Marine Le Pen et Emmanuel Macron dans "Sept à Huit" : que pensent-ils l'un de l'autre ?

J.F
Publié le 17 avril 2022 à 19h55, mis à jour le 17 avril 2022 à 20h48
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Source : TF1 Info

A une semaine du second tour, les deux finalistes de l'élection présidentielle ont répondu aux questions d'Audrey Crespo-Mara dans l'émission "Sept à Huit" sur TF1, ce 17 avril.
Alors qu'ils rejouent l'affrontement de 2017, les candidats qui se retrouveront face à face dans le débat du 20 avril, disent ce qu'ils pensent l'un de l'autre.

Le duel final s'annonce serré, et les deux candidats se rendent coup pour coup depuis une semaine. A sept jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les protagonistes du "portrait de la semaine" de l'émission "Sept à Huit" sur TF1. 

Les deux finalistes se sont livrés et ont répondu aux questions d'Audrey Crespo-Mara. Ils ont notamment expliqué ce qu'ils pensaient l'un de l'autre, comme un avant-goût du débat de l'entre-deux-tours.

Je le trouve très brutal à mon égard et parfois même injurieux
Marine Le Pen au sujet d'Emmanuel Macron

Au cours de cet entretien, la candidate du Rassemblement national estime notamment le président-candidat "brutal". "Le regret que j’ai en ce second tour, c’est la brutalité d’Emmanuel Macron. Je le trouve très violent, très brutal à mon égard, très agressif, et parfois même, injurieux. Ce n’est pas utile. C’est un regret parce qu’on aurait pu faire un second tour de bon niveau, de haut niveau avec un président sortant", explique-t-elle alors que samedi lors de son meeting à Marseille, le chef de l'État l'a qualifiée d'"incompétente" et de "climatosceptique". 

"Une des caractéristiques d’Emmanuel Macron, c'est une forme de profond mépris à l’égard des Français. Je n’ai pas besoin de mettre ça en lumière, en cinq ans, les Français ont bien compris qu’il avait pour eux une forme de dureté", a-t-elle ajouté à propos du débat d'entre-deux-tours qui aura lieu mercredi prochain, et pour lequel elle se prépare activement pour éviter le fiasco de 2017.

Les peurs, les extrêmes en profitent sans proposer de solution
Emmanuel Macron à propos de Marine Le Pen

De son côté, Emmanuel Macron, qui avait déjà critiqué un "programme social mensonger", il évoque moins directement son adversaire dans "Sept à Huit". En revanche, il alerte sur les "extrêmes", dont il admet avoir échoué à réduire l'influence au cours de son mandat. "On a eu une pandémie historique comme nous n’en avions pas eue depuis un siècle et maintenant la guerre en Europe. Nous avons tenu ensemble, mais ces crises, comme toujours, nourrissent des peurs, les extrêmes en profitent sans proposer de solutions. Donc en effet, les extrêmes n’ont pas baissé, parce qu’elles se sont nourries de ces crises historiques", a analysé le président de la République. 

Il estime également que sa mission mercredi prochain lors du débat consistera à "montrer les incohérences d’un projet qui jusqu’alors a avancé masqué. C’est un moment de clarification. J’ai un projet qui gagne à être connu et j’ai le sentiment que celui de l’extrême droite mérite d’être clarifié". 

Après ces amabilités, les deux candidats échangeront de façon directe, le 20 avril sur TF1 et France 2 au cours d'un face-à-face inédit dans cette campagne. 


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