Présidentielle 2022 : Sandrine Rousseau réclame des gages avant de soutenir Yannick Jadot

Publié le 29 septembre 2021 à 16h23

Source : JT 20h Semaine

SOUTIEN SOUS CONDITION - Convaincue qu'elle aurait pu l'emporter, la finaliste malheureuse de la primaire écologiste Sandrine Rousseau refuse dans l'immédiat d'appeler clairement à voter pour Yannick Jadot à la présidentielle. Elle estime qu'il doit d'abord lui offrir des garanties.

Sandrine Rousseau pose ses conditions à Yannick Jadot. La finaliste malheureuse de la primaire écologiste a averti le candidat EELV à la présidentielle qu'elle appellerait à voter pour lui seulement s'il se montre "capable d'entendre le mouvement qu'il y a derrière" elle, estimant qu'elle aurait pu gagner. "On ne peut ignorer ce qui s'est passé derrière la candidature que je porte. On ne peut pas juste reprendre les éléments de langage, car c'était une manière différente de faire de la politique", a estimé l'économiste, porteuse d'un "écoféminisme" radical, au lendemain de sa courte défaite (48,97%) au second tour.

L'eurodéputé Yannick Jadot doit "entendre que les courbes étaient en train de se croiser", a-t-elle ajouté sur France Inter, estimant que sa victoire à elle était possible. "À une semaine près, je gagnais." Alors que les candidats à la primaire ont tous juré qu'ils se conformeraient au résultat, elle a refusé d'appeler à voter pour son ex-adversaire à ce stade. "Depuis hier, je ne reçois que des messages qui me disent 'Mais pour qui vais-je voter ?', et je leur dis 'Ne perdez pas espoir, on va continuer'."

La balle est dans le camp de Yannick Jadot
Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écologiste

Elle a indiqué qu'elle rencontrerait Yannick Jadot ce mercredi 29 septembre. Et a prévenu : "La balle est dans le camp de Yannick Jadot". "J'ai toujours été très loyale, j'ai joué le jeu de manière réglo. Mais la question est : 'Est-ce que vous êtes capables d'entendre, de comprendre ce qui s'est passé, est-ce que vous saisissez le mouvement qu'il y a dernière moi ?'". 

"Ça passe par le fait que ma parole soit encore présente." Selon elle, "il faut porter et incarner" un "mouvement puissant", "mener la bataille culturelle", "ce ne peut être juste des pastilles dans un discours". "Je suis là, ce score (de 49%) est important, il faut l'entendre", a-t-elle déclaré. "Je suis loyale, mais il faut que la loyauté soit dans les deux sens".


La rédaction de TF1info

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