Invité ce dimanche 6 février par Darius Rochebin sur LCI, le porte-parole de Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, a défendu la candidate LR.Selon lui, elle a toutes les chances de gagner cette élection face au "président des gens qui vont très bien".
Il voulait être président, il se bat désormais pour être celui du cœur de Valérie Pécresse. Xavier Bertrand, battu à plates coutures lors de la primaire de la droite, ne ménage pas ses forces pour faire élire celle qu'il considère comme "celle qui rétablira l'ordre dans le pays et qui redonnera de l'espoir".
"Je vois qu'il y a une envie de gagner de beaucoup d'électeurs qui se disent aujourd'hui qu'il faut tourner la page Macron et que la seule qui en est capable, avec à la fois sérieux, mais en redonnant de l'espoir, c'est Valérie Pécresse", assure le président de la région Hauts-de-France. "La droite est celle qui a dans son ADN les résultats", soutient-il en soulignant le nombre de collectivités gérées par cette formation politique.
Valérie Pécresse, la candidate de la classe moyenne
Interrogé par Darius Rochebin sur un risque de nouvelles défections à droite suite aux déclarations de l'ancien ministre du Travail Eric Woerth ce dimanche dans Le Journal du Dimanche, qui dit ne pas vouloir soutenir Valérie Pécresse et réfléchir à rallier Emmanuel Macron, Xavier Bertrand ne se dit pas inquiet. "On a déjà connu ça. Quand on nous a dit que c'en était fini de la droite parce qu'Edouard Philippe avait rejoint Macron, ça ne nous a pas empêché de gagner l'ensemble des élections qui ont suivi", dit-il.
L'ex-secrétaire général de l'UMP se dit donc persuadé que Valérie Pécresse a toutes les chances de gagner face à Emmanuel Macron au second tour de l'élection. "Le quinquennat qui vient devra être un quinquennat pour les classes moyennes. Et Valérie est la seule qui a entendu ce message", assure-t-il. "Macron n'est pas le président de tous les Français, c'est le président des gens qui vont très bien. Il est resté sur son score du 1er tour. Quand on est élu face aux extrêmes, on a une responsabilité particulière", lance-t-il. "Il a dressé beaucoup de Français les uns contre les autres."
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