Elisabeth Borne a appelé la majorité présidentielle à "se mobiliser" et à "porter" la réforme des retraites.Une seconde journée de mobilisation contre la réforme est attendue ce mardi 31 janvier.
La Première ministre a exhorté sa majorité à se "mobiliser" et à "porter" la réforme des retraites, un projet qui "demande des efforts" mais "sauve le système", devant les dirigeants du parti présidentiel Renaissance. La tension était montée d'un cran supplémentaire ce lundi entre l'exécutif et les oppositions sur cette réforme phare du quinquennat, à nouveau jugée "indispensable" par Emmanuel Macron à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation.
"De l'empathie et de l'écoute"
Il est "important de montrer de l'empathie et de l'écoute", a déclaré Elisabeth Borne devant le bureau exécutif de Renaissance, rappelant en substance que pour beaucoup de Français, travailler plus longtemps n'est pas simple quand on a eu un métier pénible.
La Première ministre a aussi appelé les membres du parti présidentiel à contrer frontalement les attaques de l'opposition, "en défendant notre projet et en ne laissant pas se propager des contre-vérités". "Non, on ne partira pas demain à 64 ans", a-t-elle par exemple rappelé, "le décalage de l’âge est progressif". Et selon Elisabeth Borne, "non, cette réforme ne pénalise pas les femmes". "C’est important de le dire", a-t-elle martelé : "Jusqu’à présent les femmes partaient plus tard que les hommes à la retraite, à l'avenir, elles partiront plus tôt".
"On demande des efforts", a reconnu Elisabeth Borne, dont elle estime qu'ils sont indispensables : "Si être perdants, c'est le fait de travailler, à la fin ce sont des gagnants puisqu'on sauve le système", a-t-elle expliqué. Presque en même temps, au cours d'une conférence de presse donnée à la Haye (Pays-Bas), Emmanuel Macron soutenait sa Première ministre, critiquée pour avoir déclaré la veille que le report de l'âge légal de départ à 64 ans n'était "plus négociable". Le président français a, lui aussi, réaffirmé que sa réforme des retraites est "indispensable quand on se compare en Europe", et pour "sauver notre système" par répartition.
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