec partenariat", à l'autonomie "étendue" en passant par le statu-quo.
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