Des artistes et écrivains publient, ce lundi, une tribune de soutien au candidat LFI.Ils souhaitent court-circuiter un probable duel Macron/Le Pen au second tour de la présidentielle.Dans notre sondage rolling du 1er avril, Jean-Luc Mélenchon affichait 15% d'intentions de votes.
La dernière semaine de campagne électorale réserve-t-elle son lot de surprise ? Ce lundi 4 avril, un collectif de 2000 personnes issues de la société civile, du monde du spectacle ou proches de la gauche, lancent un appel en soutien au candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. "La gauche pourrait accéder au second tour. Deux semaines de moins d’extrême-droite à la télé et dans nos journaux, c’est moins de racisme, d’homophobie, d'islamophobie et d’antisémitisme", estiment-ils dans leur tribune.
Le regret d'une élection "écrite d'avance"
Parmi les signataires, quelques noms du show-business : les acteurs Yvan le Bolloch et Bruno Solo, les actrices Eva Darlan, Anny Duperey, Princess Erika ou encore Corinne Masiero, la féministe Caroline De Haas ou bien l'humoriste Blanche Gardin. Ceux-ci regrettent une élection "écrite d'avance dans laquelle seules la droite et l’extrême-droite occupent l’espace".
Cette tribune intervient au moment même où le candidat Mélenchon est dans une dynamique positive. Le 1er avril dernier, le candidat Insoumis recueillait 15% des intentions de votes dans notre sondage rolling Ifop-Fiducial.
Si dans cette tribune, la réponse à la présence de l'extrême droite est violemment critiquée, le cas du président-candidat Emmanuel Macron est aussi évoqué. Les signataires qualifiant ce dernier de "candidat de droite" qui pourrait "dérouler son programme de restrictions de nos droits sociaux et de nos libertés sans contradiction". Une phrase à plusieurs références : le recul de l'âge de départ en retraite à 65 ans et les mesures sanitaires du type pass vaccinal ou sanitaire.
Réuni au sein d'un même collectif nommé "Ce sera Mélenchon", les signataires concèdent le caractère imparfait du projet porté par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci ne parvient toujours pas à faire l'unanimité à gauche, qui compte au moins six candidats. Tous, sauf l'Insoumis, pointant à moins de 10% d'intentions de votes.
Dimanche, déjà, il avait appelé les électeurs à des "compromis" pour se rallier à sa candidature. "Quoi que vous pensiez de l'Union populaire ou de moi, ou de ces conversations stupides sur mon caractère, le pays est en état d'urgence", avait-il déclaré à Toulouse.
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