COVID-19 - Vaccination, adoption du pass vaccinal : le gouvernement a revu son calendrier pour faire face à Omicron et pour éviter de prendre de nouvelles mesures restrictives.
"On ne peut pas se permettre, sous prétexte de vacances, de perdre du temps. L'accélération est contrainte par la force de la vague et la contagiosité exceptionnelle d'Omicron." Voici les aveux d'un membre de l'entourage du gouvernement fait mardi à LCI. Depuis le début de la semaine, pour faire face à l'épidémie sans imposer de nouvelles mesures, l'exécutif a choisi d'accélérer pour augmenter le rythme des vaccinations et faire entrer en vigueur plus tôt que prévues des mesures destinées à contenir la vague épidémique.
Ainsi ce mercredi matin, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé l'ouverture de la vaccination pour les enfants de 5 à 11 ans dès ce jour, après avoir "eu les avis favorables des autorités sanitaires et scientifiques". La Haute autorité de santé (HAS) avait donné son feu vert lundi à la vaccination des enfants de 5 ans à 11 ans après le Comité d'éthique (CCNE) vendredi. Mercredi, un ultime avis a été publié par le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale. Il a ajouté qu'il ne jugeait "pas improbable" l'ouverture "d'ici la semaine prochaine" de la dose de rappel 4 mois après la dernière injection. Mardi, le porte-parole du gouvernement assurait que "l'objectif, c'est d'inciter le plus possible à la vaccination parce qu'on voit quand même que c'est notre meilleur outil face à la progression de l'épidémie".
Le pass vaccinal sera adopté plus tôt que prévu
Mardi, c'est sur l'adoption du pass vaccinal que le gouvernement a accéléré les choses. Alors que la présentation devait avoir lieu le 5 janvier, un Conseil des ministres a été convoqué le 27 décembre pour permettre au texte d'arriver à l'Assemblée nationale dès la semaine du 3 janvier et d'être adopté "dès la première quinzaine de janvier". Ce projet de loi doit par ailleurs renforcer les contrôles et les sanctions pour les faux pass sanitaires en circulation.
Auparavant, l'exécutif avait déjà renforcé les contrôles aux frontières, fermé les discothèques et interdit les grands rassemblements sur la voie publique pour le 31 décembre.
"Nous avons les moyens, nous avons les outils, nous avons les armes, nous avons la mobilisation qui nous permettront de faire face et qui peuvent nous permettre de déjouer les pronostics dans notre pays s'agissant de l'épidémie", a déclaré Gabriel Attal mardi à l'issue d'une réunion à Matignon. Comme toujours, il a toutefois prévenu d'une "possible nécessité d'avoir à prendre d'autres mesures" en cas de "dégradation importante de la situation sanitaire et un risque pour notre hôpital".
De nouvelles mesures ne sont pas exclues
En début de semaine, l'exécutif n'a pas exclu de faire de nouvelles annonces d'ici au 31 décembre. "C’est possible", a confirmé un conseiller de l'exécutif à LCI ce mercredi. "Nous essayons que les mesures ne soient pas annoncées du jour au lendemain mais cela peut intervenir la semaine prochaine selon la situation à l'hôpital", a-t-il avancé. "Tant que nous pouvons ne pas prendre de mesures restrictives et privatives de libertés, nous le ferons".
Selon Olivier Véran, le nombre de contaminations devrait dépasser les 100.000 par jour en France d'ici à la fin décembre.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens