Pass vaccinal : Gabriel Attal dénonce un "coup politique" et une "volonté d'obstruction" à l'Assemblée

A. LG
Publié le 4 janvier 2022 à 9h50, mis à jour le 6 janvier 2022 à 12h49

Source : TF1 Info

RÉACTION - Le porte-parole du gouvernement a réagi ce mardi à la suspension surprise de l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, en évoquant une "volonté manifeste d'obstruction".

"Comment expliquer que des parlementaires décident, en période de crise sanitaire, de faire un coup politique ?" Malgré la suspension surprise de l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal l'Assemblée nationale, le gouvernement vise un calendrier "au plus près de ce qui était prévu" pour l'entrée en vigueur de ce texte initialement espérée au 15 janvier, a réagi ce mardi le porte-parole Gabriel Attal. 

"On a vu hier soir une forme d'amicale de l'irresponsabilité se constituer avec les députés de la France insoumise, du Rassemblement national et de LR pour faire un coup de procédure pour faire dérailler l'adoption du pass vaccinal", a-t-il poursuivi sur France Inter, évoquant une "volonté manifeste d'obstruction" des oppositions.

"Il faut que Valérie Pécresse clarifie sa position"

"Pour la France insoumise, le Rassemblement national on est plutôt habitués, pour les LR je pense que ça vise à masquer ce qui semble être manifestement des grandes turbulences en interne", a expliqué Gabriel Attal, estimant que "les LR se sont livrés à ce coup avec la France insoumise et le Rassemblement national parce qu'ils n'ont pas de ligne".

Et de détailler : "Ces derniers jours, on a vu Valérie Pécresse et Eric Ciotti dire dans les médias qu’ils soutenaient le pass vaccinal. Et hier soir, on a vu les députés LR, dont Aurélien Pradié, le porte-parole de campagne de Valérie Pécresse, voter contre donc on se demande qui il faut croire (...) il faut que Valérie Pécresse clarifie sa position soit elle a menti soit ses troupes ne la suivent pas".

Il a en outre rejeté tout "amateurisme" des députés de la majorité, accusation portée par les oppositions après la suspension de l'examen du texte. "Toute la soirée, dans les votes précédents, la majorité était majoritaire, il y a eu un désaccord sur le fait de poursuivre l'examen du texte dans la nuit et je dois dire que le résultats du vote a donné lieu à une scène assez choquante où on voyait des députés en liesse se réjouir qu'on ne puisse pas poursuivre l'examen", a déploré le porte-parole du gouvernement.


A. LG

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