Une semaine après la victoire de Christiane Taubira à la Primaire populaire, ses proches ont rencontré ceux de Yannick Jadot dimanche.Mais ils démentent toute discussion sur un éventuel ralliement de l'un à l'autre.
Un pas vers une union ? Une réunion a eu lieu ce 6 février entre l'équipe de campagne de Christiane Taubira et celle de l'écologiste Yannick Jadot, a indiqué à l'AFP le président du PRG, Guillaume Lacroix, proche de Christiane Taubira, confirmant une information de Politico et du Monde. Mais aucune discussion sur le ralliement possible de l'un à l'autre n'a eu lieu, a-t-il précisé.
"Il y a bien eu une réunion dimanche, de 20 heures à 22h30, à Romainville (Seine-Saint-Denis), à l'initiative du maire de Romainville, François Dechy, mais il n'y a pas eu de négociations sur quoi que ce soit", a expliqué Guillaume Lacroix. "Il y a eu une discussion pour savoir si l'union de la gauche était possible et comment. A ce stade on n'a pas trouvé", a-t-il ajouté.
Un ralliement encore loin
"On n'a rien négocié, et il n'y a pas de date pour se revoir", a-t-il poursuivi, rappelant que les équipes ne s'étaient pas parlé depuis la Primaire populaire, qui a donné une large victoire à Christiane Taubira. "Il n'y a pas eu de propositions concrètes de ralliement" selon lui, alors que Le Monde évoque des discussions autour de la possibilité d'un retrait de Christiane Taubira derrière Yannick Jadot qui, en cas de victoire, lui confierait la présidence d'une assemblée constituante.
Sur LCI, la secrétaire générale adjointe d’EELV Sandra Regol a confirmé qu'il n'était pas question de ralliement. "Il y a des discussions, comme on en a avec l’ensemble des partis de gauche. Discuter de l’avenir, de ce qu’on peut faire, pas faire... C’est un peu la base de parler avec les gens avec qui vous avez des proximités sur des problématiques", a-t-elle indiqué, ajoutant toutefois que "Christiane Taubira est la bienvenue chez nous".
Dans le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour LCI en date de ce 7 février, Yannick Jadot et Christiane Taubira sont tous les deux crédités de 4,5% d'intentions de vote. A gauche, Anne Hidalgo est à 2,5%, Fabien Roussel 3,5% et Jean-Luc Mélenchon 10%.
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