Présidentielle 2022 : Brice Hortefeux défend le meeting de Valérie Pécresse, "un très grand succès"

I.N
Publié le 14 février 2022 à 22h09

Source : TF1 Info

Valérie Pécresse a organisé dimanche le premier grand meeting de sa campagne, à Paris.
Ce lundi, ses soutiens se démultiplient pour assurer le service après-vente d'une performance critiquée.
Sur LCI, Brice Hortefeux défend "une démonstration de force".

Un meeting très critiqué. Dimanche, au Zenith de Paris, la candidate des Républicains Valérie Pécresse a réuni plus de 7000 militants pour le premier grand discours de sa campagne. Mais certains spectateurs n'ont pas attendu la fin pour quitter la salle, déçus par la prestation de la candidate de leur parti. La présidente de la région Île-de-France a elle-même admis ce lundi qu'elle était plus à l'aise lors des contacts directs que lors des grands rassemblements.

Pour Brice Hortefeux, député européen des Républicains et soutien de la candidate, Valérie Pécresse a été jugée sévèrement. "Quand j'écoute les commentaires" sur son meeting, "j'aurais préféré être sourd", réagit-il ce lundi sur LCI (voir vidéo en tête de cet article). "Cette réunion a été un très grand succès en termes de mobilisation, de chaleur, d'organisation, et sur le fond du discours."

Un soutien de Nicolas Sarkozy avant le 1er tour ?

Pour Brice Hortefeux, le discours de la candidate a été "une démonstration de force, de rassemblement, d'unité" autour d'elle. "Pour autant, est-ce que tout est à 100% toujours réussi ? Valérie Pécresse l'a dit elle-même, elle est plus à l'aise quand elle est contact direct", admet l'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy. "Quand il y a des milliers de personnes enthousiastes, il y a sans doute quelques petits points à perfectionner. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt : cela a été un grand succès."

Quid par ailleurs d'un éventuel soutien de l'ancien chef de l'État ? "Nicolas Sarkozy a toujours été un homme libre", répond Brice Hortefeux. "Il s’exprimera quand il le voudra (...) Je vous confirme que ce soutien se fera avant le 10 avril, certainement."

Derrière Marine Le Pen dans les sondages, talonnée par Éric Zemmour, Valérie Pécresse reste focalisée sur le chef de l'État, à qui elle entend prendre la place. "Elle n'a pas été aussi ridicule qu'Emmanuel Macron en 2016", lance Brice Hortefeux, qui enjoint le président de la République à sortir des "vestiaires" pour rejoindre le "ring".


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