Macron au plus haut : "En période de crise, les Français serrent les rangs autour du président sortant"

J.F
Publié le 4 mars 2022 à 9h34

Source : TF1 Info

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a gagné 2 points dans le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour LCI, à 28% d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle.
"Dans les périodes de crise, les Français tendent à serrer les rangs autour du président sortant", constate Frédéric Dabi, directeur général Opinion du groupe Ifop.

Déjà largement en tête des intentions de vote avant la guerre en Ukraine, le conflit à l'est de l'Europe vient conforter Emmanuel Macron dans sa position de favori. Avant le début de cette crise, le président de la République était déjà haut dans les intentions de vote et largement devant ses adversaires, récoltant notamment les fruits de sa gestion de la crise sanitaire et de sa politique du "quoi qu'il en coûte", saluée par les Français.

Ainsi depuis l'invasion russe en Ukraine, le chef de l'État a gagné deux points dans le sondage quotidien réalisé par l'Ifop-Fiducial pour LCI. Encore à 26% d'intentions de vote au premier tour en fin de semaine dernière, Emmanuel Macron a grimpé à 28% lundi dernier, pour rester stable à ce niveau depuis. "Depuis les événements en Ukraine, le président de la République a bénéficié de ce que j'appelle un 'effet drapeau'", a expliqué à TF1info Frédéric Dabi, directeur général Opinion du groupe Ifop. "Dans les périodes de crise, les Français tendent à serrer les rangs autour du président sortant."

Des adversaires empêchés et pénalisés

De plus, "il est difficile pour ses adversaires de répondre au chef de l’État, de le critiquer ou de pouvoir développer des thématiques qui leur sont propres. La question qu’on peut se poser c’est : combien de temps ça va durer", a-t-il ajouté.

Dans le même temps, aucun autre futur adversaire d'Emmanuel Macron ne gagne autant de points. Depuis le début de la semaine, Marine Le Pen est passée de 16 à 17%, plus de dix points derrière Emmanuel Macron ; Valérie Pécresse de 13 à 14% et Jean-Luc Mélenchon est toujours à 11,5%. Mais c'est la dégringolade pour Eric Zemmour, passé en quatre jours de 14 à 12% d'intentions de vote au premier tour, après être monté jusqu'à 16,5%. "Il subit le contrecoup de sa sympathie et de son soutien affiché pour Vladimir Poutine, même s’il a rétropédalé", estime Frédéric Dabi. "Pour perdre autant de points, c'est qu’il s’est passé quelque chose. Il avait déjà perdu 2 points suite à ses propos sur les enfants handicapés et regagné du terrain. Mais c’est celui qui apparaît le plus gêné."


J.F

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