2022 - "Eric Zemmour est un homme qui déteste les femmes et qui les méprise", a estimé Anne Hidalgo ce mardi sur LCI, alors que le polémiste s'est déclaré contre la parité, sur laquelle il reviendrait s'il était élu président de la République.
L'opposition semble unanime pour condamner la vision des femmes d'Eric Zemmour. Alors qu'attaquer le polémiste sur son rapport à la gente féminine est l'une des stratégies du Rassemblement national, la candidate socialiste Anne Hidalgo a fait de même ce matin sur LCI. "Eric Zemmour est un homme qui déteste les femmes et qui les méprise", a déclaré la maire de Paris, au lendemain de nouvelles déclarations du journaliste sur la parité et la discrimination positive.
"Je suis contre toute discrimination positive, donc je suis contre la parité", avait assuré Eric Zemmour lundi soir sur BFMTV. Pour lui, "tout cela est scandaleux, tout cela est humiliant pour les gens qui en bénéficient", car "si une femme est compétente, elle doit avoir le poste, si elle n’est pas compétente, elle ne doit pas l’avoir". Samedi lors d’un déplacement à Béziers, il avait indiqué que s’il était élu il "reviendrait sur la parité, laquelle est une insulte pour les femmes".
"Pourquoi on a été obligé, en France, de faire une loi sur la parité ? Parce que si on avait attendu naturellement que les compétences des femmes soient reconnues à leur hauteur, on aurait attendu plus de 100 ans pour arriver à la parité, par exemple, dans les conseils municipaux. Parce que naturellement, ça ne se fait pas", a expliqué Anne Hidalgo.
"On va se satisfaire d'un discours comme celui-ci ?"
"Cet homme-là nous prône un jour la France de 1942, le lendemain une France dans laquelle les femmes seront réduites à quoi ?! Nous sommes des femmes qui avons franchi le plafond de verre et on va se satisfaire d’un discours comme celui-ci, d’un discours de haine ?", a-t-elle demandé à son intervieweuse Elizabeth Martichoux. "Vous êtes là où vous êtes grâce à la parité ou parce que vous avez un cerveau et des compétences ? Pour ma part, j’estime que c’est parce que nous avons des compétences et nous avons été dans une force particulière pour faire péter ce plafond de verre que nous sommes là aujourd’hui", a poursuivi remontée l'édile parisienne.
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