Réactions politiques au débat du second tour : chaque camp défend son champion, les autres se sont ennuyés

Justine Briquet-Moreno
Publié le 21 avril 2022 à 10h25
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

Dans les coulisses du débat de l'entre-deux-tours ce mercredi 20 avril, les lieutenants des deux candidats se sont érigés pour défendre leur champion respectif.
Du côté de La France Insoumise (LFI), on préfère qualifier la soirée d'un "ennui mortel" et de "gâchis".

Dès les premières heures du débat Macron-Le Pen, le camp du président sortant s'est empressé de s'attaquer à la crédibilité de Marine Le Pen sur la scène internationale. Le chef de file des députés LaREM Christophe Castaner a notamment reproché à la candidate du Rassemblement National (RN) de vouloir "quitter l'Europe" avec sa proposition d'une alliance européenne des nations. "Nous, nous voulons continuer de construire une France forte, dans une Europe forte", a-t-il twitté dans la soirée.

Le camp d'Emmanuel Macron attaque Marine Le Pen sur ses accointances avec le pouvoir russe

Toujours au chapitre international, la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher a repris les accusations proférées par Emmanuel Macron au sujet des accointances de Marine Le Pen avec le Kremlin.  "Madame Le Pen dit apporter son soutien plein et entier au peuple ukrainien. En réalité : elle et son groupe au Parlement européen n'ont pas voté l'aide financière à l'Ukraine, ni le nouveau train de sanctions. Et c'est normal, il ne faudrait pas froisser son banquier russe", a-t-elle lancé sur Twitter. Le terme de "banquier" a déjà été employé par le président sortant lors du débat au moment de rappeler que le RN a contracté un prêt bancaire de 9,14 millions d'euros auprès de la First Czech-Russian Bank (FCBR). 

Marine Le Pen est dans la vraie vie, Macron est dans le cosmos de McKinsey"

Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement National

"Marine Le Pen est dans la vraie vie, Macron est dans le cosmos de McKinsey", a ironisé le porte-parole du RN Julien Odoul. Sur la liste des reproches proférés par les proches de Marine Le Pen, la proposition d'Emmanuel Macron de repousser l'âge légal de la retraite à 64 ou 65 ans a figuré en tête. Pour Louis Aliot, vice-président du parti, cette mesure sera synonyme de "plus d'accidents du travail, plus de maladies professionnelles et donc plus de dépenses et de dépendances pour nos compatriotes." Et d'ajouter : "Cassés et ruinés, c'est comme ça que Macron aime les Français". 

Dans le parti d'Eric Zemmour (Reconquête), qui appelle à voter Le Pen, l'eurodéputé et transfuge du RN Gilbert Collard a regretté sur les coups de 22 h 30, avant même la fin du débat, une discussion "lunaire".  Pour lui, "il est n'est pas normal que l'on n'ait rien entendu sur McKinsey, les gilets jaunes, les privations de libertés, l'insécurité ou encore l'immigration...".  Des thèmes toutefois abordés durant la suite de la soirée.

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Arrivé troisième à la présidentielle, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce débat de l'entre-deux-tours de "gâchis". "Le pays méritait mieux. Vivement le troisième tour", a-t-il réagi sur Twitter, en référence à son appel aux électeurs à lui donner une majorité aux législatives pour qu'il puisse devenir Premier ministre d'une cohabitation. Toujours sur les bancs de LFI, son collègue député Adrien Quatennens a retweeté la pochette d'un album des Têtes raides. Sur la pochette, on pouvait lire  "Qu'est-ce qu'on se fait chier" .

L'eurodéputée EELV Karima Delli a reproché à Emmanuel Macron et Marine Le Pen d'être "hors sol" sur l'écologie, pendant que Sandine Rousseau s'en prenait à la "candidate d'extrême droite" Marine Le Pen. Le patron des députés LR Damien Abad a vu "une différence claire de niveau et de valeurs" entre les deux, réaffirmant qu'il voterait Emmanuel Macron dimanche. À l'aile droite de LR, le maire de Chalon-sur-Saône Gilles Platret a vu dans ce débat "la suffisance contre l'incompétence. La France mérite mieux".


Justine Briquet-Moreno

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